 Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il...  Oeuvres - Page 85by Jean de La Bruyère - 1820 - 416 pagesFull view - About this book
 | Napoléon Maurice Bernardin - French literature - 1891 - 424 pages
...légèrement ; il semble craindre de fouler la terre : il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent ; il n'est jamais du nombre de ceux...derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit,et il se retire si on le regarde. Il n'occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va... | |
 | vicomte Hervé de Broc - French literature - 1898 - 316 pages
...oppose l'image du pauvre diable : « Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec... il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n'être point vu... il se met à peine sur le bord d'un siège... il parle bas, il articule mal... » (1) Des biens de fortune.... | |
 | Gaston Douay - French language - 1901 - 320 pages
...marche les yeux 10 baissés,7 et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de 8 ceux qui forment un cercle pour discourir ; il se...derrière celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit,9 et il se retire si on le regarde. Il n'occupe point de lieu, il ne tient point de place ; 10... | |
 | Léo Claretie - French literature - 1905 - 688 pages
...il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n'ose pas les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux...le regarde. Il n'occupe point de lieu, il ne tient pas de place ; il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n'être point vu,... | |
 | University of Ottawa - French-Canadian literature - 1900 - 960 pages
...légèrement ; il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent ; il n'est jamais du nombre de ceux...qui parle ; recueille furtivement ce qui se dit, et se retire si on le regarde ; il n'occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules... | |
 | Régis Michuad - French language - 1910 - 456 pages
...légèrement, il semble craindre de fouler la terre ; il marche les yeux ' baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux...recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire ' 5 si on le regarde. Il n'occupe point de lieu, il ne tient point de place ; il va les épaules serrées,... | |
 | Albert Schinz, Helen Maxwell King - French language - 1915 - 400 pages
...légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux...un cercle pour discourir; il se met derrière celui 10 qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde. Il n'occupe point... | |
 | Albert Schinz, Helen Maxwell King - French language - 1915 - 408 pages
...légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux...un cercle pour discourir; il se met derrière celui 10 qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde. Il n'occupe point... | |
 | John Earle - Character - 1920 - 218 pages
...craindre de fouler la terre; il marche les yeux baisses, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. II n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir; il se met derriere celui qui parle, recueille furtivement ce qui se dit, et il se retire si on le regarde. II... | |
 | Edmond Estève, E. Guirand, René Harmand - French literature - 1921 - 516 pages
...légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever, sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux...va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur sfcs yeux pour .n'être point vu; il se replie et se renferme dans son manteau : il n'ya point de rues... | |
| |
