J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. La Fontaine et tous les fabulistes; ou, La Fontaine comparé avec ses modèles ... - Page 3by Jean de La Fontaine, Marie-Nicolas-Silvestre Guillon - 1803Full view - About this book
| Jean de La Fontaine - 2001 - 134 pages
...les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints. L'âne vint à son tour et dit -J'ai souvenance Qu'en un...tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. À ces mots, on cria haro sur le baudet. Un loup quelque... | |
| Jean Castarède - 2004 - 286 pages
...dire de chacun, étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance 50 Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion,...tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net » 55 A ces mots on cria haro sur le baudet Un loup, quelque... | |
| Jörn Albrecht - Linguistics - 2005 - 330 pages
...das schlimmste. Uns interessiert hier jedoch nicht die Moral, sondern die Argumentation des Esels: La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pre la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parier net.68 Zunächst erzählt... | |
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