| Charles Renouvier - First philosophy - 1901 - 506 pages
...pense, je conclus fort bien que mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense, ou une substance dont toute l'essence, ou la nature, n'est que de penser. El quoique peut-être, ou plutôt certainement (comme je le dirai tantôt), j'aie un corps auquel je... | |
| Alfred Binet - Mind and body - 1905 - 360 pages
...où il soit, mais qu'il ne peut pas feindre qu'il ne pense pas », en conclut que son esprit est « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est...d'aucun lieu, ni ne dépend d'aucune chose matérielle »; bref, que « l'âme est entièrement distincte du corps » *. Examinons donc dans quelle mesure... | |
| Alfred Binet, Henri Étienne Beaunis, Larguier Des Bancels, Théodore Simon, Henri Piéron - Philosophy - 1905 - 722 pages
...où il soit, mais qu'il ne peut pas feindre qu'il ne pense pas », en conclut que son esprit est « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a pas besoin d'aucun lien, ni ne dépend d'aucune chose matérielle », bref, que « l'âme est entièrement... | |
| Albert Schinz, Helen Maxwell King - French language - 1915 - 400 pages
...que j'avais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été, je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence...penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne 30 dépend d'aucune chose matérielle; en sorte que ce moi, c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis... | |
| Albert Schinz, Helen Maxwell King - French language - 1915 - 408 pages
...que j'avais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été, je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence...penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne 30 dépend d'aucune chose matérielle; en sorte que ce moi, 1 Ce mot est peut-être encore plus connu... | |
| Louis Dimier - 1917 - 334 pages
...je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été ». Que conclure de là, sinon que je suis « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser » ? « Qu'est-ce donc que je suis ? dit-il encore. Une chose qui pense, c'est-à-dire une chose qui... | |
| Jacques Chevalier - Descartes, Rene - 1921 - 408 pages
...seul Cogito, la seule expérience de notre moi en tant que distinct du corps, nous permet de conclure que ce moi, « c'est-à-dire l'âme, par laquelle je suis ce que je suis », ne saurait périr avec le corps. Cette conclusion, Descartes l'appuie d'une démonstration très... | |
| Louis Launay - 1923 - 140 pages
...Descartes dans les mémoires, c'est : « Je pense, donc je suis », avec son interprétation: «je suis une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser.... En sorte que ce Moi, c'est-à-dire l'Ame, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte... | |
| Alcuin Miliait - 1923 - 640 pages
...erço sum. Répondant au contraire par avance à l'objection de Nietzsche, Descartes déclare le moi « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser ». On ne peut dire plus clairement. Les certitudes de Descartes sont certainement les relations de... | |
| René Descartes, Étienne Gilson - Science - 1925 - 530 pages
...parce qu'il lui semblerait absurde qu'elle fût la pensée de rien ; mais elle est la pensée d' « une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser ». C'est précisément parce que la pensée saisie par le Cogito est une chose, que le jugement d'existence... | |
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