de fufpendre la félicité des Bienheureux en les évoquant; Samuel règle fon difcours fur l'idée de Saul, & il lui dit dans ce point de vûe, pourquoi m'as-tu troublé ?
Que fi cette réponse n'eft pas fatisfaifante il me fera aifé de couper un noud, que je n'avois pû défaire. J'attacherai au terme de l'original une toute autre idée que celle de nos Verfions; je lui attribucrai une de fes 63 deux fignifications les plus ordinaires; je traduirai changer de place, ou irriter au licu de troubler, & je paraphraferai ainfi tout ce texte : Pourquoi me fais-tu venir fur la terre? Ou bien, Pourquoi m'importų,, nes-tu par des follicitations inutiles? Pourquoi fais-tu des démarches plus propres à exciter mon courroux, qu'à te concilier ,, ma faveur? Comment peux-tu me foup,,çonnner de favorifer un criminel, que la ,, vengeance de Dieu pourfuit, & auquel elle prépare les plus affreux fupplices?
Nous concluons, que les difcours prononcez à Saul ne contiennent rien, qui foit indigne d'un homme que le St. Efprit anime, & qui doive nous faire abandonner l'opinion que nous avons embraffée; c'est que ce fut Samuel lui-même, qui par une direction extraordinaire de la Providence apparut à ce malheureux Roi, pour lui reprocher fes crimes, & pour lui annoncer les malheurs, qui en alloient être le châtiment. C'est l'idée de l'Auteur du livre de l'Ecclesiastique, Eclef. qui dit que Samuel prophétija après fa mort; XLVI. c'eft 20. 63 Vid. JoAN. BUXTORF. fil. Concord, Bibl. Hebr.
c'eft l'idée des LXX. qui après avoir traduit ces paroles du prémier livre des Chroniques, Saul mourut pour avoir confulté la Pythoniffe y ajoutent cette glofe, & le Prophète Samuel lui répondit. C'eft celle d'un grand nombre d'Interpretes, dont nous aurions rapporté les noms, & fur l'autorité defquels nous nous ferions appuiez, fi nous n'aimions mieux fonder nos fyftêmes fur des raifons folides, que fur l'autorité de ceux qui les ont propofez
La lettre a marque la Tome III. & la lettre b le Tome IV.
Beilles, que Samfon trou- va faifant du miel dans le cadavre du lion,
qu'il avoit tué, b 33. divers
fentimens, & plufieurs ré-
flexions fur la formation de
ces abeilles, 34. différen
tes opinions de plufieurs Na-
turaliftes, qui ont prétendu
que ces animaux, & d'autres
infectes, fe formoient de la
corruption des cadavres, ou
de quelque autre nourritu-
re, 36. 37.
Abiathar, fils du Pontife Ahi- melec, emporta fon Ephod, quand Saul fit maffacrer les habitans de Nob & ce Pon- tife, avec fes autres Sacrifi- cateurs, 388. Abiathar
confulte cet Ephod à la re- quifition de David, & lui prédit qu'il vaincroit les Phi- liftins, ibid. ibid. accompliffe- ment de cette prédiction, 358,
Abigail, femme de Nabal, douée
de beauté, de fageffe & de
raifon extraordinaire, 420.
représentations très humbles
& préfens très confidérables,
qu'elle vint faire à David,
exceffivement irrité contre
fon mari brutal & ingrat,
423. le bon fuccès qu'elle
eut dans ces démarches, 424.
les cenfures, qu'elle fit à fon
mari Nabal plongé dans l'i-
vrognerie, cauférent la mort
à ce débauché, 425. remar-
ques fur la nature particulié-
re du mal, auquel cette mort
eft attribuée dans le texte fa- cré de cette histoire, ibid. étant ainfi dans fa viduité fut demandée en mariage par David, & elle devint fon épo fe, 426
Abimelech, fils naturel de Gé-
déon, ufurpa la Roiauté par-
mi les Ifraëlites, a 400. il
affaffina foixante-neuf de fes
frères legitimes, 402. pour.
quoi & comment les Siche-
mites lui déferent la Roiau-
té, ibid. projet de l'en ex-
clurre, formé par Jotham fon
cadet, échappé du massacre
de fes autres frères, 403.
circonstances de cette entre-
prife, 405-407. difcorde
qui furvint entre ce Roi &
les Sichemites, ibid. infultes,
qu'ils lui firent, 407. 408.
combats, qu'il livra à fes en
nemis, 409. 410 fes victoi-
res & fes conquêtes, ibid. fa
mort funefte dans la ville de
Thébets, où il fut écrasé
par une pièce de meule,
qu'une femme lui jetta fur
la tête, 411. comparaison de
cette mort tragique, avec
celle de Pyrrhus & de Ly-
fandre, ibid. & 412. morali-
té fur cela, ibid.
Abinadab, Levite, qui fit gar-
der, pendant vingt ans dans
fa maifon, l'Arche de l'Al-
liance, qui devoit être dans
le Tabernacle, b 205.
