Oeuvres diverses Du Sieur D***.: Avec le traité du sublime, ou du merveilleux dans le discours, Volume 1Chez Antoine Schelte, 1695 - 236 pages |
From inside the book
Results 6-10 of 26
Page 35
... champs ou dans la ville , Deuft ma Mufe par là choquer tout l'Univers , Riche , gueux , trifte ou gai , je veux faire des vers . Pauvre efprit , dira - t - on , que je plains ta folie , Modere ces boüillons de ta mélancolie , Et garde ...
... champs ou dans la ville , Deuft ma Mufe par là choquer tout l'Univers , Riche , gueux , trifte ou gai , je veux faire des vers . Pauvre efprit , dira - t - on , que je plains ta folie , Modere ces boüillons de ta mélancolie , Et garde ...
Page 37
... champs , animaux , tout eft pour fon ufage , Et lui feul'a , dis - tu , la raifon en partage : Il est vrai , de tout temps la raifon fut fon lot . Mais de là je conclus que l'homme eft le plus fot . Ces propos , diras - tu , font bons ...
... champs , animaux , tout eft pour fon ufage , Et lui feul'a , dis - tu , la raifon en partage : Il est vrai , de tout temps la raifon fut fon lot . Mais de là je conclus que l'homme eft le plus fot . Ces propos , diras - tu , font bons ...
Page 38
... champ les fureurs de Janvier , Qu demeurer oifive au retour du Belier . Mais l'Homme fans arreft , dans fa courfe infenfée , Voltige inceffamment de penfée en pensée , Son cœur toûjours flottant entre mille embarras , Ne fçait nice qu ...
... champ les fureurs de Janvier , Qu demeurer oifive au retour du Belier . Mais l'Homme fans arreft , dans fa courfe infenfée , Voltige inceffamment de penfée en pensée , Son cœur toûjours flottant entre mille embarras , Ne fçait nice qu ...
Page 40
... champ pretendant droit d'aubeine , » Ne fait point appeller un Aigle à la huitaine . Jamais contre un renard chicanant un poulet , Un renard de fon fac n'alla charger Rolet . Jamais la biche en rut , n'a pour fait d'impuiffance , Traîné ...
... champ pretendant droit d'aubeine , » Ne fait point appeller un Aigle à la huitaine . Jamais contre un renard chicanant un poulet , Un renard de fon fac n'alla charger Rolet . Jamais la biche en rut , n'a pour fait d'impuiffance , Traîné ...
Page 71
... champs de Cerizoles . Ma maison ni mon lit ne font point faits pour vous . J'admire , pourfuis - tu , voftre noble couroux . Souvenez - vous pourtant que ma famille illuftre De l'affiftance au fceau ne tire point fon luftre : Et que né ...
... champs de Cerizoles . Ma maison ni mon lit ne font point faits pour vous . J'admire , pourfuis - tu , voftre noble couroux . Souvenez - vous pourtant que ma famille illuftre De l'affiftance au fceau ne tire point fon luftre : Et que né ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez agreable aifément Ainfi Alcippe Apollon aprés arrefter auffi Auffi-toft Auteurs beau bien-toft bleffe Brontin C'eft C'eſt celebre Cenfeur chaffer CHANT chés chofe Ciel cœur coftez confeil Cotin defauts deformais déja Dieu difcours écrits efprit efté eftoit eftre encens euft facrez fage faint falut fameux fans art fans ceffe fçai fçais fçait fçavante fçavoir fecond fens fent feul fiecle fincere foible foin foit font fouffrir fous fouvent ftile fuis fujet fuperbe fur fon fureur gloire grace groffir hazard Heros Homere honnefte illuftre j'ay jamais jour jufqu'à jufte l'efprit l'Eglife l'inftant laiffe loix loüer Lui-mefme Lutrin main mefme merite Monfieur Mufe n'eft noble noftre ouvrage paffant Parnaffe penfe peut-eftre Pindare plaifir plaifirs plûtoft Poëme Poëte pouffer preft Prelat qu'un quoy raifon refte rien rimer Satire ſes Tantoft tefte toûjours trifte vains verité vertu vifage Virgile voftre void voltre voſtre yeux zele
Popular passages
Page 165 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 30 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 172 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 21 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Page 53 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire; Et, pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis, Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Page 46 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Page 35 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Page 26 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance , On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Page 170 - A ce nouvel appas courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal d'abord en fut enveloppé ; Le sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé...
Page 27 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.