Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 1Jean-François Bastien, 1790 - Philosophy |
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... premier jour de l'an , sans se trouver plus mal qu'à l'ordinaire , il avoit de- mandé lui - même les sacremens , et les avoit reçus avec une parfaite connoissance . Fontenelle dit à M. le curé de Saint - Roch , lorsqu'il s'approcha de ...
... premier jour de l'an , sans se trouver plus mal qu'à l'ordinaire , il avoit de- mandé lui - même les sacremens , et les avoit reçus avec une parfaite connoissance . Fontenelle dit à M. le curé de Saint - Roch , lorsqu'il s'approcha de ...
Page 29
... premier exemple de l'art délicat de répandre des graces jusques sur la philosophie : mais exemple dangereux , parce que la véritable parure de la philosophie est l'ordre , la clarté , et sur - tout la vérité , et que , depuis cet ...
... premier exemple de l'art délicat de répandre des graces jusques sur la philosophie : mais exemple dangereux , parce que la véritable parure de la philosophie est l'ordre , la clarté , et sur - tout la vérité , et que , depuis cet ...
Page 48
... premier ordre . Mais ce témoin est - il aussi sincère qu'é- clairé ? « Il ne faut , poursuit M. Bel , que faire un peu » d'attention au caractère de M. de Fontenelle , pour dé- » truire cette vaine chicane . C'est un philosophe , & c ...
... premier ordre . Mais ce témoin est - il aussi sincère qu'é- clairé ? « Il ne faut , poursuit M. Bel , que faire un peu » d'attention au caractère de M. de Fontenelle , pour dé- » truire cette vaine chicane . C'est un philosophe , & c ...
Page 54
... premier arrêtant des regards fixes et har¬ dis sur les dieux et sur les héros au milieu de leur éclat et de leur gloire , habile à les peindre par des traits aussi forts et aussi immortels qu'eux - mêmes ; portant le trouble dans l'ame ...
... premier arrêtant des regards fixes et har¬ dis sur les dieux et sur les héros au milieu de leur éclat et de leur gloire , habile à les peindre par des traits aussi forts et aussi immortels qu'eux - mêmes ; portant le trouble dans l'ame ...
Page 66
... premier ordre , avocat - général à la cour des Aides , fameux par les discours qu'il a prononcés dans sa compa- gnie , et qui sont des modèles de cette éloquence qui sait réunir les graces du style avec la dignité des tribunaux ...
... premier ordre , avocat - général à la cour des Aides , fameux par les discours qu'il a prononcés dans sa compa- gnie , et qui sont des modèles de cette éloquence qui sait réunir les graces du style avec la dignité des tribunaux ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 234 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 239 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et, à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons...
Page 118 - D'ESPAGNE A M. LE DUC DE GRAMONT. A Madrid, .. janvier 1705. Nous avons été si surpris, la Reine et moi, quand vous nous avez apporté l'agréable nouvelle du retour de la Princesse des Ursins que nous n'avons pu rien vous dire, ni vous marquer notre reconnoissance; mais à cette...
Page 110 - J'ai prouvé, disait-il, par ma conduite, que je connaissais tout ce que vaut l'honneur d'avoir place dans l'Académie française, et vous m'avez compté cette connaissance pour un mérite ; mais le mérite d'autrui vous a encore plus fortement sollicités en ma faveur. Je tiens, par le bonheur de ma naissance, à un grand nom, qui, dans la plus noble espèce des productions de l'esprit, efface tous les autres noms.
Page 240 - On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 320 - Elle a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre , c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret; on devient trop sage, et ou n'est pas assez homme; on pense, et on ne veut plus agir, voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 240 - Les habits changent; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 294 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 426 - ... bonnes qualités et de l'esprit et du cœur : on se sait bon gré d'en avoir ; on tâche à en acquérir , quand on n'en a pas. Cependant la délicatesse diminue le nombre des plaisirs , et on n'en a point trop ; elle est cause qu'on les sent moins vivement, et d'eux-mêmes ils ne sont point trop vifs. Que les hommes sont à plaindre ! leur condition naturelle leur fournit peu de choses agréables , et leur raison leur apprend à en goûter encore moins.
Page 135 - Quoi qu'il en soit de cette espèce de différend entre le Tragique et le Comique, du moins la plus difficile espèce de comique est celle où votre génie vous a conduit, celle qui n'est comique que pour la Raison, qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière, mais qui élève cette multitude presque malgré elle-même à rire finement et avec esprit.