tre commun. dont la base est le demi-diamétre de la des, & la totale ou l'horizontale à 25. Il n'y a que la parallaxe de la lune rallaxe de Venus. Pour avoir tout à degré. 85. La parallaxe d'une planéte donne Distance de La parallaxe de Mars est fi petite, celle de toutes les autres. Car les pafon périgées qu'on a peine à la déterminer par les ob- rallaxes sont entr'elles en propor servations les plus éxactes. Il faut pren- tion réciproque des distances ; & lui. fon périgée, mais en même temps dans d'une Planéte, comme il a été remarko son périhélie, ou fa plus grande proxia qué, fait connoître celle de toutes Mars de 15 secondes,il déduic des gran. A a a a 186. Distance du 15 2 [x] On appelle prémiére inégalité des pla. xétes , celle qui vient de leur excentricité au foleil, don qui eft réellement d'ans leurs cours par rapport à cet afrei do seconde inéga lité celle qui vient de ce qu'elles sont vûës de la terre e non du soleil, Hist. de l'Acad. des scienc. anno 1704. P. 68. 69. ego 70. plus généralement suivi tant pour la distance de la terre au Il [x] a calculé la distance moïen- soleil. Ce qui ne produit qu'une somne de la terre au soleil, sur le pié de me de soixante-cinq mille lieuës Fran. vingt-deux mille demi-diamétres ter- çoises[a], pour la distance de la lu. restres. ne, & d'un million quatre-vingt-dix Hallei dans une dissertation qu'il mille lieuës pour la distance du soleil. écrivit en 1716. est d'avis que le par- Plusieurs sectateurs de Ptolemée & Diftance du fage de Venus par le soleil, qui doit le soleil, qui doit de Tycho-Brahé pour diminuer l'im- -ciel des arriver en 1762. pourra donner la dif- mensité de l'orbite qu'ils font parcou- xes dimu auét. tance du soleil à la terre, à une cinq rir en 24. heures au ciel des étoiles centiéme partie près, & il s'en tient fixes, l'ont rapproché de la terre, le en attendant pour cette distance, à plus qu'il leur a été possible, le pla16500. demi diamétres de la terre. çant à dix-neuf mille demi-diametres La Hire l'a portée jusqu'à trentc.qua- de la terre, évalués à vinge-troismil. tre mille trois cents soixante dix-lept ljons sepe cents cinquante mille lieuës de ces demi-diamétres. Quelle pro- [b]. Dans cette supposition le diamć. digieuse distance des calculs astronomi. tre de ce cercle devroit encore être ques ! Hipparque ne comptoit que de quarante-sept millions, cinq cents 1586. demi-diamétres de la terre. Pof. mille lieuës:& puisqu'il a été démonsidonius 1341. Alfragan [y] évaluë la tré invinciblement par Archimede distance du soleil dans son apogée, que le diamétre d'un cercle est à la ou dans la plus grande distance de lon circonférence, à peu près comme 7. épicycle, à douze cents vingt. à 22. ou pour plus de précision sui87. Archiméde & Prolémée n'ont trou- vant les modernes, comme 113.à 355. chimede & vé que douze cents dix demi-diamé. la circonference de l'orbite que le ciel tre, ou fix cents cinq diamétres de des étoiles fixes auroit à parcourir en Les plus célébres[c]astronomes mo-dinance de Quelques Cosmographes modernes dernes ont fait la distance de Saturne Satume desuivant [z] n'ont fait monter la distance de la au soleil environ décuple de celle competencies quelques Suivant Aro itolémée & autres : se terre à la lune, qu'à vingt-six diamé du soleil à la terre; c'est-à-dire d'en- leil. tres de la terre, & dix-huit fois au- viron' trois cents trente millions de 88, de - 3 [x] Memoir. de l'Acad. des scienc. ann. 3000. pas. [U] Il faut entendre ici des lieues como munes de 3000. pas. [ - ] Hift, de l'Acad. ann, 1716. P.36. 