62 § 4. Remords de la conscience. § 5. Deux points de vue sous lesquels il est nécessaire de considérer § 6. Effets de la prédominance des sentiments sympathiques sur les sentiments personnels; passions qu'on peat rapporter à cette cause. 59. Effets de la prédominance des sentiments personnels sur les sen- timen's sympathiques; passions qui naissent de cette source. Désir De la Faculté de pérception morale, et des notions qu'elle fournit à § 1. Les sentiments moraux sont les faits à l'occasion desquels la raison juge de la qualité bonne ou mauvaise des actions, et du mérite ou § 2. Erreur des philosophes qui rapportent exclusivement à la raison § 4. Réponse à une autre objection, fondée sur l'erreur des philosophes qui n'admettent que le sentiment pour base des distinctions mora- § 1. Groyance instinctive à l'existence d'êtres invisibles et supérieurs à l'homme. Principe de la religion naturelle. § 2. Le sentiment religieux développé et confirmé par l'exercice de nos facultés de perception externe et de perception morale. § 3. Immatérialité et Immortalité de l'âme confirmées par le senti- Influence de la Législation, ou du mode d'existence des sociétés politiques, $ 7. Comment peuvent s'établir et se conserver les garanties indivi- duelles, qui sont le plus solide fondement de la liberté civile. 266 § 8 Conséquences de ce qui précède, influence de la liberté sur la § 4. Vérités nécessaires et vérités contingentes. § 5. De la vérité en soi, ou absolue. § 2. 1° Coup-d'œil sur l'ensemble des connaissances humaines. 368 § 3. 2° Conditions requises pour appliquer avec succès les procédés de A L'ÉTUDE DE LA PHILOSOPHIE. PREMIÈRE PARTIE. ENTENDEMENT. SECTION TROISIÈME. VOLONTÉ. CHAPITRE PREMIER. De la VOLONTÉ dans l'Etre doué des Facultés de connaître et de savoir. § 1. Influence de la Nature sociale de l'homme, et du Langage sur la Volonté. Nous avons vu, dans la première section de ce traité,* ce que c'est que la volonté, et comment elle est déterminée par les sentiments, dans les êtres qui seraient bornés à la seule faculté générale de connaître, et aux facultés particulières dont elle suppose l'existence et l'action. Nous avons reconnu que la nature sociale de l'homme et la parole, ou l'emploi d'un langage quelconque, conséquence ou condition nécessaire de cette même nature, modifient toutes ses facultés, soit primitives, soit dérivées, d'une manière si essentielle et si profonde, qu'elles leur donnent un caractère spécial, tout-à-fait différent de celui qu'elles semblent avoir dans les autres espèces d'êtres animés. Enfin nous avons fait voir qu'on peut attribuer à cette cause la supériorité immense et incontestable que l'espèce humaine a sur toutes les autres créatures existantes. Or, cette même nature sociale de l'homme donne à tous ses sentiments un caractère particulier singulièrement remarquable, et imprime aussi aux facultés dérivées de cette source, des modifications essentielles, exclusivement propres à l'espèce humaine. L'individu de cette espèce, ne pouvant exister qu'en société avec ses semblables, c'est presque toujours avec eux, pour eux, et souvent par eux, qu'il agit. Sa force s'accroît de la leur; son intelligence s'enrichit et s'agrandit indéfiniment par l'intelligence non seulement de ceux qui vivent actuellement avec lui et près de lui, mais aussi par les traditions de l'expérience des générations passées, par ses communications et par ses rapports de tout genre, |