Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 1Jean-François Bastien, 1790 - Philosophy |
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... plaisir de la confiance , et la confiance est la fille de l'estime ; il a les agrémens du cœur sans en avoir les besoins ; nul sentiment ne lui est né → cessaire . Les ames tendres et sensibles sentent ces besoins du cœur plus qu'on ne ...
... plaisir de la confiance , et la confiance est la fille de l'estime ; il a les agrémens du cœur sans en avoir les besoins ; nul sentiment ne lui est né → cessaire . Les ames tendres et sensibles sentent ces besoins du cœur plus qu'on ne ...
Page 51
... plaisirs également tranquilles : c'étoit un vase d'une matière fine et d'un ouvrage délicat , que la nature avoit ... plaisir , de quelque main qu'elle lui fût présentéė . Affligé sans trouble , habituellement gai , sans connoître les ...
... plaisirs également tranquilles : c'étoit un vase d'une matière fine et d'un ouvrage délicat , que la nature avoit ... plaisir , de quelque main qu'elle lui fût présentéė . Affligé sans trouble , habituellement gai , sans connoître les ...
Page 65
... trois compatriotes , l'abbé de Saint- Pierre , Varignon et l'abbé de Vertot . On sent que plus de trente - cinq ans après , il soupire encore après Tome I. E les plaisirs innocens de ces entretiens , où quatre amis PAR M. LE BEAU 65.
... trois compatriotes , l'abbé de Saint- Pierre , Varignon et l'abbé de Vertot . On sent que plus de trente - cinq ans après , il soupire encore après Tome I. E les plaisirs innocens de ces entretiens , où quatre amis PAR M. LE BEAU 65.
Page 66
... plaisirs innocens de ces entretiens , où quatre amis destinés à jouer des rôles différens , mais il- lustres , dans le monde littéraire , se communiquoient deux fois par semaine le fruit de leurs réflexions et de leurs études . Le père ...
... plaisirs innocens de ces entretiens , où quatre amis destinés à jouer des rôles différens , mais il- lustres , dans le monde littéraire , se communiquoient deux fois par semaine le fruit de leurs réflexions et de leurs études . Le père ...
Page 81
... plaisir de rendre graces au génie bienfaisant qui m'a mis en état d'entrevoir d'augustes mystères qu'une laborieuse initiation ne m'a pas dévoilés . Il a rempli l'intervalle , il a com- blé l'abîme qui séparoit les philosophes et le vul ...
... plaisir de rendre graces au génie bienfaisant qui m'a mis en état d'entrevoir d'augustes mystères qu'une laborieuse initiation ne m'a pas dévoilés . Il a rempli l'intervalle , il a com- blé l'abîme qui séparoit les philosophes et le vul ...
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Common terms and phrases
agréables amans Anacréon Apicius ARTEMIS assez auroit aussi-tôt avez aviez avoient avoit beauté belle besoin bonheur CALLIR HÉE Caton champs Elisées choses cœur connoissances connoître Corneille d'être déja Démétrius DESCARTES devoit Dialogues des Morts différens dire discours disoit donner ELISABETH D'ANGLETERRE espèce esprit êtes étiez étoient étoit eût faisoit falloit Faustine femmes Fontenelle fût Galilée gens gloire goût graces guère heureux Homère hommes ISQUE j'ai j'avois j'en j'étois j'eusse jamais l'Académie Françoise l'amour l'auteur l'esprit laissé long-temps louanges Louis Lucien MARGUERITE D'ÉCOSSE ment mérite messieurs mieux monde Motte n'avoit n'en n'étoit nouveaux dialogues ouvrages PARACELSE parler PARMEN paroît pensées personne peut-être philosophie Phriné plaisir plaisirs Pluton poésie poëte pouvoit presque prince qu'à qu'un quelquefois raison réputation Riccio rien Roxelane sage sais sciences SÉNÈQUE sent sentimens seroient seroit seul siècle Socrate sottises Stentor STRATO sujet talens Théocrite Thomas Corneille trouve vanité vérité Virgile voilà vouloit vrai دو دو
Popular passages
Page 234 - MONTAIGNE. C'est donc vous, divin Socrate? Que j'ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et, dès mon arrivée, je me suis mis à vous y chercher. Enfin, après avoir rempli mon livre de votre nom et de vos éloges, je puis m'entretenir avec vous, et apprendre comment vous possédiez cette vertu si naïve*, dont les allures étaient si naturelles, et qui n'avaient point d'exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez.
Page 239 - Ce qui fait d'ordinaire qu'on est si prévenu pour l'antiquité, c'est qu'on a du chagrin contre son siècle, et l'antiquité en profite. On met les anciens bien haut pour abaisser ses contemporains. Quand nous vivions, nous estimions nos ancêtres plus qu'ils ne méritaient; et, à présent, notre postérité nous estime plus que nous ne méritons...
Page 118 - D'ESPAGNE A M. LE DUC DE GRAMONT. A Madrid, .. janvier 1705. Nous avons été si surpris, la Reine et moi, quand vous nous avez apporté l'agréable nouvelle du retour de la Princesse des Ursins que nous n'avons pu rien vous dire, ni vous marquer notre reconnoissance; mais à cette...
Page 110 - J'ai prouvé, disait-il, par ma conduite, que je connaissais tout ce que vaut l'honneur d'avoir place dans l'Académie française, et vous m'avez compté cette connaissance pour un mérite ; mais le mérite d'autrui vous a encore plus fortement sollicités en ma faveur. Je tiens, par le bonheur de ma naissance, à un grand nom, qui, dans la plus noble espèce des productions de l'esprit, efface tous les autres noms.
Page 240 - On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir : on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 320 - Elle a mis les hommes au monde pour y vivre ; et vivre , c'est ne savoir ce que l'on fait la plupart du temps. Quand nous découvrons le peu d'importance de ce qui nous occupe et de ce qui nous touche, nous arrachons à la nature son secret; on devient trop sage, et ou n'est pas assez homme; on pense, et on ne veut plus agir, voilà ce que la nature ne trouve pas bon.
Page 240 - Les habits changent; mais ce n'est pas à dire que la figure des corps change aussi. La politesse ou la grossièreté, la science ou l'ignorance, le plus ou le moins d'une certaine naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que les dehors de l'homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l'homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d'être savant peut venir; on est intéressé, mais la mode d'être désintéressé ne viendra point.
Page 294 - Je suis d'avis que vous vous plaigniez de l'injustice qu'on vous a faite de détester une si belle action, et de la loi par laquelle les Ephésiens défendirent que l'on prononçât jamais le nom d'Érostrate.
Page 426 - ... bonnes qualités et de l'esprit et du cœur : on se sait bon gré d'en avoir ; on tâche à en acquérir , quand on n'en a pas. Cependant la délicatesse diminue le nombre des plaisirs , et on n'en a point trop ; elle est cause qu'on les sent moins vivement, et d'eux-mêmes ils ne sont point trop vifs. Que les hommes sont à plaindre ! leur condition naturelle leur fournit peu de choses agréables , et leur raison leur apprend à en goûter encore moins.
Page 135 - Quoi qu'il en soit de cette espèce de différend entre le Tragique et le Comique, du moins la plus difficile espèce de comique est celle où votre génie vous a conduit, celle qui n'est comique que pour la Raison, qui ne cherche point à exciter bassement un rire immodéré dans une multitude grossière, mais qui élève cette multitude presque malgré elle-même à rire finement et avec esprit.