Memoires pour servir a l'histoire de l'esprit et du coeur |
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Page 116
... Adelaïde . Ha ! dit - el- le , en verfant quelques pleurs , mes maux font fans remède . J'avois refifté aux prémiers coups que m'avoit porté un Deftin barbare ; mais ma constance s'est entièrement évanouïe aujourd'hui . Envain ai - je ...
... Adelaïde . Ha ! dit - el- le , en verfant quelques pleurs , mes maux font fans remède . J'avois refifté aux prémiers coups que m'avoit porté un Deftin barbare ; mais ma constance s'est entièrement évanouïe aujourd'hui . Envain ai - je ...
Page 117
... Adelaïde lui ferrant tendrement la main , lui dit d'une voix foible & trem- blante . Hélas ! ma chère , il n'eft que trop vrai ; j'aime , & pour toute ma vie . Mais c'eft peu de dire aimer ; j'idolâtre l'Objet qui ma fû plaire . Je ...
... Adelaïde lui ferrant tendrement la main , lui dit d'une voix foible & trem- blante . Hélas ! ma chère , il n'eft que trop vrai ; j'aime , & pour toute ma vie . Mais c'eft peu de dire aimer ; j'idolâtre l'Objet qui ma fû plaire . Je ...
Page 118
... Adelaïde , dit Elvi- , écoutez - moi . Ce n'eft point contre vous que je me recrie , c'eft contre un Sort cruel qui pourfuit obftinément les cœurs les plus vertueux . Ha ! fouffrez qu'en vous plaignant , je condamne ce Deftin fatal qui ...
... Adelaïde , dit Elvi- , écoutez - moi . Ce n'eft point contre vous que je me recrie , c'eft contre un Sort cruel qui pourfuit obftinément les cœurs les plus vertueux . Ha ! fouffrez qu'en vous plaignant , je condamne ce Deftin fatal qui ...
Page 119
... Adelaïde fut auffi malheureufe qu'Elvire ! En finiffant ces mots , l'idée de Dom Sanchez l'affecta fi fort , que les fanglots lui coupèrent la parole : elle vouloit parler , & elle ne pouvoit retrou- ver l'ufage de la voix . ADELAIDE ...
... Adelaïde fut auffi malheureufe qu'Elvire ! En finiffant ces mots , l'idée de Dom Sanchez l'affecta fi fort , que les fanglots lui coupèrent la parole : elle vouloit parler , & elle ne pouvoit retrou- ver l'ufage de la voix . ADELAIDE ...
Page 120
... Adelaïde ? J'aime , & rien ne peut me guérir de mon amour , L'idée de mon Amant eft toujours pré- fente à mon efprit ; fans ceffe je le vois , je le confidère , je le fuis des yeux ; cha- que moment augmente ma tendreffe . Si vous ...
... Adelaïde ? J'aime , & rien ne peut me guérir de mon amour , L'idée de mon Amant eft toujours pré- fente à mon efprit ; fans ceffe je le vois , je le confidère , je le fuis des yeux ; cha- que moment augmente ma tendreffe . Si vous ...
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Common terms and phrases
Adelaïde affez aifément aimables aime ainfi Amant amour auffi avoient avoit bonne Société c'eft C'eſt caufe chère Elvire chofe cœur Colère compofés confervé confidérables confolation connoiffance Corps lumineux cruels d'Adelaïde d'Elvire difcours diffipation Dom Sanchez douleur Efclave efprit eſt étherée étoient étoit fage fans ceffe farino fauroit favoir fe trouve feconde fecours felon fenfé fenfible fens fent fentimens féparer feroit fervir feule fion foible foient foin foit fon Père fonger font fouffrir fouvent fuis fuivant fujet Gens gouter Haye Homme impreffions Jaloufie l'air l'Ame l'Amour l'efprit laïde lefquels lorfqu'il lorfque Lumière Maitreffe malheureux mauvaiſe maux ment Monfieur mour mouvement n'eft n'eſt néceffaire paffer Paffions particules penfer Perfonnes Philofophes plaifir plufieurs poffible pouvoit prémière puiffe qu'Adelaïde raifon rayons refraction refte repliqua reux richeffes Sanchez Sifthème teffe tems tendreffe tion treux trifte Trifteffe Tunis vibrations viteffe دو وو
Popular passages
Page 57 - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes. Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés; Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés; Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence. Un jour seul ne fait point d'un mortel vertueux Un perfide assassin, un lâche incestueux.
Page 209 - Une belle femme qui a les qualités d'un honnête homme est ce qu'il ya au monde d'un commerce plus délicieux; l'on trouve en elle tout le mérite des deux sexes.
Page 56 - Je m'en confesse à toi , comme à ma bonne « patronne et maîtresse; mais aussi qu'eussé-je
Page 197 - ... fur les abfens, ils heurtent de front & de côté comme des Beliers ; demande-t-on à des Beliers qu'ils n'ayent pas. de cornes ? de même n'efpere-t-on pas de reformer par cette peinture des naturels fi durs, fi farouches, fi indociles ; ce que l'on peut faire de mieux d'auffi loin qu'on les découvre, eft de les fuir de toute fa force & fans regarder derriere foy.
Page 197 - ... d'être nez muets ou ftupides, ce qu'ils ont de vivacité & d'efprit leur nuit davantage que ne fait à quelques autres leur fottife : ils ne fe contentent pas toujours de...
Page 73 - PHÈDRE. Que ces vains ornemens , que ces voiles me pèfent! Quelle importune main , en formant tous ces nœuds, A pris foin fur mon front d'affembler mes cheveux ? Tout m'afflige & me nuit, & confpire à me nuire.
Page 235 - ... arrêté. Nous commencerons , comme lui , par la lumiere : c'eft de tous les corps qui fe font fentir à nous le plus délié, le plus approchant de l'infini en petit , c'eft pourtant celui que nous connoiflbns davantage. On l'a fuivi dans fes mouvemens , dans fes effets ; on eft parvenu à l'anatomifer, à le féparer en toutes fes parties poffibles. C'eft celui de tous les corps dont la nature intime eft le plus déve veloppée.
Page 269 - Je conclus donc de tout ce que je viens de dire que la Lumière eft un mouvement de vibration de la matière étherée promt & droit.