L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim , l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il... A practical grammar of French rhetoric - Page 266by Gabriel Surenne - 1846Full view - About this book
| Jean de La Fontaine - 1826 - 520 pages
...les gens querelleurs, jusqu'aux simples matins, An dire de chacun , étoicut de petits saints. L'Ane vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un...aussi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur tic ma langue ; Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria ham sur le baudet.... | |
| Jean de La Fontaine - 1826 - 628 pages
...pré de moines passant , La faîm , l'occasion , l'herbe tendre , et , je pense , Quelque diable auiii me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue -, Je n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque... | |
| Jean de La Fontaine - 1828 - 370 pages
...simples mâtins, Au dire de chacun, étoient de petits saints. L'âne vint à son tour , et dit : J 'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim...et , je pense , Quelque diable aussi me poussant, .le tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler net.... | |
| C. de Méry - Proverbs - 1828 - 544 pages
...Fontaine exprime si naïvement dans le discours de l'âne de la fable des animaux malades de la peste. La faim , l'occasion , l'herbe tendre , et , je pense , Quelque diable aussi me poussant. C'est ce que l'on exprime également par ces vers : Plus d'une probité sujeHc à caution , Par l'épreuve... | |
| Jean de La Fontaine - 1829 - 364 pages
...Tons les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun , étoient de petits saints. L'âne vint à son tour , et dit : J'ai souvenance...tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loap, quelque... | |
| Friedrich Melchior Freiherr von Grimm - Encyclopedists - 1830 - 534 pages
...malades de la peste (2). L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moine passant , La faim , l'occasion, l'herbe tendre , et,...poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. (1) Delisle de Sales. Grimtn avait déjà fait la même distinction des trois homonymes. Voir page... | |
| François Thurot - Philosophy - 1830 - 486 pages
...la confession de l'Ane, dans la fable des Animaux malades de la peste : , J'ai souvenance Qu'en an pré de moines passant , La faim , l'occasion , l'herbe tendre , et je pense , Quelque diable anssi me poussant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langne. Je n'en avais nnl droit, puisqu'il... | |
| Friedrich Melchior Freiherr von Grimm - Encyclopedists - 1830 - 836 pages
...est difficile qu'un pareil choix ne rappelle pas un peu la fable des Animaux malades de la peste (2). L'âne vint à son tour, et dit : « J'ai souvenance Qu'en un pré de moine passant, La faim , l'occasion, l'herbe tendre , et, je pense, Quelque diable aussi me poussant,... | |
| William Bentley Fowle - French language - 1832 - 296 pages
...Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étoient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance...tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque... | |
| Voltaire - 1832 - 590 pages
...Fontaine est, au fond, celle de l'âne dans la fable admirable des Animaux malades de la peste ' • • L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance...La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Qnelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'eu avais nul droit,... | |
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