Histoire de l'esprit humain ; ou, Memoires secrets et universels de la republique des lettres, Volumes 11-12Haude et Spener, 1767 |
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Page 83
... Voilà le noble qui reprend le deffus fur le trivial . Mais chez Racine , jamais le grand n'eft allié au mauvais , pas même au mé- diocre ; & j'ai déjà remarqué , qu'un des grands talens de Racine étoit de dire no- blement les chofes les ...
... Voilà le noble qui reprend le deffus fur le trivial . Mais chez Racine , jamais le grand n'eft allié au mauvais , pas même au mé- diocre ; & j'ai déjà remarqué , qu'un des grands talens de Racine étoit de dire no- blement les chofes les ...
Page 87
... Voilà la verfification la plus foible & la plus décharnée . Quel pitoyable vers ! Et moi j'ai bien voulu moi - même vous redire . Les deux précédens ne font guéres meil- leurs : Pradon auroit verfifié dans ce goût . Sur quelque ...
... Voilà la verfification la plus foible & la plus décharnée . Quel pitoyable vers ! Et moi j'ai bien voulu moi - même vous redire . Les deux précédens ne font guéres meil- leurs : Pradon auroit verfifié dans ce goût . Sur quelque ...
Page 100
... droit de vous fervir . Voilà Céfar métamorphofé en Chevalier er- rant , prêt à aller attaquer tous les Rois & ss Acte III . Scéne v . 56 Acte IV . Scéne iij . Pa- Paladins de l'Univers , qui voudront lui dis- puter le 100 HISTOIRE.
... droit de vous fervir . Voilà Céfar métamorphofé en Chevalier er- rant , prêt à aller attaquer tous les Rois & ss Acte III . Scéne v . 56 Acte IV . Scéne iij . Pa- Paladins de l'Univers , qui voudront lui dis- puter le 100 HISTOIRE.
Page 107
... , & mourir de plaifir . On peut dire que voilà le comble de la fureur qui , caufe le comble de l'admiration . Athal . A & t . II . Scéne yij . 1 * avec une habileté infinie , un mystére de Cabinet DE L'ESPRIT HUMAIN . 107 Ot ...
... , & mourir de plaifir . On peut dire que voilà le comble de la fureur qui , caufe le comble de l'admiration . Athal . A & t . II . Scéne yij . 1 * avec une habileté infinie , un mystére de Cabinet DE L'ESPRIT HUMAIN . 107 Ot ...
Page 118
... voilà que je commence d'en douter ; bien pis , ,, il y en a dont je ne doute plus , désespérant de pou voir y jamais rien comprendre . " Si les voyages ope- roient fur plufieurs de nos philofophes modernes fi dé- cififs , la même ...
... voilà que je commence d'en douter ; bien pis , ,, il y en a dont je ne doute plus , désespérant de pou voir y jamais rien comprendre . " Si les voyages ope- roient fur plufieurs de nos philofophes modernes fi dé- cififs , la même ...
Common terms and phrases
affez ainfi auffi auroit auteur avoient avoit ayent beau Boileau c'eft c'eſt c'étoit caufe Charron chofes Cinna cœur comédies compofé confidérable connoiffance connoître Corneille Crebillon critique deffus Despréaux Dieu difoit dire écrit efprit eftimé enfuite eſt étoient étoit fage faifoit fang fans favant favoir fcéne feconde femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fimple fociété foible foient foin foit font Fontenelle fous fouvent François Françoiſe ftile fublime fuis fuivi fujet gens goût homme illuftre j'ai jamais Janfeniftes Jefuites jufte l'Abbé l'Abbé d'Olivet l'ame l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lettres Loix Lucain Lutrin Mahomet maniere ment Mithridate Moliere Montesquieu mort n'eft n'eſt néceffaire non-feulement paffage paffer paffion parler paroiffent paroît penfer perfonne perfuadé philofophe pieces plaifir plufieurs poëfie poëme poëte poffible Port-Royal pouvoit premiere puiffe Quinaut Racine raifon refpect refte rien romans Rouffeau s'eft ſes talens théatre Thomas Corneille toûjours tragédie Voltaire
Popular passages
Page 72 - Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
Page 315 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 233 - C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 121 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie...
Page 312 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 187 - La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 87 - Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
Page 315 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 285 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Page 303 - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde , Vous êtes les maîtres du monde . Votre gloire nous éblouit: Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.* L'effort d'une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand.