J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. La Fontaine et tous les fabulistes; ou, La Fontaine comparé avec ses modèles ... - Page 3by Jean de La Fontaine, Marie-Nicolas-Silvestre Guillon - 1803Full view - About this book
| French language - 1835 - 426 pages
...l'âne dans la fable des animaux malades de la peste est un trait fin d'hyperbole en diminuant : L'âne vint à son tour, et dit : j'ai souvenance Qu'en un...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Virgile fait un hyperbole en augmentant, lorsqu'il dit de l'amazone Camille : Elle étoit enduicie... | |
| Pierre Alexandre Lemare - French language - 1835 - 1132 pages
...composés de ad, qui, devant le second mot commençant par un c dur, se change en ac. La faim, Voaxuion, l'herbe tendre, et je pense, Quelque diable aussi...poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. LA F. 7, , Lt W hooDeor poor vons en voyant vos ouOctiptr le loisirs des laquais et des pages. Mais... | |
| Jean de La Fontaine - 1836 - 530 pages
...1 herbe tendre , et , je pense , Quelque diaLie tussi me poussant , Je tondis de ce pré la laigenr de ma langue. Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net A ces mots ou cria harc sur le baudet. ,Un lonP > quelque pen «1ère , prouva par sa harangne Qu'il falloit dévouer... | |
| Jean de La Fontaine - 1836 - 372 pages
...les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, An dire de chacun étaientde petits saints. L'âne vint à son tour , et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant , v. La faim , l'occasion , l?herbe tendre , et jeppnse, Je n'en avais nul droit , puisqu'il faut parler... | |
| Jean de la Fontaine - Aesop's fables - 1838 - 486 pages
...les gens querelleurs, jusqu'aux simples matins. Au dire de chacun , étoient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un...n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler net. Asces mots , on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il falloit... | |
| Jean de La Fontaine - Animals - 1838 - 394 pages
...mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance 2 Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion,...tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots, on cria haro3 sur le baudet. Un loup, quelque... | |
| Jean-François de La Harpe - Bible - 1839 - 434 pages
...circonstances sont faites pour atténuer sa faute, qu'il semble vouloir aggraver si bonnement ? En im pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Et ce cri qui s'élève : Manger l'herbe d'autrui t L'herbe d' autrui ! comment tenir à ces traits-là... | |
| Jean de La Fontaine - 1840 - 724 pages
...les gens querelleurs, jusqu'aux simples matins , Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'âne / - . / . ) * avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots , on cria haro sur le baudet. L~n loup, quelque... | |
| Patrice-François-Marie Cruice - Epic poetry - 1840 - 406 pages
...flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion,...tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. » A ces mots, on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque... | |
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