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... cour ou de flatter les grands en applaudissant à ses écrits . On ne vous demande pas , Zélotes , de vous récrier , « C'est un chef- » d'œuvre de l'esprit : l'humanité ne va pas plus loin ; c'est jus qu'où la parole humaine peut s'élever ...
... cour ou de flatter les grands en applaudissant à ses écrits . On ne vous demande pas , Zélotes , de vous récrier , « C'est un chef- » d'œuvre de l'esprit : l'humanité ne va pas plus loin ; c'est jus qu'où la parole humaine peut s'élever ...
Page 11
... cours , quoique rapide , est égal et uniforme ou d'un embrasement qui , poussé par les vents , s'épand au loin dans une forêt où il consume les chênes et les pins , ne leur fournissent aucune idée de l'éloquence . Montrez- leur un feu ...
... cours , quoique rapide , est égal et uniforme ou d'un embrasement qui , poussé par les vents , s'épand au loin dans une forêt où il consume les chênes et les pins , ne leur fournissent aucune idée de l'éloquence . Montrez- leur un feu ...
Page 19
... cours prodigieux qu'ils ont pendant un certain temps , ni le profond oubli où ils tombent , lorsque le feu et la division venant à s'éteindre , ils deviennent des almanachs de l'autre année . La gloire ou le mérite de certains hommes ...
... cours prodigieux qu'ils ont pendant un certain temps , ni le profond oubli où ils tombent , lorsque le feu et la division venant à s'éteindre , ils deviennent des almanachs de l'autre année . La gloire ou le mérite de certains hommes ...
Page 20
... cours . On est tout à la fois étonné de leur lecture et ennuyé de leur entretien ou de leurs ouvrages . Ce sont ceux que les grands et le vulgaire confondent avec les savans , et que les sages ren- voient au pédant . La critique souvent ...
... cours . On est tout à la fois étonné de leur lecture et ennuyé de leur entretien ou de leurs ouvrages . Ce sont ceux que les grands et le vulgaire confondent avec les savans , et que les sages ren- voient au pédant . La critique souvent ...
Page 23
... cours les brigues , les cabales , les mauvais offices , la bassesse , la flatterie , la fourberie ; qui ferait d'une cour orageuse , pleine de mouve- mens et d'intrigues , comme une pièce comique ou même tra- gique , dont les sages ne ...
... cours les brigues , les cabales , les mauvais offices , la bassesse , la flatterie , la fourberie ; qui ferait d'une cour orageuse , pleine de mouve- mens et d'intrigues , comme une pièce comique ou même tra- gique , dont les sages ne ...
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Common terms and phrases
actions aime âme assez Athènes attique avez beau belle Bruyère Cantique des Cantiques caractères cardinal de Richelieu CHAPITRE cher choses cœur connaître contemplation contraire cour courtisan croit d'autres d'être demande dévot Diogène Laerce dire DIRECT discours DOCT doit donner duchesse d'Aumont enfans Esculape esprit êtes femme fideicommis fille font fortune gens goût homme j'ai Jésus-Christ jour l'âme l'esprit l'homme l'oraison de simple laisse Livre des Torrens long-temps Louvois madame madame de Maintenon maître manière manque ment mérite mieux mœurs Molinos monde monsieur mort motion divine Moyen court n'en ouvrage pable parler parole passe passion péché peine PÉNIT pense père personne peuple plaisir poëte premier prince qu'à qu'un quelquefois Quiétistes raison ridicule rien s'en s'il saint sait semble sent sentimens serait seul simple regard soin sorte souvent spirituelle sublime talens terre Théophraste tion trouve vanité vertu veut vice Victorin Fabre visage voilà voit volonté de Dieu vrai yeux
Popular passages
Page 163 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 85 - Il est complaisant, flatteur, empressé; il est mystérieux sur ses affaires, quelquefois menteur; il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre; il marche les yeux baissés, et il n'ose les lever sur ceux qui passent. Il n'est jamais du nombre de ceux qui forment un cercle pour discourir...
Page 136 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil : quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 5 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé : l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes.
Page 21 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 108 - Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu, cela s'appelle un docteur.
Page 146 - ... prononce que cela lui arrive par la longueur du chemin qu'elle vient de faire : elle dit qu'elle est le soir sans appétit; l'oracle lui ordonne de dîner peu : elle ajoute qu'elle est sujette à des insomnies ; et il lui prescrit de n'être au lit que pendant la nuit : elle lui demande pourquoi elle devient pesante, et quel remède...
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 171 - La condition des comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs: qu'est-elle chez nous? On pense d'eux comme les Romains, on vit avec eux comme les Grecs.