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P. 148, 1. 1 et 2. revenir heureux.

Qu'on n'alla jamais voir sans Vers de Boileau tiré de l'épître 1, adressée au roi : Sur les avantages de la paix (v. 109112) et où il compare Louis XIV à Titus.

P. 148, I. 27. Le fils ainé du duc d'Orléans. Ferdinand, duc de Chartres, devenu duc d'Orléans, lorsque son père Louis-Philippe monta sur le trône en 1830. Né à Palerme le 3 septembre 1810, il est mort le 13 juillet 1842 d'une chute de cheval.

P. 148, 1. 29 et 30; - Voilà le duc de Chartres au collége, à Paris. -Le duc de Chartres (voir la note précédente) reçut une éducation libérale au collège Henri IV. P. 150, 1. 15. Louis le Superbe... C'est-à-dire

Louis XIV.

P. 151, 1. 8. — Il est l'heure que vous voulez... Paraphrase du mot célèbre de Boileau à Louis XIV. « II est l'heure qu'il plaira à Votre Majesté. »

C'est-à-dire

P. 155, 1. 21. — Gueux à la besace... mendiants. Tournure forgée par Courier. Allusion à un fait historique d'où est venu le mot. On a donné le nom de gueux aux premiers Hollandais qui se soulevèrent contre le roi d'Espagne, sous le gouvernement de Marguerite de Parme (1559-67). Des courtisans le leur avaient appliqué comme une raillerie parce que le cte de Brederode était allé avec quelques nobles présenter, en habit gris, une requête à la duchesse. Ceux-ci s'en firent un titre de gloire et après un grand repas, signèrent leur union. En cet honneur ils firent frapper des médailles où l'on voyait une besace soutenue par deux mains entrelacées, avec ces mots : « Fidèles jusqu'à la besace. »

P. 159, 1. 3. Dans l'édition de 1829-1830, on a supprimé depuis : Sachez qu'il n'y a pas en France une seule famille noble, inclusivement, jusqu'à : Le vilain s'en aide parfois exclusivement. (De la ligne 3, p. 159 à la ligne 8 de la p. 160 de notre édition.)

P. 159, 1. 26 et 27. Ce n'était pas tout d'assassiner Jacques Cœur.-Le célèbre argentier de Charles VII n'est pas mort assassiné, comme le dit Courier.

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P. 166, 1. 8. Dans l'édition de 1829-1830, on a supprimé la fin du Simple discours depuis les mots : O vous, législateurs nommés par les préfets (de la 1. 8 jusqu'à la fin). P. 166, 1. 18. Le baron de Frimont.- D'abord baron, puis comte, ce général autrichien, d'origine française (17561831), fit plusieurs campagnes contre la France en 1813 et 1814. Il commanda presque toute la cavalerie des alliés. Après la capitulation de Paris, Frimont fut mis à la tête de l'armée d'occupation. Il resta en France jusqu'en 1818.

AUX AMES DÉVOTES

DE LA PAROISSE DE VÉRETZ.

[1821]

Ce pamphlet a été écrit par Courier à propos de la condamnation que lui valut le Simple discours sur la souscription de Chambord.

L'édit. originale fut publiée à Paris, en brochure in-80 de 8 pages.

P. 168, 1. 5 et 6. — Qu'ils nous dépouillent, nous dévorent au nom du Roi, qui n'en peut mais, Voir p. 147, 1. 19 et suiv. du Simple discours; ; -id., p. 143, 1. 24-26.

P. 168, 1. 8 et suiv. Au lieu que lesdits courtisans... enlèvent du produit de nos champs le plus clair... dont bien fâche audit Seigneur Roi, qui n'y peut apporter remède. — Voir p. 143, 1. 6 et suiv. du Simple discours; — id., p. 145, - id., p. 147, l. 14 et suiv.

1. 16 et suiv.;
P. 168, 1. 15-17.

-Que tous ces impôts... vont dans leur poche [celle des courtisans] et non pas dans celle du Roi. —

Voir page 147, 1. 20.

P. 168, 1. 18 et 19.1 moins que des sujets. P. 168, 1. 20 et suiv.

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Voir

manger Chambord... et le peuple et le Roi devant lequel ils se prosternent, se disant dévoués à sa personne. P. 147, 1. 15 et passim.

P. 168, 1. 24 et 25. bien intentionnés, etc. -P. 168, 1. 25 et 26.mauvaise valetaille. Voir

---

Que les princes sont bons...
Voir p. 161, 1. 15 et suiv.
Mais qu'ils vivent entourés d'une
P. 163, 1. 13.

P. 169, 1. 1. -Loin desdits courtisans.

1. 18.

-

Voir p. 151,

P. 169, 1. 12 et 13. — Ni révolutions, contre-révolutions.

et suiv.

Voir p. 150, 1. 4 P. 169, l. 16 et 17. de ce monde, bien 1. 12 et suiv.

P. 169, 1. 20 et 2 f. leurs qu'autrefois.

P. 170, 1. 1-3.

Qu'un tel amendement aux choses

loin d'être impossible.

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Voir

Voir p. 150,

Que princes et sujets sont meil

P. 153, 1. 10.

Que nous en avons vu montrer une insolence à nulle autre pareille. Voir p. 161, 1. 23.

P. 170, 1. 12 et 13. - M. le procureur du roi.— M. Jacquinot, de Pampelune, alors procureur du roi (1821).

P. 170, 1. 17. Siméon. Le comte Siméon, alors ministre de l'intérieur, garda ce portefeuille du 21 février 1820 au 14 décembre 1821.

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- Qui n'aime point Cottin, n'estime Vers de Boileau arrangé par Courier

Qui méprise Cotin n'estime point son roi.

PROCÈS DE PAUL-LOUIS COURIER, Vigneron de la Chavonnière,

Condamné le 28 août 1821, à l'occasion de son discours sur la souscription de Chambord [1821],

La brochure originale (75 p. in-8°) a été imprimée à Paris, chez Constant Chantpie. Au-dessous du lieu d'impression on lit: Chez tous les marchands de nouveautés.

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et littérateur français (1788-1868), dévoué à la cause libérale. Il défendit Courier, lors de son procès en 1821 et Béranger, l'année suivante.

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Les hommes assez vils, scélérats et pervers,

Pour faire une injustice aux yeux de l'univers.

Vers de Molière (Misanthrope, acte I, sc. 1.). Le texte exact du dernier vers est:

Pour me faire injustice aux yeux de l'univers.

P. 181, 1. 12. — Maître Jean de Broë. M. de Broë, né à Beauvais en 1790, mort en 1840, est connu par les Requisitoires qu'il prononça sous la Restauration, comme avocat général, non-seulement dans de nombreux procès de presse, mais contre les ouvrages ou brochures hostiles au gouvernement. Ce fut lui qui, malgré l'avocat Berville, fit condamner Courier à propos du Simple Discours sur Chambord. Dans le récit de son Procès, Courier a parodié M. de Broë avec une verve railleuse et spirituelle, mais le portrait physique qu'il a tracé de lui est inexact. Ce magistrat avait une taille plutôt ordinaire que petite et des manières nobles; il descendait d'une ancienne famille de robe et d'épée. Malgré les attaques de Courier contre le ministère public, M. de Broë fit arrêter par son influence les nouvelles poursuites qu'on se proposait de diriger contre lui.

P. 182, 1. 2 et 3. « Qui profitera d'un bon coup ? Les honnêtes gens ? Laissez donc. Ils sont si bêtes ! » — Les paroles que P.-L. Courier attribue à M. de Castelbajac se trouvent dans une Lettre sur Paris publiée par le Conservateur politique (t. VI, p. 225, no du 28 janvier 1820). Dans un dialogue supposé entre les révolutionnaires et lui, l'auteur de l'article les met dans la bouche de ses ennemis. P. 182, 1. 5. — Marquis de Castelbajac. M. de Castelbajac n'était pas marquis, mais vicomte. Il est né en Béarn, le 8 juillet 1776, et mort en février 1868. Cet

ardent royaliste échappa à l'échafaud pendant la Révolution en entrant sous un faux nom dans une imprimerie de Mont-de-Marsan, où il eut la singulière destinée d'imprimer son arrêt de mort. Il vécut dans la retraite pendant l'Empire. Député du Gers en 1815 et 1816, de Toulouse en 1819, il contribua en 1820 à la chute du ministère Decazes. Pair de France en 1828, il refusa le serment en 1830.

P. 182, 1. 19 et 20.

C'est un homme impayable, et qui, par son adresse,
Eut fait mettre en prison les sept sages de Grèce.

Ces vers, cités sans doute de mémoire par Courier, sont empruntés à la comédie du Méchant de Gresset (acte II, sc. 11); mais il y a une légère variante dans le

texte :

C'est un homme admirable, et qui, par son adresse,
Aurait fait enfermer les sept sages de Grèce.

P. 183, I. 22.

D'aise on entend sauter la pesante baleine.

Ce vers traduit d'Homère par Boileau (Voir trad. du Sublime de Longin, chap. vii) doit être rectifié ainsi:

Dès qu'on le [Neptune] voit marcher sur ces liquides plaines, D'aise on entend sauter les pesantes baleines.

P. 184, 1. 6 et 7.

Qu'un froid panégyrique

Dishonore à la fois le héros et l'auteur.

Courier mêle ici deux passages des satires de Boileau. Le premier est la fin du vers 9 de la satire vii [Le genre satirique] :

Un éloge ennuyeux, un froid panegyrique.

Le second est le vers 50 de la satire Ix [A son esprit]:

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