92 91. Expréffions L'Héliode & d'Hu. guens. licuës . L'orbite de Saturne a donc envi. Dans le systéme de Copernic, la ter: Distance ron six cents soixante millions de lieuës re parcourant l'orbite du zodiaque au- des étoiles de diamétre, & plus de dix-neufcends tour du soleil ; & cette grande diversi. fixes. quatre-vingt millions de lieuës de cir. té de situations par lesquelles elle palle conférence. Tel est le cercle qu'il dé- dans tout le cours de l'année, n'apporcric autour du soleil en 29. ans & cent tant aucun changement aux apparensoixante - neuf jours : Une meule de ces de grandeur des étoiles , il est né. moulin qui en combant avanceroit con- cellaire d'admettre un espace inconcetinuellement d'une demie lieuë àçha. vable depuis la sphére de Saturne déja. que minute, mettroit plus d'onze cents fi immensement éloigné de la terre, soixante ans à toinber de Saturne sur la jusqu'aux étoiles fixes. C'est ce qu'on a. terre, quoiqu'elle n'eût pas à parcourir déja observé, & dont on va donner une tout le demi diametre de l'orbite de Sa- idée par cette supposition. turne. Si deux hommes, dont l'un seroit Héliode croïoit [d] que la surface placé sur la terre, & l'autre sur le sode la terre étoit le milicu entre les cieux leil. observoient en même temps une & les enfers; & qu'une enclume seroit écoile, les deux lignes tirées depuis ces neuf jours & neufnuits à tomber du ciel deux hommes jusqu'à l'étoile, ou leurs sur la terre, & arriveroit le dixićme raïons visuels ne pourroient former jour : comme aulli elle emploieroit le d'angle. Si un autre homme placé sur même espace à tomber de la superficie cette étoile pouvoit contempler à la fois du globe terrestre au fond des enfers. notre soleil, notre terre, & les trente Huguens exprime bien autrement les trois millions de lieuës qui les séparent, distances des planétes, en disant que le tout cela ne lui paroîtroit que comme boulet de canon qui dans sa plus gran. un poine. de rapidité parcourt cent toiles en une Cette inconcevable distance est colle seconde, & dont la vitesse est compara- firmée , parce que Saturne éclipse les ble à celle du son, qui fait en une ses étoiles, & que le Telescope [e], qui les étoiles conde 18o.toiles, que ce boulet, dis-je, großlic deux cents fois le globe apparenc mettroit 25.ane à arriver de la terre au de Sacurne, loin d'augmenter les écoisoleil, cent ving-cinq ans du soleil à les fixes, les diminuë, en les dépouilJupiter, & 250. ans du soleil à Saturne. lant de leur raionnement & de leur Аааа 3 1:14 bo 7.1 91. Le télescope diminue fix C$. 1 و انا الى ::. L! His van , 94. ancienne fcintillation trompeuse, laissant à pei- d'une autre écoile de la prémiére granne [f] à celles qui ont plus de grandeur deur, faisant ce raisonnement égaleapparente, un diamécre de quelques ment solide & ingénieux, que fi par les secondes. régles dela dioptrique il réduisoit le dis. Avant l'invention des Télescopes, que du soleil à l'apparence de grandeur Opinion on croïoit que l'univers étoit resserré & de lumiére de la canicule, ce seroit sur les étoi. dans des bornes beaucoup plus étroites. comme s'il transportoit le soleil à la diles fixes. Alfragan (8] place les étoiles fixes à la stance de cette étoile , ensupposant que quarante-quatriéne partie d'un poulFracastor dans son traité des Homo- ce: & comparant la petite portion de centriques, dit [b] que les étoiles n'ont foleil qu'il observoit par ce petit trou pas un mouvement propre & particu- du tube ; avec la cocalité du disque, il lier, mais qu'elles sont entrainées par trouva qu'il avoit réduit la grandeur les cieux aufquelselles sont attachées. du disque solaire à la cent quatre-vingtOn s'imaginoit que les étoiles fixes deuxiéme partie. Mais comme l'éclat étoient toutes placées dans le cielétois de fa lumiére surpalloit beaucoup en lé, qu'on appelloit firmament, à éga- cet état la lumiére de la canicule, il le distance de la terre, qui étoit regar- mità ce petit crou du tube un verre,qui dée comme le centre du monde ; & on suivant les régles de la dioptrique die se figuroit ces étoiles conime autant de minua