| Gustave Merlet - French language - 1881 - 672 pages
...qui escoute, qu'il n'aye aulcune souvenance des mots. Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche*; un parler succulent et nerveux, court et serré; non tant délicat et peigné, comme véhément et brusque '; plustost difficile qu'ennuyeux; esloingné... | |
| France - 1882 - 476 pages
...copié ce passage de Montaigne, qu'il cherchait à imiter : « Le parler que j'aime est le parler simple et « naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler « succulent et nerveux, court et serré, éloigné « d'affectation et d'artifice , déréglé , décousu et « hardi ; chaque lopin y fasse... | |
| Eugène Bernard (professor at the Sorbonne.) - 1883 - 648 pages
...quand même les autres seraient allemands (3). » Avant l'auteur des Essais il veut « un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné que véhément et brusque, plus difficile qu'ennuyeux, éloigné de l'affectation,... | |
| Marc Monnier - Comparative literature - 1885 - 516 pages
...peu de folie, qui ne veut avoir plus de sottise (1)... Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré ; non tant délicat et peigné comme véhément et brusque... plutôt difficile qu'ennuyeux ; éloigné d'affectation,... | |
| François Guizot - France - 1887 - 594 pages
...détraqué qu'il est ; je me laisse aller comme je me trouve. Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné que véhément et brusque, plutôt difficile qu'ennuyeux, éloigné d'affectation,... | |
| François Guizot - France - 1887 - 600 pages
...détraqué qu'il est ; je me laisse aller comme je me trouve. Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné que véhément et brusque, plutôt difficile qu'ennuyeux, éloigné d'affectation,... | |
| Jacques Demogeot - French literature - 1889 - 576 pages
...qu'il n'ait aucune souvenance des mots. » Aussi le langage de Montaigne est-il « un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux,, court et serré, non tant délicat et peigné que véhément et brusque, plus difficile qu'ennuyeux, éloigné de l'affectation,... | |
| François Marcillac - 1890 - 258 pages
...l'a peint luimême on ne peut mieux en disant : « Le parler que « j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier • qu'à la bouche; un...parler succulent et nerveux, court « et serré, non tant délicat et peigné que véhément et « brusque, plutôt difficile qu'ennuyeux, esloigné d'affec«... | |
| Maxime Lanusse - French language - 1893 - 500 pages
...fait profession de dédaigner les finesses de Fart ! « Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné, comme véhément et brusque, plutôt difficile qu'ennuyeux, éloigné d'affectation,... | |
| Michel de Montaigne - 1893 - 356 pages
...celuy qui escoute, qu'il n'aye aucune souvenance des mots. Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche; un parler succulent et nerveux, court et serré; non tant delicat et peigné, comme vehement et brusque : HÎWC demum sapiet dictio, quœ feriet i ; plustost... | |
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