Les ornemens de la mémoire, ou les traits brillans des poetes françois les plus célebres: avec des dissertations sur chaque genre de style |
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Page 41
... guerre , ils fouffrent nos bour- reaux ; Et lions au combat , ils meurent en agneaux .... Et ailleurs une dame Payenne parle ainsi des mêmes Chrétiens . Le trépas n'est pour eux ni honteux ni funefte : Ils cherchent de la gloire à ...
... guerre , ils fouffrent nos bour- reaux ; Et lions au combat , ils meurent en agneaux .... Et ailleurs une dame Payenne parle ainsi des mêmes Chrétiens . Le trépas n'est pour eux ni honteux ni funefte : Ils cherchent de la gloire à ...
Page 45
... guerre ? Qui me délivrera de ce corps de péché ? Qui brifera la chaîne où je fuis attaché ? .... Avec tant de foibleffe aifément on fuccombe . Eh ! qui me donnera l'aîle de la colombe ? Loin de ce lieu d'horreur , de ce gouffre de maux ...
... guerre ? Qui me délivrera de ce corps de péché ? Qui brifera la chaîne où je fuis attaché ? .... Avec tant de foibleffe aifément on fuccombe . Eh ! qui me donnera l'aîle de la colombe ? Loin de ce lieu d'horreur , de ce gouffre de maux ...
Page 47
... guerre pour guerre . XX J'adore en périffant la raison qui t'aigrit : Mais deffus quel endroit tombera ton tonnerre Qui ne foit tout couvert du fang de Jesus - Chrift ? Perfonne n'ignore que ce Sonnet eft un des plus beaux que la Poéfie ...
... guerre pour guerre . XX J'adore en périffant la raison qui t'aigrit : Mais deffus quel endroit tombera ton tonnerre Qui ne foit tout couvert du fang de Jesus - Chrift ? Perfonne n'ignore que ce Sonnet eft un des plus beaux que la Poéfie ...
Page 56
... guerre . Comme le fyftême de fa pensée » eft tout poétique , il a droit de mettre la » fortune en jeu ; & comme la présence d'un » Prince auffi magnanime rendoit les fol- » dats invincibles , c'eft comme s'il difoit : » Dès que Louis ...
... guerre . Comme le fyftême de fa pensée » eft tout poétique , il a droit de mettre la » fortune en jeu ; & comme la présence d'un » Prince auffi magnanime rendoit les fol- » dats invincibles , c'eft comme s'il difoit : » Dès que Louis ...
Page 63
... 'autre : Moi des difcours , & toi des actions . Epitaphe du Maréchal de Rantzau . Le Maréchal de Rantzau avoit reçu tant ' de bleffures à la guerre , qu'il en étoit tout mutilé ; il y avoit perdu un bras , une PENSÉES . 63.
... 'autre : Moi des difcours , & toi des actions . Epitaphe du Maréchal de Rantzau . Le Maréchal de Rantzau avoit reçu tant ' de bleffures à la guerre , qu'il en étoit tout mutilé ; il y avoit perdu un bras , une PENSÉES . 63.
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Common terms and phrases
affaffins affez Andromaque ARDARI ATHALIE Attila auffi avoit beau c'eft C'eſt Calchas Céfar ceffe charme CHIMENE chofe Ciel Cieux Cinna cœur Corneille crime cruel deffein defirs deftin Dieu dieux difcours doit efprit Eft-ce enfans ennemis Epit époux eſt étoit facré fage faifant faints fang fans fcene fecret fein femble fens fentimens fentiment fervir feul foins foit fon fils fon pere fonge font fouffrir fous fouvent fublime fuis fuit fuivans fuivante fujet funefte fuprême fureur gloire grace grandeur Hélas Henriade Héraclius héros illuftre images J'ai jour jufte l'ame l'efprit l'univers laiffe loix lumiere main malheureux matiere mort n'eft n'eſt noble paffer paffions parle ainfi penfer penſées perfonnes peuple Phocas plaifir plaifirs pleurs poéfie Poëte Polyeucte Pompée préfente Prince puiffe Pyrrhus raifon refte reſpect RODRIGUE Rois Romains Seigneur Sertorius ſes ſon STRATONICE Syphax trifte trône vertu vœux vois yeux Zaïre Zénobie
Popular passages
Page 358 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier , La cruelle qu'elle eft, fe bouche les oreilles Et nous laifle crier. Le pauvre en fa cabane où le chaume le couvre Eft fujet à fes loix, Et la garde qui veille aux barrieres du Louvre N'en défend pas
Page 379 - qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement. Voulons qu'à la copie des Préfentes, qui fera imprimée tout au long , au commencement ou à la fin diidic Ouvrage,
Page 115 - l'irréparable outrage. Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi : Le cruel Dieu des Juifs l'emporte auffi fur toi. Je te plains de tomber dans fes mains redoutables, Ma fille. En achevant ces mots épouvantables Son ombre vers mon lit a paru fe baifler ; Et moi je lui tendois les
Page 118 - & ne fuis point de ces femmes hardies , Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont fu fe faire un front qui ne rougit jamais, Je connois mes fureurs, je les rappelle toutes. Il me femble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, &, prêts à m'accufer, Attendent mon époux pour le défabufer.
Page 325 - ami véritable eft une douce chofe ! Il cherche vos befoins au fond de votre cœur, II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un fonge, un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime. la
Page 361 - Sont autant de témoins qui parlent contre vous; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne fert plus que de jour à votre ignominie. En vain, tout fier d'un fang que vous déshonorez , Vous dormez à l'abri de ces noms révérés ; En vain vous vous couvrez des vertus de vos pères, Ce ne
Page 294 - cher Lamoignon, que mon efprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file: Ici dans un vallon bornant tous mes defirs, J'achète à peu de frais de folides plaifirs. Tantôt un livre en main errant dans les prairies, J'occupe ma raifon d'utiles rêveries : Tantôt cherchant la fin d'un vers que je
Page 198 - doit répondre à la tienne : Tu t'es, en m'offenfant, montré digne de moi ; Je me dois, par ta mort, montrer digne de toi. RODRIGUE. Ne diffère donc plus ce que l'honneur t'ordonne; II demande ma tête , & je te l'abandonne Je mourrai trop heureux, mourant d'un
Page 329 - douceurs, errant parmi les bois , II regarde à fes pieds les favoris des Rois. Il lit au front de ceux qu'un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne ; Approche-t-il du but, quitte-t-il ce féjour ? Rien ne trouble
Page 266 - qui je fuis. Quelques crimes toujours précédent les grands crimes, Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, Peut violer enfin les droits les plus (acres. Ainfi que la vertu, le crime a fes degrés ; Et jamais on n'a vu la timide