| Gustave Merlet - French language - 1881 - 672 pages
...plusieurs d'entre eux ont touché celui de La Fontaine toujours si hospitalier pour ce vieux langage qui « avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné, » comme dit la lettre à l'Académie. Labruyère est encore plus compatissant pour ces épaves d'un... | |
| Jean Vaudon - French poetry - 1882 - 206 pages
...malgré plus d'un siècle et demi, est encore vrai de nos jours. Fénelon trouvait à ce vieux langage « je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné » (3). «Ne vous offensez pas des hiatus, écrivait naguère un maître en élégance(4), glissez... | |
| French poetry - 1883 - 648 pages
...Ronsard, dans une harmonie juste, brillante et délicate; prenant à notre langue du xvi° siècle «ce je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné > que regrettait son frère en Homère, Fénelon. C'est ainsi qu'il créa une langue qui est, à peu... | |
| Gustave Merlet - French literature - 1883 - 602 pages
...Marot, Amyot et le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués et les plus sérieux. Car il avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et dépassionné. » Cette protestation fait grand honneur à un goût éminemment libéral, et l'on ne... | |
| Émile Auguste Étienne Martin- Deschanel - French literature - 1883 - 458 pages
...Fénelon regrette « le vieux langage » de Marot, d'Amyot, du cardinal d'Ossat, trouvant qu'il « avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné », et souhaitant qu'on remonte parfois à ces sources rajeunissantes. Je pourrais bien nommer aussi... | |
| Alfred Rambaud - France - 1887 - 674 pages
...retrouvons dans Marot, dans Amyot , dans les ouvrages les plus enjoués et les plus sérieux. Il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné... Je voudrais autoriser tout terme qui nous manque, et qui a un son doux, sans danger d'équivoque. »... | |
| Charles Augustin Sainte-Beuve - 1884 - 486 pages
...bon gré à M. de Cambrai (Fénelon) d'avoir dit que ce langage se fait regretter, parce qu'il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné. N'est-ce pas là une belle description, et n'admirez-vous pas cet homme, qui a toujours des termes... | |
| Arsène Darmesteter, Adolphe Hatzfeld - French language - 1889 - 720 pages
...celle du 31 mai «752. 3. Cf. la page de Brantôme ciWe les Alorceaux choisis, p. 69 rieux ; il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné *. » Ce jugement est plus exact pour Marot et Amyot que pour le cardinal d'Ossat. Son style est périodique... | |
| A. Chauvin, Georges Le Bidois - French literature - 1891 - 506 pages
...langage. L'élégant Fénélon lui-même regrettait quelquefois l'idiome de nos pères. Il y trouvait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif, de passionné. On doit avouer en effet que les privilèges, ou plutôt les licences du vieux français,... | |
| Paul Janet - Authors, French - 1892 - 226 pages
...Amyot, dans le cardinal d'Ossat, dans les ouvrages les plus enjoués et les plus sérieux. Il avait je ne sais quoi de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné. » Fénelon n'a pas nommé Rabelais et Montaigne; nul doute qu'il n'ait pensé à ces auteurs. Fénelon... | |
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