Œuvres de P.L. Courier: pamphlets et lettres politiques |
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... pris une forme nou- velle . Et où en serait - on ? que deviendrait le monde , si chaque âge respectait , révérait , consacrait , à titre d'ancienneté , tout œuvre des âges passés , n'osait toucher à rien , défaire ni mouvoir quoi que ce ...
... pris une forme nou- velle . Et où en serait - on ? que deviendrait le monde , si chaque âge respectait , révérait , consacrait , à titre d'ancienneté , tout œuvre des âges passés , n'osait toucher à rien , défaire ni mouvoir quoi que ce ...
Page 76
... attendrai , dit l'abbé de Bernis au ministre qui lui criait : Vous n'aurez rien , et le chassait , le poussait dehors par les épaules . J'en sais qui sur cela eussent pris leur parti , cherché quelque moyen de se 76 LETTRES.
... attendrai , dit l'abbé de Bernis au ministre qui lui criait : Vous n'aurez rien , et le chassait , le poussait dehors par les épaules . J'en sais qui sur cela eussent pris leur parti , cherché quelque moyen de se 76 LETTRES.
Page 77
pamphlets et lettres politiques Paul-Louis Courier. eussent pris leur parti , cherché quelque moyen de se passer de Monseigneur , de vivre par eux - mêmes , comme le cocher de fiacre : La Cour me blâme , je m'en ... ; c'est - à - dire ...
pamphlets et lettres politiques Paul-Louis Courier. eussent pris leur parti , cherché quelque moyen de se passer de Monseigneur , de vivre par eux - mêmes , comme le cocher de fiacre : La Cour me blâme , je m'en ... ; c'est - à - dire ...
Page 83
... pris des mesures pour la sûreté de l'État : les ordres sont donnés ; toute la police d'Alle- magne est à la poursuite du docteur , avec un prix de cent mille florins à qui le livrera mort ou vif , et l'on attend à chaque moment la ...
... pris des mesures pour la sûreté de l'État : les ordres sont donnés ; toute la police d'Alle- magne est à la poursuite du docteur , avec un prix de cent mille florins à qui le livrera mort ou vif , et l'on attend à chaque moment la ...
Page 89
... pris . Essayez un peu d'employer , avec des gens qui ont dîné chez M. Pasquier , le syllogisme et l'enthymème . Je vous donne toutes les figures de Quintilien , tous les tropes de Dumarsais et tout le sublime de Longin ; allez attaquer ...
... pris . Essayez un peu d'employer , avec des gens qui ont dîné chez M. Pasquier , le syllogisme et l'enthymème . Je vous donne toutes les figures de Quintilien , tous les tropes de Dumarsais et tout le sublime de Longin ; allez attaquer ...
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Common terms and phrases
affaire Allusion Ambillou amis arpens arrondissement de Tours Beaune Bonaparte bonhomme Bourgeau brochure c'est-à-dire cent Chambord chose commune condamné coupe Cour courtisans curé d'autres d'Azai d'Indre-et-Loire danser Decazes députés Dieu dire discours dit-il duc de Bordeaux écrit édition enfans eût famille femme filles François Ier gendarmes gens Gouvernement guerre homme honnêtes j'ai j'en jamais jeune jour journal juges l'accusation l'auteur l'édition là-dessus laboureur Larçai LETTRE Louis Louis XVIII Luynes m'en maire de Véretz ment Messieurs mieux ministres mœurs monde Monsieur morale publique n'ai n'en Napoléon Ier noble noblesse outragé pamphlet Pamphlet des Pamphlets parler paroles passe PAUL-LOUIS COURIER payer pays paysan pense père Père Canaye personne peuple police préfet président prêtres prince prison procès procureur public raison rédacteur Révolution rien s'il sage saint Saint-Avertin Sainte-Pélagie sais serait seul sieurs soldats sorte terre tion Tours trouve Véretz veut vigneron vilains Villèle Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 263 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 403 - Je serais la mouche du coche, qui se passera bien de mon bourdonnement. Il va, mes chers amis, et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.
Page 385 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. « Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là ? — Oui, général. — Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? — Oui, général. — Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. — Ah! général, répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Page 215 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 37 - Mon. taigne qui le raconte. Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être, Il ne faut pas devancer son siècle. Sous Louis XIV, on découvrit qu'un paysan était un homme, ou plutôt cette découverte, faite depuis longtemps dans les cloîtres par de jeunes religieuses, alors seulement se répandit, et d'abord parut une rêverie de ces bonnes sœurs, comme nous l'apprend La Bruyère.
Page 155 - Là, tout le monde sert ou veut servir. L'un présente la serviette, l'autre le vase à boire. Chacun reçoit ou demande salaire, tend la main, se recommande, supplie. Mendier n'est pas honte à la Cour : c'est toute la vie du courtisan.
Page 101 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 300 - Quelle vie en effet, quelle condition que celle de nos prêtres ! on leur défend l'amour, et le mariage surtout; on leur livre les femmes. Ils n'en peuvent avoir une, et vivent avec toutes familièrement : c'est peu; mais dans la confidence, l'intimité, le secret de leurs actions cachées, de toutes leurs pensées. L'innocente fillette, sous l'aile de sa mère, entend le prêtre d'abord, qui bientôt l'appelant, l'entretient seul à seule; qui, le premier, avant qu'elle puisse fatllir, lui nomme...
Page 283 - J'ai cru bonnement à la Charte ; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très grande honte ; et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire...
Page 51 - En effet, tout propriétaire veut l'ordre, la paix, la justice, hors qu'il ne soit fonctionnaire ou pense à le devenir. Faire propriétaire, sans dépouiller personne, l'homme qui n'est que mercenaire, donner la terre au laboureur, c'est le plus grand bien qui se puisse faire en France, depuis qu'il n'ya plus de serfs à affranchir. C'est ce que font ces gens.