Levite habitoit dans la ville de Kirjath-jeharim, 206. difficulté fur la détention de l'Arche par ce Levite, ibid.
Abner, Chef des Gardes de
Saul, dormant avec tous
ceux qui l'entouroient dans
fon camp, laiffa enlever à
David la halebarde de ce Roi, qui étoit pareillement endormi, b 429. il en fut cen- furé par David même, qui fit connoitre par ce moien à Saül, qu'il auroit pu le
tuer, fans qu'aucun de fes
Gardes s'en fût apperçu,
430.
Achan prit de l'Interdit, & fut
condamné au feu, a 78.
comment fon crime fut dé-
couvert, 81. 82. diverfes o-
pinions des Rabbins & des
Docteurs Chrétiens fur l'am-
biguité de cette matiére,
ibid. & 83. 84. Achan con-
fefle fon crime, 85. réfle-
xion morale fur cela, ibid.
circonstances de fa punition,
88. quelles chofes furent bru
lées avec lui, 89
Adirdaga, fauffe Divinité, qui
étoit adorée par les Euro-
péens, b 75. elle étoit aufli
nommée Atargatis, & Der-
cetis, ibid. Voiez Dagen.
Adoration, que Jofué rendit au
Chef de l'Armée de l'Eter-
nel, qui lui apparut tenant
une épée nue, a 50. examen
de diverfes opinions, que
les Juifs & les Chrétiens ont
eu fur cette matière, 51.
52. & 53.
Agag, Roi des Hamalekites
fait prifonnier de guerre par
Saul, qui détruifit l'armée
de ces infidèles, b 308 309.
lorfqu'Agag ne craignoit plus que Saul le fit mourir, il fut déchiré & tué par Samuel devant l'Eternel, 314. ré-
flexion fur cela, ibid.
Agamemnon, qui facrifia fa pro-
pre fille à Diane, a 436. re-
marque fur ce que Cicéron
en a dit pour le cenfurer, ibid. Agrippa (Corneille) fameux Au-
teur du Livre intitulé Philo- Sophie occulte, b 454. il y alle- gue avec la même gravité l'Ecriture fainte, & les Me- tamorphofes d'Ovide, ibid. il y cite avec la même con- fiance David, Homère & Algazel, ibid. le Paradis & l'Enfer y font décrits comme fi c'étoient les Champs Eli- fées, ibid. grande eftime, que des prétendus Savans ont fait de cet Ouvrage, fans fondement, ibid. Abimelec, Souverain Pontife, qui refidoit à Nob, où étoit le Tabernacle des Ifraelites, b 380. la retraite qu'il y don- na à David, & les autres fervices qu'il lui rendit, ir- ritèrent Saul, ibid. ce Pon- tife y fut maffacré avec qua- tre cens cinq Sacrificateurs, par ordre de ce Roi, 381. il fit aufli exterminer tous les habitans de cette ville, à caufe de l'hofpitalité, que ce Pontife y avoit exercée en faveur de David, Rival de ce Monarque, ibid. Abimelec, neveu de David, le fuivit dans la perilleuse en- treprise d'aller au camp de Saul, où ils enlevérent fa halebarde, pendant qu'il dormoit, & que fes troupes étoient auffi dans l'affoupis- fement, b 428. 429. il s'offrit pour tuer Saul avec fa pro- pre halebarbe, mais David ne voulut pas y confentir, ibid. réflexion morale fur cela, ibid.
Ahinobam, étoit une des fem-
més que David époufa, fe prévalant de la licence de fon fiécle, qui toleroit la Polygamie, b 426.
Akis, Roi des Philiftins, voiant que David mené prifonnier à fa Cour y faifoit quelques actes d'infenfé, ne l'empê cha pas de fe retirer ailleurs, b 385. réflexions fur cela, ibid comment il le protegea, quand il vint une feconde fois fe refugier à la Cour, & y amena fes deux femmes, avec les fix cens fugitifs qui l'accompagnoient dans fes retraites, 431. circonstances de la protection qu'Akis lui donna, 433. il lui donna mê- me les Gardes de fa Cour, & voulut qu'il en fut ef- corté dans fon Armée de Philiftins, à laquelle David confentit de fejoindre, pour aller combattre les Ifraëlites, ibid. réflexions politiques & morales fur cela, ibid. & 434 Allegories fans fondement, que plufieurs Théologiens mys- tiques ont imaginées fur quelques termes & paffages des Livres facrez, a 394-399. exemples tirez de leurs Ecrits fur cette matière, & fur cel- le des Types, ibid & b 84- 99. allegories merveilleuses, que le Paraphrafte Chaldai- que s'eft imaginé devoir ex- pliquer, fur des circonftan- ces du mariage de Booz a- vec Ruth, 159. Voiez Types. Alliance, que Jofué & les Chefs des Ifraëlites firent avec les Gabaonites, a 101. 102. fu- percheries & menfonges, qui fervirent à l'établir, ibid. ré
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