Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si... L'Université catholique - Page 4201844Full view - About this book
| René Descartes, Etienne Gilson - Science - 1987 - 520 pages
...penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je...que toutes les plus extravagantes suppositions des 20 sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule,... | |
| Harald Weinrich - Authors and readers - 1989 - 310 pages
...que tout était faux, il fallait 25 nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense donc je suis,...sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je... | |
| Raymond Duval - Philosophy - 1990 - 228 pages
...Méditations, Descartes ne peut retrouver la même vérité sans qu'une inquiétude se glisse : > Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je...sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler... >, >Je suis, j'existe : cela est certain ; mais combien de temps ? > DESCARTES, op. cil., I, p. 603,... | |
| Jean-Pierre Cavaillé - Philosophy - 1991 - 366 pages
...«cogito»: «Qui cogitando somniol Et somniando cogito...», Monumentum desultoria, Leiden, 1655, p. 152. pense donc je suis, était si ferme et si assurée,...sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler...» (ibid.). En projetant partout le non-être, le je rencontre sa propre évidence ontologique: «je pouvais... | |
| André Beauchamp - Economic development - 1993 - 228 pages
...penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose : et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme (...) je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie... | |
| Tsimaratos, P. Leuprecht, J. Schwietzke - Political Science - 1996 - 1278 pages
...la théorie du contrat 'loi des parties' parlent couramment de 'l'autonomie de la volonté' . 25 'Et remarquant que cette vérité: Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je... | |
| Danielle Riverin-Simard - Employees - 1996 - 490 pages
...moi, du moins, qui pensais cela, je ne fusse pas quelque chose ; donc, moi qui pense, j'existe... Et remarquant que cette vérité « je pense, donc je suis », était si ferme et assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler,... | |
| Sylvianne Rémi-Giraud, André Roman - French language - 1998 - 404 pages
...qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l'argile1. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je...sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie, que... | |
| Leonel Franca - 1999 - 290 pages
...penser que tout était faux, il fallait nécessairement que mói qui lê pensais fusse quelque chose; et remarquant que cette vérité: je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes lês plus extravagantes suppositions dês sceptiques n'étaient pás capables de 1'ébranler. je jugeai... | |
| André Robinet - Philosophy - 1999 - 454 pages
...et ouvre à la formule qui condense « sans scrupule », ce qui résulte de cette persuasion : « et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée. . . » (VI, 32. 19). Irions-nous sans autre précision de la persuasion à la vérité? Certes non,... | |
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