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AERTISSEMENT.

JE tâche dans la premiere Partie de cet Ouvrage, d'expliquer en quoi confifte principalement la beauté d'un tableau & la beauté d'un Poëme, quel mérite l'un & l'autre ils peuvent tirer de l'obfervation des régles, & quel fecours enfin les productions dla Poëfie & celles de la Peinture peuvent emprunter des autres Arts, pour se montrer avec plus d'avantage.

Dans la feconde Partie, je traite des qualités, foit naturelles, foit acquifes, qui font les grands Peintres comme les grands Poëtes, & j'y cherche la cause qui a pu rendre quelques fiécles fi féconds, & les autres fiécles fi ftériles en Artifans célébres. J'examine enfuite comment la réputation des Artifans ilustres s'établit; à quels fignes on peut prévoir fi la célébrité où ils font de leur tems, eft un renom durable ou bien une vogue paffagere; & quels font enfin les préfages fur la foi defquels il eft permis d'augurer que la renommée d'un Peintre ou d'un Poëte

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vanté par fes Contemporains, ira toujours en augmentant, de maniere qu'il fera plus prifé encore dans les fiécles à venir, qu'il ne l'a été dans le fien. La troifiémé partie de cet Ouvrage eft uniquement employée à l'expofition de quelques découvertes que je pense avoir faites, concernant les représentation théâtrales des Anciens. Dans les Editions précédentes de mon Livre, cette expofition fe trouve dans la premiere Partie. Je l'avois placée à l'endroit de l'Ouvrage, où le fujet paroiffoit l'amener. Mais on m'a fait obferver que ma digreffion inférée où elle l'étoit, faifoit perdre de vûë trop longtems la matiere principale. Ainfi j'ai fuivi le confeil qu'on m'a donné, d'en faire un Volume féparé, & je l'ai fuivi d'autant plus volontiers, que les augmentations que j'avois à faire à la differtation dont il s'agit auroit rendu ma faute encore plus grande.

Fçauroient les choifir trop intéreffans par

eux-mêmes.

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Sect. 7. Que la Tragédie nous affecte plus que la Comédie, à caufe de la nature des fujets que la Tragédie traite. Sect. 8. Des différens genres de la Poefie, & de leur caractere. Sec. 9. Comment on rend les fujets dogmatiques intéressans. Sect. 10. Objection tirée des tableaux, & faite pour montrer que l'art de l'imitation intéreffe plus que le fujet même de l'i

mitation.

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69 Sect. 1. Que les beautés de l'exécution ne rendent pas feules un Poeme un bon ouvrage, comme elles rendent un Tableau un ouvrage précieux. 733 Se&t. 12. Qu'un ouvrage nous intéresse en deux manieres: comme étant un homme en général, & comme étant un certain homme en particulier. Sect. 13. Qu'il eft des fujets propres Spécialement pour la Poefie, & d'autres Spécialement propres pour la Peinture. Moyen de les reconnoître. 84 Exemples des fujets propres à réuffir en peinture. Des fujets connus. De ceux qui le fon

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moins.

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Sect. 14. Qu'il eft même des fujets Spécia lement propres à certains genres de Poe fie & de Peintures. Des fujets propres la Tragédie. Sect. 15. Des perfonnages de fcélerats qu'on peut introduire dans les Tragé dies.

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Sect. 16. De quelques Tragédies dont le fujet eft mal choifi. Sect. 17. S'il eft à propos de mettre de l'amour dans les Tragédies.

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Sect. 18. Que nos voisins difent que nos Poetes mettent trop d'amour dans leurs Tragédies.

138 Sect. 19. De la galanterie qui eft dans nos Poemes.

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Sect. 20. De quelques maximes qu'il faut obferver, en traitant des fujets tragi

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ques. Sect. 21. Duchoix des fujets de Comédies. Où il en faut mettre la fcène. Des Comédies Romaines. 164 Différentes efpeces de Comédies chez les anciens Romains. 168 Sect. 22. Quelques remarques fur la Poe fie Paftorale & fur les Bergeres des Eglogues. Sect. 23. Quelques remarques fur le Poeme Epique. Obfervation touchant le lieu & la

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