TABLE DES MATIERES. PREMIERE PARTIE. Section 1. DE la néceffité d'être occupé pour fuir l'enui; & de l'attrait que les mouvemeus des paffions ont pour les hom mes, I 2 page 5 Sect. 2. De l'attrait des Spectacles propres à exciter en nous une grande émotion. Des Gladiateurs. Sect. 3. Que le merite principal des Poemes & des Tableaux confifte à imiter les objets qui auroient excité en nous des paffions réelles. Les paffions que ces imitations font naître en nous, ne font que fuperficielles. Sect. 4. Du pouvoir que les imitations ont & de la facilité avec laquelle fur nous, 25 35 le cœur humain eftému. Sect. 5. Platon ne bannit les Poetes de fa République, qu'à caufe de l'impreffion trop grande que leurs imitations peuvent faire. Sect. 6. De la nature des fujets que les Peintres & les Poetes traitent. Qu'ils n 44 Sect. 7. Que la Tragédie nous affecte plus que la Comédie, à caufe de la nature des fujets que la Tragédie traite. Sect. 8. Des différens genres de la Poefie, & de leur caractere. 57 63 Sect. 9. Comment on rend les fujets dogmatiques intére fans. 65 Sect. 10. Objection tirée des tableaux, & faite pour montrer que l'art de l'imitation intéreffe plus que le fujet même de l'i mitation. 69 Sect. 11. Que les beautés de l'exécution ne rendent pas feules un Poeme un bon ouvrage, comme elles rendent un Tableau un ouvrage précieux. Sect. 12. Qu'un ouvrage nous intéresse en 73 75 deux manieres: comme étant un homme en général, & comme étant un certain homme en particulier. Sect. 13. Qu'il eft des sujets propres spécialement pour la Poefie, & d'autres Spécialement propres pour la Peinture. Moyen de les reconnoître. Exemples des fujets propres à réuffir en peinture. 84 97 Des fujets connus, De ceux qui le font moins. 110 lement propres Sect. 14. Qu'il eft même des fujets Spécia à certains genres de Porfie & de Peintures. Des fujets propres à la Tragédie. Sect. 15. Des perfonnages de fcélerats qu'on peut introduire dans les Tragédies. 113 120 125 Sect. 16. De quelques Tragédies dont le fujet eft mal choifi. Sect. 17. S'il eft à propos de mettre de l'amour dans les Tragédies. 130 Sect. 18. Que nos voifins difent que nos Poetes mettent trop d'amour dans leurs Tragédies. 138 Sect. 19. De la galanterie qui eft dans nos 149 Poemes. Sect. 20. De quelques maximes qu'il faut obferver, en traitant des fujets tragi 154 ques. Sect. 21. Du choix des fujets de Comédies. Où il en faut mettre la fcène. Des Comédies Romaines. 164 Différentes efpeces de Comédies chez les 168 anciens Romains. Sect. 22. Quelques remarques fur la Poefie Paftorale & fur les Bergeres des Eglogues. Sect. 23. Quelques remarques fur le Poeme Epique. Obfervation touchant le lieu & le 179 tems où il faut prendre fon action. 187 Sect. 24. Des actions allégoriques & des perfonnages allégoriques par rapport à la Peinture. 191 Sect. 25. Des perfonnages & des actions allégoriques par rapport à la Poefie. 223 Sect 26. Que les fujets ne font point épuifés pour les Peintres. Exemples tirés des Tableaux du Crucifiment. Sect. 27. Que les fujets ne font point épuifés pour les Poetes. Qu'on peut trouver de nouveaux caracteres dans la Comé 232 die. 238 Sect. 28. De la vraisemblance en Poefie. 248 Sect. 29. Si les Poetes tragiques font obligés de fe conformer à ce que la Géographie, l'Hiftoire & la Chronologie nous apprennent pofitivement. Remarques à ce fujet fur quelques Tragédies de Corneille & de Racine. 256 Sect. 30. De la vraisemblance en Peintu 268 re, & des égards que les Peintres doivent aux traditions reçues. Sect. 31. De la difpofition du Plan. Qu'il faut divifer l'ordonnance des tableaux en compofition Poetique & en compofi. tion Pittorefque. 280 Se&t. 32. De l'importance des fautes que 288 les Peintres & les Poetes peuvent fairé contre les regles. Sect. 33. De la Poefie du ftyle dans laquelle les mots font regardés en tant que les fignes de nos idées. Que c'eft la Poefie du ftyle qui fait la deftinée des Pomes. 291 Sect. 34. Du motif qui fait lire les poefies. Que l'on n'y cherche pas l'inftruction comme dans les autres livres. 304 Sect, 35. De la mécanique de la Poefie qui ne regarde les mots que comme de fimples fons. Avantage des Poetes qui ont compofé en Latin, fur ceux qui compofent en François. Vers de l'Abbé de Chaulieu. Sect. 36. De la Rime. 313 355 358 Sect. 37. Que les mots de notre langue naturelle font plus d'impreffion fur nous que les mots d'une langue étrangere. 365 Sect. 38. Que les Peintres du tems de Raphaël n'avoient point d'avantage Jur ceux d'aujourd'hui. Les Peintres de l'antiquité. 370 De quelques Statuts & Groupes anti 399 ques. Sect. 39. En quel fens on peut dire quela nature fe foit enrichie depuis Raphael. |