Manuel de littérature française: comprenant: 10 des notices biographiques et littéraires; 20 des oeuvres ou morceaux choisis de chaque auteur; 30 des notes explicatives; 40 un questionnaire détaillé pour chaque auteur, Volume 10 |
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... acquitter et qu ' ils ne le perdissent en la presse , ils se lierent par les freins de
leurs chevaux tous ensemble et mirent le roy leur seigneur tout devant pour
mieux accomplir son desir ; et ainsi s ' en allerent sur leurs ennemis . XVI°
SIÈCLE .
... acquitter et qu ' ils ne le perdissent en la presse , ils se lierent par les freins de
leurs chevaux tous ensemble et mirent le roy leur seigneur tout devant pour
mieux accomplir son desir ; et ainsi s ' en allerent sur leurs ennemis . XVI°
SIÈCLE .
Page 14
Enfin Pantagruel impatienté lui dit : " Dea , mon amy , ne sçavez vous parler
Françoys ? — Si fait , tres bien , Seigneur , repondit le compagnon , Dieu mercy ,
c ' est ma langue naturelle et maternelle . " La gloire du XVIe siècle est
Montaigne ...
Enfin Pantagruel impatienté lui dit : " Dea , mon amy , ne sçavez vous parler
Françoys ? — Si fait , tres bien , Seigneur , repondit le compagnon , Dieu mercy ,
c ' est ma langue naturelle et maternelle . " La gloire du XVIe siècle est
Montaigne ...
Page 17
XVII SIÈCLE . CHAPITRE I . MALHERBE ( 1556 - 1628 ) . STANCES À DU
PERRIER . — DESCARTES ( 1596 - 1650 ) . DISCOURS SUR LA MÉTHODE .
MALHERBE . Ainsi donc nous avons vu la langue se dégrossir peu à peu . Elle s
' est ...
XVII SIÈCLE . CHAPITRE I . MALHERBE ( 1556 - 1628 ) . STANCES À DU
PERRIER . — DESCARTES ( 1596 - 1650 ) . DISCOURS SUR LA MÉTHODE .
MALHERBE . Ainsi donc nous avons vu la langue se dégrossir peu à peu . Elle s
' est ...
Page 21
... consistait qu ' en trois ou quatre maximes dont je veux bien 30 vous faire part .
La première était d ' obéir aux lois et aux coutumes de mon pays , retenant
constamment la religion en laquelle Dieu m ' a fait la grâce d ' être XVIIE SIÈCLE
. 21.
... consistait qu ' en trois ou quatre maximes dont je veux bien 30 vous faire part .
La première était d ' obéir aux lois et aux coutumes de mon pays , retenant
constamment la religion en laquelle Dieu m ' a fait la grâce d ' être XVIIE SIÈCLE
. 21.
Page 26
A lire ces Pensées sans savoir le nom de l ' auteur , on croirait volontiers
entendre un écrivain du XIXe siècle , tant il est moderne , mais un écrivain du
plus beau génie . Le style est admirable , plein d ' éclat , vif , alerte , expressif au
plus haut ...
A lire ces Pensées sans savoir le nom de l ' auteur , on croirait volontiers
entendre un écrivain du XIXe siècle , tant il est moderne , mais un écrivain du
plus beau génie . Le style est admirable , plein d ' éclat , vif , alerte , expressif au
plus haut ...
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Common terms and phrases
arrive assez avant avez beau belle C'était cent chercher chère chevaux chose chrétiens ciel Citez corps côté coup cour d'abord d'être demande dernier devant Dieu dire donne écrit employé enfants enfin esprit faisait Félix femme fera fille fils fond force forme française French gens Grèce Harpagon haut homme idée j'ai JACQUES jette jeune Joas jour juge l'autre l'homme l'un laisser langue lettres Ligne livre loin Madame main maître ment mère mieux monde monsieur montre mort n'avait n'en nature Notes nouvelle nuit ouvrages parler passé Paul pauvre pays peine pensée père petite peuple pieds plein poète Polyeucte porte premier présent pris qu'à qu'un Quelles QUESTIONS raison regarde reste rien s'il sais sang SCÈNE Seigneur semble sens sentiments serait seul siècle songe sort souvent sujet terre tête tombe traits trouve vérité veut veux vient vive voilà voyez vrai yeux
Popular passages
Page 27 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 21 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire...
Page 197 - Tertullien * , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps: il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes.
Page 65 - Ah ! c'est moi ! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde.
Page 65 - ... cher ami ! on m'a privé de toi; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support , ma consolation , ma joie : tout est fini pour moi , et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi , il m'est impossible de vivre. C'en est fait ; je n'en puis plus; je me meurs; je suis mort; je suis enterré.
Page 126 - Le maréchal, après avoir lu, dit au Roi : ' Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.
Page 18 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rosé elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page 102 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 163 - Ma fille. En achevant ces mots épouvantables, Son Ombre vers mon lit a paru se baisser. Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser. Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux, Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 138 - LE SAVETIER ET LE FINANCIER. Un savetier chantait du matin jusqu'au soir: C'était merveille de le voir, Merveille de l'ouïr; il faisait des passages, Plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin, au contraire, étant tout cousu d'or, Chantait peu, dormait moins encor: C'était un homme de finance.