OeuvresA. Belin, 1820 - 416 pages |
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... cher ; et il n'y a rien à : tel marché . gagner à un Les partisans nous font sentir toutes les passions l'une après l'autre . L'on commence par le mépris à cause de leur obscurité . On les envie ensuite , on les hait , on les craint ...
... cher ; et il n'y a rien à : tel marché . gagner à un Les partisans nous font sentir toutes les passions l'une après l'autre . L'on commence par le mépris à cause de leur obscurité . On les envie ensuite , on les hait , on les craint ...
Page 77
... cher qu'elle ne vaut : il a des marques fausses et mystérieuses , afin qu'on croie n'en donner que son prix , un mauvais aunage pour en livrer le moins qu'il se peut ; et il a un trébuchet , afin que celui à qui il l'a livrée , la lui ...
... cher qu'elle ne vaut : il a des marques fausses et mystérieuses , afin qu'on croie n'en donner que son prix , un mauvais aunage pour en livrer le moins qu'il se peut ; et il a un trébuchet , afin que celui à qui il l'a livrée , la lui ...
Page 80
... chers à leurs pères , et réci- proquement les pères à leurs enfans , sans le titre d'héritiers . Triste condition de l'homme , et qui dégoûte de la vie : il faut suer , veiller , fléchir , dépendre , pour avoir un peu de fortune , ou la ...
... chers à leurs pères , et réci- proquement les pères à leurs enfans , sans le titre d'héritiers . Triste condition de l'homme , et qui dégoûte de la vie : il faut suer , veiller , fléchir , dépendre , pour avoir un peu de fortune , ou la ...
Page 88
... cher ? " Les Sannions et les Crispins veulent encore davantage que l'on dise d'eux qu'ils font une grande dépense , qu'ils n'aiment à la faire : ils font un récit long et ennuyeux d'une fête ou d'un repas qu'ils ont donné ; ils disent l ...
... cher ? " Les Sannions et les Crispins veulent encore davantage que l'on dise d'eux qu'ils font une grande dépense , qu'ils n'aiment à la faire : ils font un récit long et ennuyeux d'une fête ou d'un repas qu'ils ont donné ; ils disent l ...
Page 127
... chers , le repos et la sûreté , par l'amour qu'il a pour le changement , et par le goût de la nou- veauté ou des choses extraordinaires . Quelques uns consenti- raient à voir une autre fois les ennemis aux portes de Dijon ou de Corbie ...
... chers , le repos et la sûreté , par l'amour qu'il a pour le changement , et par le goût de la nou- veauté ou des choses extraordinaires . Quelques uns consenti- raient à voir une autre fois les ennemis aux portes de Dijon ou de Corbie ...
Contents
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Common terms and phrases
actions aime âme assez Athènes attique avez beau belle Bruyère Cantique des Cantiques caractères cardinal de Richelieu CHAPITRE cher choses cœur connaître contemplation contraire cour courtisan croit d'autres d'être demande dévot Diogène Laerce dire DIRECT discours DOCT doit donner duchesse d'Aumont enfans Esculape esprit êtes femme fideicommis fille font fortune gens goût homme j'ai Jésus-Christ jour l'âme l'Église l'esprit l'homme l'oraison de simple laisse Livre des Torrens long-temps Louvois madame madame de Maintenon maître manière manque ment mérite mieux mœurs Molinos monde monsieur mort motion divine Moyen court n'en ouvrage pable parler parole passe passion péché peine PÉNIT pense père personne peuple plaisir poëte premier prince qu'à qu'un quelquefois Quiétistes raison ridicule rien s'en s'il saint sait semble sent sentimens serait seul simple regard sorte souvent spirituelle sublime talens terre Théophraste tion trouve vanité vertu veut vice Victorin Fabre visage voilà voit volonté de Dieu vrai yeux
Popular passages
Page 165 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 165 - L'on voit' certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 18 - L'un élève, étonne, maîtrise, instruit: l'autre plaît, remue, touche, pénètre. Ce qu'il ya de plus beau, de plus noble et de plus impérieux dans la raison est manié par le premier ; et, par l'autre, ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion.
Page 58 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres: celui qui sort de votre entretien, content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 84 - Giton (33) a le teint frais , le visage plein et les joues pendantes , l'tpil fixe et assuré , les épaules larges , l'estomac haut , la démarche ferme et délibérée : il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient , et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit : il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit : il crache fort loin , et il éternue fort haut : il dort le jour, il dort la nuit , et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occupe à...
Page 127 - La guerre a pour elle l'antiquité; elle a été dans tous les siècles: on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille.
Page 45 - Ctésiphon, et elle lui parle comme à un amant. Elle se détrompe, rougit de son égarement : elle retombe bientôt dans de plus grands, et n'en rougit plus ; elle ne les connaît plus.
Page 182 - Un autre est simple, timide, d'une ennuyeuse conversation ; il prend un mot pour un autre, et il ne juge de la bonté de sa pièce que par l'argent qui lui en revient ; il ne sait pas la réciter, ni lire son écriture. • Laissez-le s'élever par la composition : il n'est pas au-dessous d...
Page 26 - Un homme à la cour, et souvent à la ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande , une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même , d'un beau grain , un collet bien fait et bien empesé ,• les cheveux arrangés, et le teint vermeil *; qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques4, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle ° un docteur.
Page 30 - La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près; plus on la connaît plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir; elle rit, joue et badine, mais avec dignité; on l'approche tout ensemble avec liberté et avec retenue...