Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains franćais. Moyen Âge, XVIe et XVIIe siècles, Volume 1 |
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... de vivre ? D. RODRIGUE . As - tu peur de mourir ? LE COMTE . Viens , tu fais ton devoir , et le fils dégénère Qui survit un moment à l'honneur de son père SCÈNE VIII . D. FERNAND , D. DIÈGUE , CHIMENE PIERRE CORNEILLE 93.
... de vivre ? D. RODRIGUE . As - tu peur de mourir ? LE COMTE . Viens , tu fais ton devoir , et le fils dégénère Qui survit un moment à l'honneur de son père SCÈNE VIII . D. FERNAND , D. DIÈGUE , CHIMENE PIERRE CORNEILLE 93.
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... fais mourir ! D. RODRIGUE . Je fais ce que tu veux , mais sans quitter l'envie De finir par tes mains ma déplorable vie ; Car enfin n'attends pas de mon affection Un lâche repentir d'une bonne action . L'irréparable effet d'une chaleur ...
... fais mourir ! D. RODRIGUE . Je fais ce que tu veux , mais sans quitter l'envie De finir par tes mains ma déplorable vie ; Car enfin n'attends pas de mon affection Un lâche repentir d'une bonne action . L'irréparable effet d'une chaleur ...
Page 98
... fais ce que je dois . Je sais qu'un père mort t'arme contre mon crime , Je ne t'ai pas voulu dérober ta victime : Immole avec courage au sang qu'il a perdu Celui qui met sa gloire à l'avoir répandu . CHIMÈNE . Ah ! Rodrigue , il est ...
... fais ce que je dois . Je sais qu'un père mort t'arme contre mon crime , Je ne t'ai pas voulu dérober ta victime : Immole avec courage au sang qu'il a perdu Celui qui met sa gloire à l'avoir répandu . CHIMÈNE . Ah ! Rodrigue , il est ...
Page 99
... Fais - en un sacrifice à ce noble intérêt , Le coup m'en sera doux aussi bien que l'arrêt . Attendre après mon crime une lente justice , C'est reculer ta gloire autant que mon supplice . Je mourrai trop heureux mourant d'un coup si beau ...
... Fais - en un sacrifice à ce noble intérêt , Le coup m'en sera doux aussi bien que l'arrêt . Attendre après mon crime une lente justice , C'est reculer ta gloire autant que mon supplice . Je mourrai trop heureux mourant d'un coup si beau ...
Page 108
... fais vanité N'admet point de faiblesse avec sa fermeté ; Et c'est mal de l'honneur entrer dans la carrière , Que dès le premier pas regarder en arrière . Notre malheur est grand , il l'est au plus haut point , Je l'envisage entier ...
... fais vanité N'admet point de faiblesse avec sa fermeté ; Et c'est mal de l'honneur entrer dans la carrière , Que dès le premier pas regarder en arrière . Notre malheur est grand , il l'est au plus haut point , Je l'envisage entier ...
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ABNER AGAMEMNON ALCESTE âme amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoit beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS Calchas CÉLIMÈNE charme CHICANNEAU CHIMÈNE chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur comte COMTESSE Corneille coup courage courroux crime DEMOGEOT DIÈGUE Dieu dieux dire discours donne douleur édition enfin ennemis esprit estoit Fénelon fille fils FLÈCHE François Ier frère gens gloire Grecs HARPAGON HERMIONE héros homme HORACE j'ai jamais JOAD JOSABET jour laisse Louis madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE NÉRON NICOMÈDE ORESTE ORGON ORONTE parler passé PAULINE pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE pleurs poète POLYEUCTE prince PRUSIAS Pyrrhus qu'à qu'un raison reste rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur sentiments seul Sire soin sort souffrir temple terre TRISSOTIN triste trouve Ulysse VADIUS VALÈRE venger vertu veut veux Voilà vois voulez yeux
Popular passages
Page 431 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 431 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 449 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 440 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 407 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 250 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font ; Je ne trouve partout, que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain.
Page 386 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 290 - Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 407 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 364 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.