car il est étondant que vous ne l'admettiez pas dans votre béatitude. Pénit. Vous allez, mon frère , recommencer si vous n'y prenez garde. Je vous prie , laissons le père , je vous promets de vous ramener ici quand il vous plaira, pourvu qu'il veuille y consentir. Direct. Vous ne sauriez trop tôt dégager votre parole. Doct. J'aurai soin de l'en faire souvenir. Pénit. Je ne me ferai pas beaucoup prier d'une chose ou j'ai plus d'intérêt que vous, et que je souhaite de même. FIN. OUVRAGES des Auteurs Quiétistes, d'où sont tirées les preuves de ce qui est avancé dans ces Dialogues. La Guide spirituelle de Molinos , prêtre Espagnol; en italien, Rome, 1685; en latin, Leipsik, 1685; en français, Amsterdam, 1688. Lettres du même. Lettre de Jean Falconi, de l'Ordre de la Merci, à une Fille spirituelle. Moyen court de madame Guyon ; Lyon , 1686. Explication du Cantique des Cantiques, par la même; Lyon, 1688. Traité des Torrens, manuscrit. Analyse de l'Oraison mentale du P. de La Combe ; Verceil, 1686. Pratique facile pour élever l'âme à la contemplation, par Malayal de Marseille, imprimé plusieurs fois. Lettre du même à M. Foresta de Colongues, pour répondre aux propositions de Molinos ; Marseille, 1695. Conférences mystiques d'Epiphane, abbé d'Estival en Lorraine, de l'Ordre de Prémontré ; Paris, 1676.. Règle des Associés à l'Enfance de Jésus , imprimée plusieurs fois. NOTICE Page 5 CHAPITRE PREMIER. Des Ouvrages de l'esprit. CARACTÈRES DE THÉOPHRASTE. DISCOURS SUR THÉOPHRASTE. par l'avarice. CHAPITRE XIX. D'un vilain Homme. CHAPITRE XX. D'un Homme incommode. CHAPITRE XXI. De la sotte Vanité. CHAPITRE XXIII. De l'Ostentation. CHAPITRE XXV. De la Peur, ou du défaut de Courage. CHAPITRE XXVI. Des grands d'une République. CHAPITRE XXVII. D'une tardive Instruction. CHAPITRE XXVIII. De la Médisance. PRÉFACE du Discours prononcé à l'Académie française. DISCOURS prononcé dans l'Académie française. DIALOGUE PREMIER. Que l'oraison de simple regard dispense et tient lieu selon les Quiétistes de toutes les autres prières, et même des bonnes quyres. Qu'elle empêche de faire le bien auquel on se sent porté et qu'on a volonté de faire. Que sous prétexte de n'écouter que Dieu, et de suivre ses mouvemens, on omet les devoirs les plus essentiels. Différence de la doctrine des Catho- liques et des Quiétistes sur les motions divines. Contradictions DIALOGUE II. Vue confuse et indistincte de Dieu comme présent partout, seul objet de l'oraison de simple regard. Elle exclut toute autre connaissance, toute autre pensée, tout autre acte, tout autre objet. Elle bannit la crainte des jugemens de Dieu, l'espérance en sa miséricorde, et toutes les autres considérations. Sainte Thérèse opposée à cette doctrine. Stupidité dangereuse DIALOGUE III. Propriété et activité, source de tout mal selon les Quiétistes. Obscurité, embarras et contradictions de cette doc- trine. Qu'elle ruine la liberté de l'homme et sa coopération à la grâce ; erreur condamnée d'anathème par le concile de Trente. DIALOGUE IV. Vie et actions d'un Saint opposées aux maximes et aux pratiques des Quiétistes. Qu'il n'attend point des motions et des inspirations extraordinaires pour faire le bien. Examen de conscience devient un péché de propriété selon les Quiétistes. Célébration des fêtes, prières, assistance à la messe. Réception des sacremens et autres pratiques de piété commandées par l'Église , indifférentes ou nuisibles selon les mêmes principes. 356 DIALOGUE V. Les maximes des Quiétistes détournent de la confes- sion et de la pénitence. L'abandon parfait qu'ils enseignent, de cette indifférence absolue : Qu'elle renverse les premiers prin- cipes du christianisme : Qu'elle est directement opposée à toutes les dernandes que l'on fait dans l'oraison dominicale. DIALOGUE VI. Les Quiétistes abandonnent l'Évangile, l'Église et la Tradition, pour suivre ce qu'ils appellent faussement volonté de Dieu. Béatitude et purgatoire des Quiétistes en cette vie. État d'union essentielle selon eux, dans lequel l'âme, pour demeurer en Dieu, n'a plus besoin de Jésus-Christ médiateur. DIALOGUE VII. Oraison de foi pure, parfaite béatitude. Idée de Dieu présent partout, seul objet de cette foi. Baisers, attou- تو5 |