Œuvres de P.L. Courier: pamphlets et lettres politiques |
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... liberté de la parole fut suspendue pour trois mille ans , et en vertu de cette ordonnance , tout esclave qui ouvrait la bouche pour crier sous les coups ou demander du pain , était crucifié , empalé , étranglé , au grand conten- tement ...
... liberté de la parole fut suspendue pour trois mille ans , et en vertu de cette ordonnance , tout esclave qui ouvrait la bouche pour crier sous les coups ou demander du pain , était crucifié , empalé , étranglé , au grand conten- tement ...
Page 80
... liberté , loi , droit , équité , raison ; et dès lors on vit bien que cet art ingénieux tendait directement à rogner les pensions et les appointemens . De cette époque datent les soucis des gens en place , des courtisans . Ce fut bien ...
... liberté , loi , droit , équité , raison ; et dès lors on vit bien que cet art ingénieux tendait directement à rogner les pensions et les appointemens . De cette époque datent les soucis des gens en place , des courtisans . Ce fut bien ...
Page 84
... liberté de la presse . Rien ne se peut imaginer de plus fort ni de mieux pensé que ce qu'ils ont dit à ce sujet , et leur éloquence me ravit , en même temps que sur bien des choses j'admire leur peu de finesse . L'un , aux ministres qui ...
... liberté de la presse . Rien ne se peut imaginer de plus fort ni de mieux pensé que ce qu'ils ont dit à ce sujet , et leur éloquence me ravit , en même temps que sur bien des choses j'admire leur peu de finesse . L'un , aux ministres qui ...
Page 86
... liberté des journaux vous eût certainement épargnée . De pareilles âneries font grand tort , et voilà ce que c'est que d'enchaîner la presse . Là - dessus , dit - on , le ministère eut peine à se tenir de rire ; et M. Pasquier , le ...
... liberté des journaux vous eût certainement épargnée . De pareilles âneries font grand tort , et voilà ce que c'est que d'enchaîner la presse . Là - dessus , dit - on , le ministère eut peine à se tenir de rire ; et M. Pasquier , le ...
Page 91
... liberté de la presse , j'aurais pris la parole ainsi : « Mylord Castelreagh , mêlez - vous de vos affaires ; pour Dieu , Herr Metternich , laissez - nous en repos ; et vous , mein lieber Hardemberg , songez à bien cuire vos saur kraut ...
... liberté de la presse , j'aurais pris la parole ainsi : « Mylord Castelreagh , mêlez - vous de vos affaires ; pour Dieu , Herr Metternich , laissez - nous en repos ; et vous , mein lieber Hardemberg , songez à bien cuire vos saur kraut ...
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Common terms and phrases
affaire Allusion Ambillou amis arpens arrondissement de Tours Beaune Bonaparte bonhomme Bourgeau brochure c'est-à-dire cent Chambord chose commune condamné coupe Cour courtisans curé d'autres d'Azai d'Indre-et-Loire danser Decazes députés Dieu dire discours dit-il duc de Bordeaux écrit édition enfans eût famille femme filles François Ier gendarmes gens Gouvernement guerre homme honnêtes j'ai j'en jamais jeune jour journal juges l'accusation l'auteur l'édition là-dessus laboureur Larçai LETTRE Louis Louis XVIII Luynes m'en maire de Véretz ment Messieurs mieux ministres mœurs monde Monsieur morale publique n'ai n'en Napoléon Ier noble noblesse outragé pamphlet Pamphlet des Pamphlets parler paroles passe PAUL-LOUIS COURIER payer pays paysan pense père Père Canaye personne peuple police préfet président prêtres prince prison procès procureur public raison rédacteur Révolution rien s'il sage saint Saint-Avertin Sainte-Pélagie sais serait seul sieurs soldats sorte terre tion Tours trouve Véretz veut vigneron vilains Villèle Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 263 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 403 - Je serais la mouche du coche, qui se passera bien de mon bourdonnement. Il va, mes chers amis, et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.
Page 385 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. « Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là ? — Oui, général. — Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? — Oui, général. — Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. — Ah! général, répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Page 215 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 37 - Mon. taigne qui le raconte. Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être, Il ne faut pas devancer son siècle. Sous Louis XIV, on découvrit qu'un paysan était un homme, ou plutôt cette découverte, faite depuis longtemps dans les cloîtres par de jeunes religieuses, alors seulement se répandit, et d'abord parut une rêverie de ces bonnes sœurs, comme nous l'apprend La Bruyère.
Page 155 - Là, tout le monde sert ou veut servir. L'un présente la serviette, l'autre le vase à boire. Chacun reçoit ou demande salaire, tend la main, se recommande, supplie. Mendier n'est pas honte à la Cour : c'est toute la vie du courtisan.
Page 101 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 300 - Quelle vie en effet, quelle condition que celle de nos prêtres ! on leur défend l'amour, et le mariage surtout; on leur livre les femmes. Ils n'en peuvent avoir une, et vivent avec toutes familièrement : c'est peu; mais dans la confidence, l'intimité, le secret de leurs actions cachées, de toutes leurs pensées. L'innocente fillette, sous l'aile de sa mère, entend le prêtre d'abord, qui bientôt l'appelant, l'entretient seul à seule; qui, le premier, avant qu'elle puisse fatllir, lui nomme...
Page 283 - J'ai cru bonnement à la Charte ; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très grande honte ; et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire...
Page 51 - En effet, tout propriétaire veut l'ordre, la paix, la justice, hors qu'il ne soit fonctionnaire ou pense à le devenir. Faire propriétaire, sans dépouiller personne, l'homme qui n'est que mercenaire, donner la terre au laboureur, c'est le plus grand bien qui se puisse faire en France, depuis qu'il n'ya plus de serfs à affranchir. C'est ce que font ces gens.