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Dont il faut déduire les dépenses de l'année 1894, soit.

Reste donc en caisse au 31 décembre 1894. dont 966 fr. représentés par des jetons.

Soit un reliquat en argent de.

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2860 20

2369 80

966 D

1403 80

M. le Président déclare que le Conseil a vérifié ces comptes et les a trouvés exacts. Il remercie, au nom de la Société, notre collègue du zèle qu'il apporte à sa difficile fonction de Trésorier.

Enfin, toujours pour se conformer aux mêmes Statuts, on a procédé à l'élection des membres du Bureau et des membres du Conseil de la Société. L'épreuve est entièrement en faveur des membres en exercice, qui sont tous réélus et auxquels il est bien permis d'exprimer à la Société à quel point ils sont touchés de cette nouvelle marque confiance et de sympathie.

Par suite de ce nouveau vote, le Bureau est, pour l'année 1895, comme pour l'année précédente, composé ainsi qu'il suit :

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De même, le Conseil reste composé comme en 1894 de M. le colonel Babinet, de M. Cirotteau et de M. Deloze. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à

9 h. 114.

Le Président,

PLANCHON.

Le Secrétaire,

LEROY.

1

PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU
20 FÉVRIER 1895.

La séance est ouverte à 8 h. 114, sous la présidence de M. Planchon.

24 membres sont présents.

M. Leroy, secrétaire, étant absent, M. Waldteufel est invité à le remplacer.

Le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

MM. Planchon, Bruant, colonel Babinet, Pacaud, Paime, présentent, en qualité de membre titulaire résidant: M. Prébay, négociant à Poitiers.

MM. Planchon, Bruant, colonel Babinet, Beau, Jacotin Waldteufel, Flahaut, présentent, en qualité de membre non résidant: M Péricaud, vétérinaire à l'IsleJourdain.

La Société procède au vote de l'élection comme membres résidants de MM. Arnault de la Ménardière, professeur à la Faculté de Droit de Poitiers, et Deleffe, avocat à la Cour d'appel de Poitiers. Ces deux candidats sont élus à l'unanimité.

M. le Président fait connaître le résultat du vote du bureau pour la désignation des membres devant faire partie du Conseil de la Société des Agriculteurs de France.

Ont été désignés : MM. Blavier, Serph, docteur Michon et Marchain.

La Société approuve en tout point le choix fait par son bureau.

La correspondance comprend :

1.

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Une circulaire du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, adressée à toutes les sociétés

savantes de France, pour leur demander les dates de fondation, d'autorisation et de reconnaissance légale, dans le but de publier la liste générale de toutes ces sociétés.

Il a été répondu que la Société académique d'Agriculture, Belles-Lettres, Sciences et Arts de Poitiers a été autorisée en 1818, et reconnue d'utilité publique le 14 avril 1876.

M. le Président fait observer que ces renseignements permettent de faire dissiper toute espèce de doute sur le véritable titre de la Société et la date de sa fondation.

2o - Une lettre du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, qui annonce l'envoi, au titre du service des échanges internationaux, de cinq volumes d'un ouvrage russe, adressé par la « Société d'agriculture de Moscou. » 3o Une circulaire de la Société d'horticulture de France, annonçant l'envoi d'un ouvrage de M. Charles Baltet.

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4o Une lettre circulaire de la Société des Agriculteurs de France, invitant la Société à adhérer à la ligue provisoire du bi-métallisme, moyennant une cotisation annuelle de 2 fr. comme membre titulaire et 29 fr. comme membre correspondant; la Société recevrait les publications de la ligue.

M. le Président consulte la Société à ce sujet, et une discussion assez vive est engagée.

M. le Vice-Président rappelle que la Société s'est déjà beaucoup occupée de cette importante question monétaire, et que M. Deloze, dans un travail très remarquable, très documenté, a exposé, avec la plus grande précision, les avantages et les inconvénients des deux systèmes : bi-métallisme et monométallisme.

M. Deloze fait remarquer qu'en adhérant à la ligue, on semble accepter le principe du bi-métallisme, et, par suite, trancher la question d'une façon un peu trop catégorique.

M. le colonel Babinet trouve anormal qu'une Société adhère à une autre Société non constituée, et qu'il ne nous appartient pas de trancher une question dans ces conditions.

M. le Président met fin à la discussion en proposant d'adhérer à la ligue dite bi-métallique, dans le but exclusif de suivre les travaux de cette ligue, et de recevoir ses publications. Cette proposition, mise aux voix, est adoptée à l'unanimité.

Dans une des dernières séances, il a été question d'une pétition émanant des habitants du Pont-Guillon qui demandent qu'un certain nombre de foires mensuelles se tiennent dans leur quartier.

La Société, qui a pris l'initiative d'instituer les foires mensuelles à la promenade des Cours et qui a contribué à leur réussite par des primes, est persuadée que ce changement dans l'emplacement ne peut être que fort nuisible.

M. Deloze, qui a bien voulu se saisir de cette question, donne lecture d'une note où il expose le vœu suivant :

La Société d'Agriculture, Belles-Lettres, Sciences et Arts de Poitiers,

« Considérant qu'une pétition a été présentée au Conseil municipal de Poitiers par quelques habitants du quartier du Pont-Guillon, dans le but d'obtenir que quatre des foires nouvelles qui se tiennent actuellement sur la promenade du Cours soient transférées dans l'emplacement situé près de la porte de Paris et qu'il soit créé dans le même lieu des marchés de bestiaux le mardi de chaque semaine ;

< Considérant que cette question intéresse au premier chef les agriculteurs de la région et que notre Société, en

tant que Société d'agriculture, a le devoir de s'en préoccuper; qu'elle est d'autant plus fondée à le faire qu'il y a quelques années, c'est elle qui prit l'initiative de solliciter la création de foires mensuelles à Poitiers; que, pendant deux années consécutives, elle vota des fonds pour faire distribuer des primes destinées à favoriser ces nouvelles foires, et qu'actuellement, si l'on peut considérer le succès de ces foires comme un fait acquis, il importe d'éviter tout ce qui serait susceptible d'en compromettre l'existence;

« Qu'il est manifeste, en effet, que si aujourd'hui on voulait transférer un certain nombre de ces foires au Pont-Guillon, le succès qu'elles ont obtenu serait menacé de la façon la plus grave, car c'est de longue date que, par les anciennes foires encore plus que par les nouvelles, les habitudes de ces réunions sur la promenade du Cours ont été contractées par les cultivateurs et les marchands; que cette promenade est d'ailleurs très bien aménagée pour un champ de foire, tandis qu'au Pont-Guillon l'emplacement proposé n'est nullement aménagé à cet effet, est insuffisant comme espace et est trop rapproché de la ligne des chemins de fer et des abattoirs, les trains nombreux qui circulent en cet endroit et les cris des animaux abattus étant de nature à occasionner parmi les bestiaux amenés au marché des paniques dangereuses pour la sécurité des personnes;

« Considérant que, s'il a été d'une utilité reconnue par tous de créer à Poitiers des foires mensuelles, il n'en est pas de même des marchés hebdomadaires de bestiaux ; que cette question, lors de la création des nouvelles foires, a déjà été étudiée dans le sein de notre Société aussi bien que par l'administration de la ville; qu'il fut admis par tout le monde à cette époque que la région voisine de Poitiers ne saurait fournir, ni comme élevage ni comme engraissement, des éléments suffisants pour alimenter un

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