Œuvres de P.L. Courier: pamphlets et lettres politiques |
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... crois que je le raurai . C'est un homme à connaître que ce grand vicaire de S ... , homme de bonne maison , d'excellente compagnie . On dit bien : l'air aisé ne se prend qu'à l'armée . Il a tant vu le monde ! sa vie est un roman . C'est ...
... crois que je le raurai . C'est un homme à connaître que ce grand vicaire de S ... , homme de bonne maison , d'excellente compagnie . On dit bien : l'air aisé ne se prend qu'à l'armée . Il a tant vu le monde ! sa vie est un roman . C'est ...
Page 69
... crois que vous avez tort . Il nous méprise , dites - vous . Sans doute cela n'est pas bien . Mais d'abord , je vous prie , d'où le pouvez - vous savoir , que M. Decazes nous méprise ? quelle preuve en avez - vous ? Il l'a dit . Belle ...
... crois que vous avez tort . Il nous méprise , dites - vous . Sans doute cela n'est pas bien . Mais d'abord , je vous prie , d'où le pouvez - vous savoir , que M. Decazes nous méprise ? quelle preuve en avez - vous ? Il l'a dit . Belle ...
Page 72
... crois , de mal penser des Français , de mé- priser cette nation , la connaissant par là . Mais le comte Decazes , par où nous connaît - il ? et que voit - il ? la Cour . Mazarin , étant Roi , disait familièrement aux grands qui l ...
... crois , de mal penser des Français , de mé- priser cette nation , la connaissant par là . Mais le comte Decazes , par où nous connaît - il ? et que voit - il ? la Cour . Mazarin , étant Roi , disait familièrement aux grands qui l ...
Page 73
... crois , de son cabinet , con- naissait mieux l'Égypte que pas un Égyptien ; et d'abord je vous dirai , ce qui va vous surprendre et que je pense avoir le premier reconnu la Cour est un lieu bas , fort bas , fort au - dessous du niveau ...
... crois , de son cabinet , con- naissait mieux l'Égypte que pas un Égyptien ; et d'abord je vous dirai , ce qui va vous surprendre et que je pense avoir le premier reconnu la Cour est un lieu bas , fort bas , fort au - dessous du niveau ...
Page 80
... crois , que celui de Sidon ) à son tour eut imaginé de serrer entre deux ais la feuille qu'un autre fit de chiffons réduits en pâte , tant le démon est habile à tirer parti de tout pour la perte des âmes ! L'Allemand , par tel moyen ...
... crois , que celui de Sidon ) à son tour eut imaginé de serrer entre deux ais la feuille qu'un autre fit de chiffons réduits en pâte , tant le démon est habile à tirer parti de tout pour la perte des âmes ! L'Allemand , par tel moyen ...
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Common terms and phrases
affaire Allusion Ambillou amis arpens arrondissement de Tours Beaune Bonaparte bonhomme Bourgeau brochure c'est-à-dire cent Chambord chose commune condamné coupe Cour courtisans curé d'autres d'Azai d'Indre-et-Loire danser Decazes députés Dieu dire discours dit-il duc de Bordeaux écrit édition enfans eût famille femme filles François Ier gendarmes gens Gouvernement guerre homme honnêtes j'ai j'en jamais jeune jour journal juges l'accusation l'auteur l'édition là-dessus laboureur Larçai LETTRE Louis Louis XVIII Luynes m'en maire de Véretz ment Messieurs mieux ministres mœurs monde Monsieur morale publique n'ai n'en Napoléon Ier noble noblesse outragé pamphlet Pamphlet des Pamphlets parler paroles passe PAUL-LOUIS COURIER payer pays paysan pense père Père Canaye personne peuple police préfet président prêtres prince prison procès procureur public raison rédacteur Révolution rien s'il sage saint Saint-Avertin Sainte-Pélagie sais serait seul sieurs soldats sorte terre tion Tours trouve Véretz veut vigneron vilains Villèle Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 263 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 403 - Je serais la mouche du coche, qui se passera bien de mon bourdonnement. Il va, mes chers amis, et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.
Page 385 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. « Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là ? — Oui, général. — Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? — Oui, général. — Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. — Ah! général, répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Page 215 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 37 - Mon. taigne qui le raconte. Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être, Il ne faut pas devancer son siècle. Sous Louis XIV, on découvrit qu'un paysan était un homme, ou plutôt cette découverte, faite depuis longtemps dans les cloîtres par de jeunes religieuses, alors seulement se répandit, et d'abord parut une rêverie de ces bonnes sœurs, comme nous l'apprend La Bruyère.
Page 155 - Là, tout le monde sert ou veut servir. L'un présente la serviette, l'autre le vase à boire. Chacun reçoit ou demande salaire, tend la main, se recommande, supplie. Mendier n'est pas honte à la Cour : c'est toute la vie du courtisan.
Page 101 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 300 - Quelle vie en effet, quelle condition que celle de nos prêtres ! on leur défend l'amour, et le mariage surtout; on leur livre les femmes. Ils n'en peuvent avoir une, et vivent avec toutes familièrement : c'est peu; mais dans la confidence, l'intimité, le secret de leurs actions cachées, de toutes leurs pensées. L'innocente fillette, sous l'aile de sa mère, entend le prêtre d'abord, qui bientôt l'appelant, l'entretient seul à seule; qui, le premier, avant qu'elle puisse fatllir, lui nomme...
Page 283 - J'ai cru bonnement à la Charte ; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très grande honte ; et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire...
Page 51 - En effet, tout propriétaire veut l'ordre, la paix, la justice, hors qu'il ne soit fonctionnaire ou pense à le devenir. Faire propriétaire, sans dépouiller personne, l'homme qui n'est que mercenaire, donner la terre au laboureur, c'est le plus grand bien qui se puisse faire en France, depuis qu'il n'ya plus de serfs à affranchir. C'est ce que font ces gens.