L'art et la vie de Stendhal, Volume 1Germer Baillière, 1868 - 535 pages |
From inside the book
Results 6-10 of 41
Page 38
... ennui de cette vie misérable . Les livres de Stendhal fourmillent d'anecdotes ana- logues qui témoignent de sa vocation d'observateur . C'est la méthode expérimentale appliquée à la vie du cœur . C'est ainsi , toujours sur des faits ...
... ennui de cette vie misérable . Les livres de Stendhal fourmillent d'anecdotes ana- logues qui témoignent de sa vocation d'observateur . C'est la méthode expérimentale appliquée à la vie du cœur . C'est ainsi , toujours sur des faits ...
Page 66
... ennui des di- manches , je me promenais au hasard . C'était donc là ce Paris que j'avais tant désiré ! » L'absence de montagnes et de bois me serrait le cœur . Les bois étaient intimement liés à mes rêveries d'amant tendre et dévoué ...
... ennui des di- manches , je me promenais au hasard . C'était donc là ce Paris que j'avais tant désiré ! » L'absence de montagnes et de bois me serrait le cœur . Les bois étaient intimement liés à mes rêveries d'amant tendre et dévoué ...
Page 67
... ennui me donne , on voit combien je devais avancer mes affaires par ces absences . D'ailleurs , je disais toujours d'un sot : C'est un sot . Cette manie m'a valu un monde d'en- nemis . Depuis que j'ai eu de l'esprit ( en 1826 ) les ...
... ennui me donne , on voit combien je devais avancer mes affaires par ces absences . D'ailleurs , je disais toujours d'un sot : C'est un sot . Cette manie m'a valu un monde d'en- nemis . Depuis que j'ai eu de l'esprit ( en 1826 ) les ...
Page 70
... ennui . Je n'osais dire mes chimères , en parlant , littérature à ce vieux roué de vingt - huit ou trente ans , qui paraissait le contraire de l'émotion . Dès que nous arrivions à l'étape , je le quittais , je don- nais l'étrenne à son ...
... ennui . Je n'osais dire mes chimères , en parlant , littérature à ce vieux roué de vingt - huit ou trente ans , qui paraissait le contraire de l'émotion . Dès que nous arrivions à l'étape , je le quittais , je don- nais l'étrenne à son ...
Page 86
... ennui profond . Pour refaire sa santé et sa gaieté altérées par les fatigues de tous genres qu'il avait supportées dans cette retraite , après avoir quelque temps encore rempli les fonctions d'intendant de la Silésie , Henri Beyle alla ...
... ennui profond . Pour refaire sa santé et sa gaieté altérées par les fatigues de tous genres qu'il avait supportées dans cette retraite , après avoir quelque temps encore rempli les fonctions d'intendant de la Silésie , Henri Beyle alla ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
actions aimable aime âme amis amour artiste arts Balzac beauté biographie bonheur caractère cause charme Chartreuse de Parme chercher choses Civita-Vecchia cœur Colisée critique d'Helvétius d'Henri Beyle Darlincourt Daru dhal dire disait disait-il donner écrit éducation Émile Deschanel ennui épicurien esprit femme gens gloire goût Grenoble habitudes Helvétius Henri Beyle heures heureux homme humaine idées intel Italie j'ai jamais jeune jour juger l'âme l'amour l'art l'auteur l'éducation l'ennui l'esprit l'histoire l'homme laisse lettres littéraire livre lord Byron Louaut lui-même M. R. Colomb Madame Madame de Staël malheur ment Mérimée mieux Milan mille monde Montesquieu morale musique Napoléon Ier nature naturel œuvres opinions parler passé passion peinture pense personnel philosophie physique Pierre Daru plaisir plaisirs premier qu'un raison réfléchi ridicule rien Rome Rossini s'il Sainte-Beuve salon science semble sensations sentiments sera seul sots souvent Stendhal style Taine talent tempérament triste trouve vanité Viganò vivre voilà voyages vrai
Popular passages
Page 474 - Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
Page 215 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 12 - Que pensait-il en religion ? — Comment était-il affecté du spectacle de la nature ? - Comment se comportait-il sur l'article des femmes? sur l'article de l'argent ? - Etait-il riche, était-il pauvre ? - Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible ? Tout homme en a un.
Page 376 - Voici ce qui se passe dans l'âme : 1° L'admiration. 2° On se dit : « Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir! etc. » 3° L'espérance. On étudie les perfections ; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif, qu'il se trahit par des signes frappants. •4° L'amour est né. Aimer, c'est avoir...
Page 11 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus étrangères à la nature de ses écrits : — Que pensait-il en religion?
Page 60 - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée, et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés, ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons très égoïstes.
Page 450 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites ; ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses, et ses raffinements ceux de la chimie.
Page 377 - Aux mines de sel de Salzbourg on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver. Deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que les pattes d'une mésange sont garnies d'une infinité de diamants immobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout...
Page 89 - Non seulement il n'attachait aucune importance à rectifier les interprétations plus ou moins malveillantes qu'on donnait à ses paroles ou à ses écrits, mais encore il trouvait un malin plaisir, de vanité, je pense, à passer aux yeux des gens pour un monstre d'immoralité.
Page 500 - Quelle excellente source de comique pour la postérité ! les la Harpe et les gens du goût français, régentant les nations du haut de leur chaire, et prononçant hardiment des arrêts dédaigneux sur leurs goûts divers, tandis qu'en effet ils ignorent les premiers principes de la science de l'homme1. De là l'inanité des disputes sur Racine et Shakspeare, sur Rubens et Raphaël.