Nous avons beau enfler nos conceptions, au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Seventeenth Century French Readings - Page 220edited by - 1915 - 382 pagesFull view - About this book
| Alexandre Rodolphe Vinet - 1856 - 396 pages
...nature. Nulle « idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos « conceptions au delà des espaces imaginables : « nous n'enfantons que des atomes,...notre imagination se « perde dans cette pensée. « Que l'homme étant revenu à soi, considère ce « qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde... | |
| Victor Cousin - 1857 - 596 pages
...conceptions ait de/à de* espaças iiiuiyinnblcs, nous n'enfantons que dus atomes au prix de la realité des choses : c'est une sphère infinie dont le centre...que notre imagination se perde dans cette pensée. (P. 348.) Que l'homme étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se... | |
| Pietro Giordani - 1857 - 452 pages
...nature. Nulle idée n'approche do l'élendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions ; nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C'est une sphére infinie, doni le centre est parlotti , la circonference nulte pari. Enfin c'est un des plus... | |
| Victor Cousin - 1857 - 596 pages
...la terre lui puroisse un point au prix Au vaste tour que cet astre (le soleil)de>it. « P. 297. — «Nous n'enfantons que des atomes. au prix de la réalité des choses. • Ibld. — « Considère ce qu'il est au prix de ce qui est1. ° Ibid. Profexglon. faire profession... | |
| Adolf Portmann, Rudolf Ritsema - Religion - 1977 - 496 pages
...athées.18 Toutefois, c'est certainement un cri du cœur que cette exclamation évoquant le monde comme « une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part». Car dans l'édition critique de Tourneur (Paris, 1941) on voit que Pascal avait d'abord écrit : «... | |
| Jean-Louis Gardies - Mathematics - 1984 - 152 pages
...la limite. C'est, selon la formule célèbre sur laquelle il convient maintenant de revenir 44, « une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part ». Mais le nouveau paradigme ainsi résumé est à sa manière signe cosmologique de l'existence de... | |
| Henri Gouhier - 1986 - 272 pages
...puis barré (15). Pour se connaître, l'homme doit commencer par se situer dans un monde qui est « une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part » (16) ; aussi ne disons pas seulement dans l'univers mais dans «une infinité d'univers» (17).... | |
| Giorgio Orelli - Literary Criticism - 1990 - 108 pages
...de la nature. Nulle idèe n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infime dont le centre est partout, la circonférence nulla part. Enfìn c'est le plus grand caractère... | |
| Georges Canguilhem - Life (Biology) - 1992 - 260 pages
...connaître le tout sans connaître particulièrement les parties. Et lorsqu'il définit l'univers comme « une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part », Pascal tente paradoxalement, par l'emploi d'une image empruntée à la tradition théosophique,... | |
| Laurent Van Eynde - Ontology - 1993 - 156 pages
...ces traits dont il a le secret, définit mieux que quiconque le fit avant lui ce monde moderne : « C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part » (id.). Considérant les étendues infinies d'un univers qu'un peu plus d'un siècle de modernité... | |
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