Œuvres de P.L. Courier: pamphlets et lettres politiques |
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Page 58
... jeunes gens prennent femme dès qu'ils pensent savoir ce que c'est qu'une femme . Peu font vœu de chasteté , parce qu'un pareil vœu sent le libertinage ; ou plutôt , on sait aujourd'hui qu'il n'y a de chasteté que dans le mariage . Ainsi ...
... jeunes gens prennent femme dès qu'ils pensent savoir ce que c'est qu'une femme . Peu font vœu de chasteté , parce qu'un pareil vœu sent le libertinage ; ou plutôt , on sait aujourd'hui qu'il n'y a de chasteté que dans le mariage . Ainsi ...
Page 60
... jeunes gens seraient morts pour sa gloire , qui ont femme et enfans maintenant ; un million seraient sous les armes , sans femme , corrompant celles des autres . Il est donc force , en toute façon , que le peuple croisse ; ainsi fait ...
... jeunes gens seraient morts pour sa gloire , qui ont femme et enfans maintenant ; un million seraient sous les armes , sans femme , corrompant celles des autres . Il est donc force , en toute façon , que le peuple croisse ; ainsi fait ...
Page 63
... jeunes filles , et dont la langue sème le trouble et la discorde ; hardi , querelleur , cherchant noise ; c'est un drôle qui n'a pas peur , tout prêt à faire feu sur les Bleus , au premier signe de son Évêque . Tels sont nos prêtres de ...
... jeunes filles , et dont la langue sème le trouble et la discorde ; hardi , querelleur , cherchant noise ; c'est un drôle qui n'a pas peur , tout prêt à faire feu sur les Bleus , au premier signe de son Évêque . Tels sont nos prêtres de ...
Page 67
... jeune pénitente , belle fille vraiment , épousa le comte de *** , officier de cavalerie . Au bout de quinze jours ... jeunes officiers restassent sans maîtresse , lorsqu'il connais- sait des filles vertueuses qui n'avaient point d'amant ...
... jeune pénitente , belle fille vraiment , épousa le comte de *** , officier de cavalerie . Au bout de quinze jours ... jeunes officiers restassent sans maîtresse , lorsqu'il connais- sait des filles vertueuses qui n'avaient point d'amant ...
Page 119
... jeunes gens , qui voulurent le fêter : non que Benjamin soit jeune ; mais ils disent que ses idées sont de ce siècle - ci , et leur conviennent fort . La jeunesse ne vaut rien nulle part , comme vous savez ; à Saumur elle est pire qu ...
... jeunes gens , qui voulurent le fêter : non que Benjamin soit jeune ; mais ils disent que ses idées sont de ce siècle - ci , et leur conviennent fort . La jeunesse ne vaut rien nulle part , comme vous savez ; à Saumur elle est pire qu ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 263 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 403 - Je serais la mouche du coche, qui se passera bien de mon bourdonnement. Il va, mes chers amis, et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.
Page 385 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. « Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là ? — Oui, général. — Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? — Oui, général. — Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. — Ah! général, répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Page 215 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 37 - Mon. taigne qui le raconte. Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être, Il ne faut pas devancer son siècle. Sous Louis XIV, on découvrit qu'un paysan était un homme, ou plutôt cette découverte, faite depuis longtemps dans les cloîtres par de jeunes religieuses, alors seulement se répandit, et d'abord parut une rêverie de ces bonnes sœurs, comme nous l'apprend La Bruyère.
Page 155 - Là, tout le monde sert ou veut servir. L'un présente la serviette, l'autre le vase à boire. Chacun reçoit ou demande salaire, tend la main, se recommande, supplie. Mendier n'est pas honte à la Cour : c'est toute la vie du courtisan.
Page 101 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 300 - Quelle vie en effet, quelle condition que celle de nos prêtres ! on leur défend l'amour, et le mariage surtout; on leur livre les femmes. Ils n'en peuvent avoir une, et vivent avec toutes familièrement : c'est peu; mais dans la confidence, l'intimité, le secret de leurs actions cachées, de toutes leurs pensées. L'innocente fillette, sous l'aile de sa mère, entend le prêtre d'abord, qui bientôt l'appelant, l'entretient seul à seule; qui, le premier, avant qu'elle puisse fatllir, lui nomme...
Page 283 - J'ai cru bonnement à la Charte ; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très grande honte ; et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire...
Page 51 - En effet, tout propriétaire veut l'ordre, la paix, la justice, hors qu'il ne soit fonctionnaire ou pense à le devenir. Faire propriétaire, sans dépouiller personne, l'homme qui n'est que mercenaire, donner la terre au laboureur, c'est le plus grand bien qui se puisse faire en France, depuis qu'il n'ya plus de serfs à affranchir. C'est ce que font ces gens.