A peine as-tu parlé qu'elle-même s'y place. Mais, moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur. Pour mes péchés, je crois, fit devenir rimeur, Dans ce rude métier où mon esprit se tue. En vain, pour la trouver, je travaille et je sue ; Souvent j'ai... Oeuvres - Page 34by Nicolas Boileau Despréaux - 1821Full view - About this book
| Nicolas Boileau, Nicolas Boileau Despréaux, Charles Louandre - 1886 - 548 pages
...sans qu'un long détour t'arrête, ou t'embarrasse, A peine as-tu parlé, qu'elle-même s'y place. Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur,...rimeur, Dans ce rude métier où mon esprit se tue, '• VAB. M. Molière, dans les premières éditions ; if. de Molière, dans celles de 1675-1713. *... | |
| Victor Delaporte - Poetry - 1888 - 422 pages
...il a consacré une satire entière à exhaler sa bile rimée contre les difficultés de la rime : " Dans ce rude métier où mon esprit se tue, " En vain,...je travaille et je sue, " Souvent, j'ai beau rêver (4) du matin jusqu'au soir, " Quand je veux dire blanc, la quinteuse dit noir. " Quand je veux d'un... | |
| Provencʹal philology - 1890 - 648 pages
...Avec le souci de la langue, il a celui de la versification : il s'inquiète incessamment de la rime : Dans ce rude métier où mon esprit se tue, En vain, pour la trouver, je travaille et je sue. Ce qui le tourmente, c'est qu'il s'acharne à la mettre d'accord avec la raison, à concilier l'expression... | |
| Théodore Faullain de Banville - French language - 1891 - 342 pages
...peine as-tu parlé qu'elle-même s'y place. Mais moi qu'un vain caprice, une bizarre humeur Pour nies péchés, je crois, fit devenir Rimeur : Dans ce rude...sue. Souvent j'ai beau rêver du matin jusqu'au soir : Quand je veux dire blanc, la quinteuse dit noir. Si je veux d'un galant dépeindre la figure, Ma... | |
| Théodore Faullain de Banville - French language - 1891 - 356 pages
...Et, sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse, A peine as-tu parlé qu'elle-même s'y place. Mais moi qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchés, je crois, fit devenir Rimcur : Dans ce rude métier où mon esprit se tue, En vain pour la trouver je travaille et je sue.... | |
| Nicolas Boileau Despréaux - 1892 - 336 pages
...qu'elle-mesme s'y place. Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchez, je croi, fit devenir rimeur, Dans ce rude métier, où mon...trouver, je travaille et je sue. Souvent j'ai beau réver du matin jusqu'au soir, Quand je veux dire blanc, la quinteuse dit no1r. Si je veux d'un galant... | |
| Gustave Merlet - French literature - 1894 - 752 pages
...l'École des femmes, il ne craignait point de nous confier ingénument les embarras de sa propre Muse : Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchés, je crois, fît devenir rimeur, Dans ce rude métier où mon esprit se tue, En vain pour la trouver je travaille... | |
| Nicolas Boileau Despréaux - 1894 - 262 pages
...Et, sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse; A peine as-tu parlé qu'elle-même s'y place. Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchés, je croîs, fit devenir rimeur, Dans ce rude métier où mon esprit se tue, En vain pour la trouver je... | |
| Nicolas Boileau Despréaux - 1895 - 336 pages
...Et, sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse*, A peine as-tu parié qu'elle-même s'y place. Mais, moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchés, je croîs, fit devenir rimeur, 10 1. Beaucoup d'éditions rappellent ici le signatnm présente nota...... | |
| Nicolas Boileau Despréaux - 1898 - 368 pages
...sans qu'un long détour t'arrête ou t'embarrasse*, A peine as-tu parlé, qu'elle-même s'y place. Mais moi, qu'un vain caprice, une bizarre humeur, Pour mes péchés, je crois, fit devenir rimeur, 1. L'auteur du Bourgeois gentilhomme, représenté il est vrai quelques années plus tard, pouvait... | |
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