Chrestomathie française: or, Choix de morceaux tirés des meilleurs écrivains français. Ouvrage destiné à servir d'application méthodique et progressive à un cours régulier de langue française, Volume 3G. Bridel, 1857 - French literature |
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... juger , par la manière dont j'ai traité le seul grand peuple de l'univers , de l'excès de ce mépris pour tous les autres . J'ai cru qu'étant sur la terre il fallait que j'y fusse libre . Si j'étais né chez les barbares , j'aurais moins ...
... juger , par la manière dont j'ai traité le seul grand peuple de l'univers , de l'excès de ce mépris pour tous les autres . J'ai cru qu'étant sur la terre il fallait que j'y fusse libre . Si j'étais né chez les barbares , j'aurais moins ...
Page 39
... juger qu'il en sait peut - être davantage ; et moi je vous dis , ajouta Argenteuil , qu'ils ont tous deux raison , car il n'y a pas une âme dans les rues , tout y est calme , et l'on prendra demain qui l'on voudra . » Montrésor , qui ...
... juger qu'il en sait peut - être davantage ; et moi je vous dis , ajouta Argenteuil , qu'ils ont tous deux raison , car il n'y a pas une âme dans les rues , tout y est calme , et l'on prendra demain qui l'on voudra . » Montrésor , qui ...
Page 47
... juger que par celle qu'il avait en M. de Chevreuse , et plus en M. de Beauvilliers qu'en qui que ce fût . On peut dire de ces deux beaux - frères qu'ils n'étaient qu'un cœur et qu'une âme , et que M. de Cambrai en était la vie et le mou ...
... juger que par celle qu'il avait en M. de Chevreuse , et plus en M. de Beauvilliers qu'en qui que ce fût . On peut dire de ces deux beaux - frères qu'ils n'étaient qu'un cœur et qu'une âme , et que M. de Cambrai en était la vie et le mou ...
Page 51
... juger devant le roi , au conseil des finances et des dépêches ; et si elles étaient grandes , il y travaillait avec les gens du métier , dont il puisait des con- naissances , sans se rendre esclave de leurs opinions . Il communiait au ...
... juger devant le roi , au conseil des finances et des dépêches ; et si elles étaient grandes , il y travaillait avec les gens du métier , dont il puisait des con- naissances , sans se rendre esclave de leurs opinions . Il communiait au ...
Page 70
... juger par ses propres yeux de ce passage ; n'ayant d'ailleurs que peu de monde à y consacrer , il s'était facilement laissé persuader que quelques cents hommes suffiraient à le garder . Pour comble de malheur , le colonel que Dumouriez ...
... juger par ses propres yeux de ce passage ; n'ayant d'ailleurs que peu de monde à y consacrer , il s'était facilement laissé persuader que quelques cents hommes suffiraient à le garder . Pour comble de malheur , le colonel que Dumouriez ...
Common terms and phrases
admirable Agamemnon âme amour Aranjuez ARCAS assez avez beau bonheur BONNARD Bossuet Britannicus Broussel Burrhus caractère cardinal chants charme Châteaubriand cher choses ciel Clairfayt Clavico cœur Corneille Corps législatif Croix-aux-Bois DANVILLE devant Dieu dieux dire discours divine donner douleur doux Dumouriez écrivains esprit eût Fénelon force française François Ier génie gloire goût guerre heureux hommes humaine idées Iphigénie j'ai jamais jour Kellermann l'âme l'éloquence l'esprit l'homme LAHARPE laisse langue liberté littéraire littérature Louis Louis XIV madame main malheur mœurs monde monsieur Montesquieu morale mort n'avait nation nature NÉRON noble OENONE ORGON ouvrages parler parole passé passions pensée père peuple peut-être PHÈDRE philosophie pleurs poésie poëte premier prince qu'un quelquefois raison regards religion reste rien rois Romains Rome Rousseau saint Sainte-Menehould satire science seigneur semble sentiments serait seul siècle société sœur sort style sublime Sylla talent Télémaque terre trouve vérité veux Voilà voix Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 337 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux: Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale. Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains. Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 280 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 340 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 182 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair. . La grandeur de la sagesse, qui n'est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d'esprit.
Page 195 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne 137 • sainte : heureux, si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d'une voix qui tombe, et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 338 - Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille...
Page 450 - Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 340 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 453 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 452 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux pas mourir encore.