l'activité, & le brillant de lalu. cloux d'or,fichés dans une voute azurée. miére du soleil de cent cinquante-deux Un avantage des télescopes d'une cer- parties. Alors le disque du Soleil lui pataine grandeur est [i] d'appercevoir les rut enciérement semblable à celui de la Planétes & les fixes en plein jour,& mê, canicule, & multipliant ces deux nom. me dans le méridien avec le soleil. bres de 182. & de 152. l'un par l'autre, Huguens [ k] ne pouvant prendre le il trouva 27664. d'où il tira cette conExpérience diamétre des étoiles fixes pour le com- féquence, qu'il avoit en quelquemapour la di: parer à celui du soleil, parce que les niére transporté le soleil à une distance étoiles et étoiles ne paroisent que comme des....276.64 fois pluséloignée de nous, er points lumineux, il imagina de dispo- le mettant dans le même poiut de vûë, fer une lunette de sorte qu'il diminua où est la canicule à notreégard & que par elle le disque & la lumiére du soleil par conséquent l'éloignement du Toleil jusqu'à l'apparence de la canicule , ou est à celui de la canicule comme så 95 [f] Hift. de l'Acad. des scienc. ann. 17201 vehi. P. 91. [Hift.de I Acad. des scienc. ann, 1700. igl Alfrag. element. astronomic. c. 21. 7. 116. [h] Quin & ratio omnis, & ipfe etiam [k] Christian, Hugen. Cofmoth. lib. 2. fenfus docet ftellas omnes fphæris affixas po 135. que le soleil. 97. Nous a's. vons que 27664. ou (ce qui revient au même) terre est éloignée du soleil de trente- trente trois millions de lieuës , ou de titelle étoiles de la prémiere grandeur aux plus tions, il doit y avoir une distance beau. éloignées, qu'il n'y a de distance de la coup plus grande entre ces étoiles & la terre à la canicule. Ce qui lui fait fai- canicule qu'il n'y en a entre la canicule re cette réflexion [n] que le plus grand & la terre, il n'y aura non seulement nombre que nous puissions représenter aucun chiffre pour exprimer ces distanpar nos chiffres, est à peine un com- ces, mais encore aucune idée pour les mencement de l'expression des gran- représenter. Ce qui doit nous convaindeurs naturelles. cre que nous n'avons aucune notion poCaffini par ses observations [ o ] a sitive de la grandeur & de la petitesse, poussé encore plus loin la distance des mais seulement une notion relative, & fixes de la première grandeur, aïant par comparaison. trouvé que la distance de la canicule Le prétendu concert de Pythagore, Di.com devoit excéder celle du soleil 43700. [9] que ce philosophe se vantoit d'en- cert de Py fois. tendre, montre le peu de connoissance thagore . Mais bornons-nous à l'opinion d'Ha- que les anciens astronomes avoient des mérre de guens. Nous avons vû que suivant les distances des planétes. l'orbite de mémoires de l'académie des sciences, la Eratostene[r] décrit ainsi cette gamla Canicu. 95. Démi-dia de. [l] Si viginti quinque annis opus ha- quentes, quam à sole ad istas, quanta im. bent tormenti bellici globus, continua menfitas luperest? Id loc.cirat. velocitate quantâ exploditur incedens, ut [n] Etenim fæpe hæc cogitanti mihi à terrà ad folem perveniret , jam numerus in mentem venit, tantum in primis nua 27664. vicies quinquies ducendus elt , at- merorum exordiis calculos omnes nostros que ita fieret 691600. adeo ut penè feptin- versari. Id. loc. citar. genta annorum millia insumpturus fit glo- [o] Hif. de l'Acad. des scienc, ann. 1717. bus in tantâ celeritate fuâ , priu{quam ad p. 65. proximas ftellarum inerrantium perve- [p] M.de Fontenelle, dans les mondes ; niat, Christian. Hug. Cosmoth. lib. 2. p. 137. tinguiéme soir , p. 211. [m] Quæfivi verò de proximis tantum. [9] Censorin, de die narali, c. 13. Cæteræ enim cum, ut jam diximus, iis [] Eraroth, ap. Stanl. hiftor. philof-part. spatiis in ulteriora cæli recedant, ut pon 8. in Pythag.diftin. 2. S. 4.6.3 P. 747. minora fint deinceps à prioribus ad le |