Histoire de l'esprit humain ; ou, Memoires secrets et universels de la republique des lettres, Volumes 11-12Haude et Spener, 1767 |
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... yeux du Public , de la Cour , Leur faire à la faveur de tes bluettes folles , Goûter comme bons mots , tes quolibets frivoles . Ils firent là ce qu'on ne voit plus faire A coups de pierre . Pan & Syrinx . A quel ufage où foit mis l ...
... yeux du Public , de la Cour , Leur faire à la faveur de tes bluettes folles , Goûter comme bons mots , tes quolibets frivoles . Ils firent là ce qu'on ne voit plus faire A coups de pierre . Pan & Syrinx . A quel ufage où foit mis l ...
Page 26
... dé- daigné , qui veut flêchir fa maitreffe ? Arrête fugitive : hé quoi fuis - je à tes yeux , Un tigre dévorant , un monftre furieux ? § . VI . SAINT EVREMONT . · Je paffe 26 HISTOIRE Plus j'examine la traduction de Segrais, & ...
... dé- daigné , qui veut flêchir fa maitreffe ? Arrête fugitive : hé quoi fuis - je à tes yeux , Un tigre dévorant , un monftre furieux ? § . VI . SAINT EVREMONT . · Je paffe 26 HISTOIRE Plus j'examine la traduction de Segrais, & ...
Page 27
... Du beau feu qui t'anime , & qui te rend fi belle : Mais il brule en tes yeux , & brule dans mon cœur ; Il caufe te beauté comme il fait ma langueur . 1 presque tous excellens . Mr. le Clerc 11 qui DE L'ESPRIT HUMAIN . 272.
... Du beau feu qui t'anime , & qui te rend fi belle : Mais il brule en tes yeux , & brule dans mon cœur ; Il caufe te beauté comme il fait ma langueur . 1 presque tous excellens . Mr. le Clerc 11 qui DE L'ESPRIT HUMAIN . 272.
Page 54
... yeux de Rodrigue : L'Academie en corps a beau le cenfurer ; Le public révolté s'obstine à l'admirer . 9 Et parmi tant d'auteurs , je veux bien l'avouer , Apollon en connoît qui te peuvent louër , Oui , je fais qu'entre ceux , qui t ...
... yeux de Rodrigue : L'Academie en corps a beau le cenfurer ; Le public révolté s'obstine à l'admirer . 9 Et parmi tant d'auteurs , je veux bien l'avouer , Apollon en connoît qui te peuvent louër , Oui , je fais qu'entre ceux , qui t ...
Page 59
... yeux , Et qu'il n'est point de Roi , s'ils font dignes de l'être , Qui , fur leur Trone affis , n'enviaffent peut - être Au deffus de leur gloire un naufrage élevé Que Rome & quarante ans ont à peine achevé . Quand on fait parler , fur ...
... yeux , Et qu'il n'est point de Roi , s'ils font dignes de l'être , Qui , fur leur Trone affis , n'enviaffent peut - être Au deffus de leur gloire un naufrage élevé Que Rome & quarante ans ont à peine achevé . Quand on fait parler , fur ...
Common terms and phrases
affez ainfi auffi auroit auteur avoient avoit ayent beau Boileau c'eft c'eſt c'étoit caufe Charron chofes Cinna cœur comédies compofé confidérable connoiffance connoître Corneille Crebillon critique deffus Despréaux Dieu difoit dire écrit efprit eftimé enfuite eſt étoient étoit fage faifoit fang fans favant favoir fcéne feconde femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fimple fociété foible foient foin foit font Fontenelle fous fouvent François Françoiſe ftile fublime fuis fuivi fujet gens goût homme illuftre j'ai jamais Janfeniftes Jefuites jufte l'Abbé l'Abbé d'Olivet l'ame l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lettres Loix Lucain Lutrin Mahomet maniere ment Mithridate Moliere Montesquieu mort n'eft n'eſt néceffaire non-feulement paffage paffer paffion parler paroiffent paroît penfer perfonne perfuadé philofophe pieces plaifir plufieurs poëfie poëme poëte poffible Port-Royal pouvoit premiere puiffe Quinaut Racine raifon refpect refte rien romans Rouffeau s'eft ſes talens théatre Thomas Corneille toûjours tragédie Voltaire
Popular passages
Page 72 - Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
Page 315 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 233 - C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 121 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie...
Page 312 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 187 - La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 87 - Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
Page 315 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 285 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Page 303 - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde , Vous êtes les maîtres du monde . Votre gloire nous éblouit: Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.* L'effort d'une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand.