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10°. L'état des chairs était-il différent de celui que présente la viande des animaux en santé ?

11 L'usage de la viande a-t-il nui à la santé des personnes qui en mangeaient?

12. La perte est-elle égale entre les divers troupeaux de la même Commune?

13. Y a-t-il eu des troupeaux entièrement préservés ?

14. A quoi peut-on attribuer la différence dans les pertes ?

15. Résulte-t-elle de la nature des fourrages ou des pâturages?

16. Provient-elle des soins ou de l'intelligence des bergers?

17. Serait-elle due à un logement plus propre, plus aéré et moins encombré de fumiers? 18. Quelle est la quantité numérique des individus qui ont péri dans votre Commune?

19°. Quelle est celle des bêtes qui en ont survécu ?

20°. Les brebis qui n'en ont pas été atteintes ontelles donné et élevé leurs agneaux comme les années précédentes?

21. La mortalité s'est-elle étendue aussi sur la race bovine ?

22°. Quelles sont les maladies qui y ont donné lieu ?

23. A quoi les attribue-t-on ?

24. Combien est-il péri de vaches dans la Commune ?

25. Combien en reste-t-il ?

26. Les avortemens ont-ils été plus fréquens que les années précédentes ?

27. Dans quelle proportion?

28°. Quelle en est la cause présumée ?

29°. La race des chevaux n'a-t-elle pas aussi éprouvé des pertes extraordinaires ?

30°. Est-ce par l'effet de maladies ?

31. Quelles sont ces maladies et à quelles causes les attribue-t-on ?

32°. N'en a-t-on pas détruit beaucoup, faute de fourrages ?

EXTRAIT

DU PROGRAMME DES PRIX PROPOSÉS, POUR 1830, PAR LA SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT DE PARIS.

1. Prix pour la plantation des terrains en pente. La Société d'Encouragement propose, pour être décernés en 1830, deux prix, l'un de 3,000 francs et l'autre de 1,500 francs, pour ceux qui auront replanté en chênes, en châtaigniers, en hêtres, en micocouliers, en aliziers, en frênes, en merisiers, en ormes, ou seulement en trois ou quatre de ces espèces d'arbres, le plus d'étendue de terre ayant au moins 45 degrés d'inclinaison; cette étendue ne pourra être moindre de 25 hectares, et la plantation devra avoir au moins cinq ans.

Les concurrens feront constater par les Autorités locales la contenance et l'état de leurs plantations, et en enverront le procès-verbal au Secrétariat de la Société, avant le 1er juillet 1830.

L'ouvrage dans lequel les concurrens trouveront le plus de faits est celui de M. Dugied, intitulé : Projet de Boisement des Basses-Alpes, imprimé par ordre du Gouvernement en 1819. Ils trouveront également des documens relatifs à cet objet dans

le Nouveau Dictionnaire d'Agriculture, publié par Deterville, Libraire à Paris.

2o. Prix pour l'introduction des puits artésiens dans un pays où ces sortes de puits n'existent pas.

La Société d'Encouragement, désirant propager l'usage des puits artésiens, si utiles pour l'arrosage des prairies et les besoins de l'agriculture, offre trois médailles d'or, chacune de la valeur de cinq cents francs, aux trois propriétaires ou mécaniciens qui auront introduit ces sortes de puits dans un pays où ils n'existent pas.

Des certificats authentiques constatant l'établissement de ces puits seront adressés à la Société avant le 1" juillet 1830.

Les médailles seront délivrées, s'il y a lieu, dans la séance générale du second semestre de la même année.

MOYEN

D'ÉLOIGNER LES SANGLIERS,

Extrait d'une lettre d'un Membre associé.

« Voici le moyen dont nous nous servons pour éloigner les sangliers qui venaient ravager nos champs ensemencés en pommes de terre. Cela pourra être utile à quelque agriculteur voisin des bois comme nous. Ces années passées, nous les écartions de nos blés en multipliant les lanternes allumées pendant la nuit et suspendues de distance en distance autour des pièces. L'année dernière, ne pouvant y suffire, nous avons essayé un moyen indiqué par un braconnier. Il consiste à former autour du champ une espèce d'enceinte avec des piquets qui sont réunis par des ficelles auxquelles on attache des guenilles de différentes couleurs. Ces guenilles, agitées par le vent, épouvantent les sangliers, et nous nous en sommes déjà bien trouvés l'an passé. Mais, comme nous y avions joint le procédé des lanternes allumées, nous n'étions pas encore bien assurés de l'effet des guenilles. Cette année, à peine nos pommes de terre ont-elles été semées, que les sangliers sont venus les ravager pendant la nuit, ce qui ne nous arrivait ordinairement qu'à l'époque de

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