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cite nommément les échantillons de la localité

d'Arlac.

RHINCHOSPORA ALBA, Valh., à peine fleuri.

FUSCA, Rom. et Schultz.

SCIRPUS SETACEUS, L.

HELEOCHARIS MULTICAULIS, Dietr.

CAREX PUNCTATA? Gaud. Il était passé.

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ARENARIA, L., CCC à Arlac.

STELLULATA, Godden. «. (typus), Koch.

ŒDERI, Ehrh. C. flava, var. 7. pumila, Coss. et
Germ. Fl. par. p. 602.

AVENA STRIGOSA, Schreb.

ARRHENATHERUM THORBI, Du Rieu in Ch. Des M. Cat. Dord. FESTUCA MYUROS, L. F. ciliata, DC. C.

PSEUDO-MYUROS, Soyer-Will.

SCIUROIDES, Roth. Soyer-Will.-F. bomoides, Sm. non L.

RUBRA, L., a. sous-variété à épillets un peu velus. ATHYRIUM FILIX FEMINA, Roth.

SPHAGNUM OBTUSIFOLIUM, Ehrh. a. vulgare, Duby.

ACUTIFOLIUM, Ehrh.

HYPNUM RIPARIUM, L.

Ces trois mousses sans fructification.

EVERNIA PRUNASTRI, Fries. CC. sur les pins. Sans fructifi

cation.

CETRARIA ACULEATA, Fries.

CLADONIA FURCATA, Fries. d. subulata. Peu de fructif.

AGARICUS MINIATUS, Fries. Chev. Fl. par. 1,

espèce est nouvelle pour notre Flore.

SCLEROTIUM CLAVUS, DC. Sur le seigle cultivé.

p.

161. Cette

ECIDIUM THESII, DC. Sur le Thesium pratense. Les descriptions de De Candolle et de Duby sont mauvaises.

Celle de Chevalier, Fl. par. 1, p. 389, est préférable.

Uredo urceolorum, DC. CC Sur le Carex arenaria.

FABE, Pers. typus et var. annulata (Gach. Act.
Soc. Linn.), sur la fève cultivée.

POTENTILLARUM, DC. Sur le Potentilla splendens.
LINEARIS, Pers. Sur les gaines et les feuilles du
seigle cultivé.

HYDROGASTRUM GRANULATUM, Desv. Sur un terrain composé de sable et d'humus au bord d'une mare. (On croyait cette algue exclusive aux terrains argileux). M. Ch. Des Moulins, me fait observer que les vésicules sont plus petites et moins glauques que dans les échantillons trouvés par lui et M. Du Rieu, sur le sol argileux.

G. L.

XIV. Note sur le Cierge triangulaire.

Le Cierge triangulaire, Cereus triangularis (Haw. De Candolle, Prodrome, p. 468; Cactus triangularis, Linn. species, 666; C. triangularis aphyllus, Jacq. Amér. 152), du Mexique, a fleuri pour la première fois, à Bordeaux, au Jardin des Plantes, dans la serre n.o 7, le 12 Août 1847. C'est à six heures du soir que s'épanouit cette belle fleur, verte en dehors et d'un blanc pur intérieurement. C'est la plus grande des fleurs de sa famille. Elle fut aussitôt dessinée, et le lendemain à huit heures du matin, elle n'était plus. On doit donc la placer parmi les nocturnes.

Cette année (1848) le même pied, et à la même exposition, a donné une fleur le 15 Août. Elle ne s'est épanouie que vers sept heures du soir, mais elle est restée ouverte pendant presque toute la journée du 16; ce que j'attribue à la température humide, pluvieuse et même fraîche de ce jour.

Le 12 Août 1847, le maximum de la chaleur était de 30° et la veille de 27; le 13 il était de 31.

Cette année (1848) nous n'avions que 26o 5, le 12 Août; 27, le 13; 26, 5, le 14 et le 15, et seulement 16o 5, le 16.

Le 7 Septembre 1848.

J. F. LATERRADE.

XV. RECHERCHES relatives à une plante inconnue, de la Chine.

L'un des plus savans sinologues de la capitale, M. de Paravey, officier du Génie et membre de la Société asiatique, a adressé au Directeur et au Président de la Société, quelques documents relatifs à une plante non encore déterminée, de la Chine. Lesdits documents ont porté la Société à désirer la possession d'échantillons desséchés et déterminables de cette plante (dont le port semblerait indiquer une Ménispermée). Elle a décidé en conséquence, dans sa séance du 15 Février 1848, et conformément au vou exprimé par M. de Paravey, que ces documens seraient imprimés dans ses Actes, et qu'un certain nombre d'exemplaires en seraient tirés, pour être distribués à des Capitaines de navires de commerce en partance pour la Chine, avec prière de faire tous leurs efforts pour obtenir les échantillons désirés.

J.-F. LATERRADE, Directeur.

CHARLES DES MOULINS, Président.

Valmont de Bomare, article Lierre, parle d'une plante de ce genre Hedera, dont les tiges coupées se rouissent, se teillent, dont on rejette alors la première peau ou écorce, mais dont la seconde peau se divise à la main, en fils trèsfins, qu'on ne bat ni ne file. Avec ces fils naturels, on tisse une des toiles d'été (hia) nommées en chinois hia-pou, et ici, en particulier, appelé ko-pou ou toile de ko; car pou est le nom chinois des toiles diverses.

J'espérais que l'ambassade en Chine nous ferait connaître le nom linnéen de cette plante du pays de fo-kien, côtes E. de la Chine; mais elle n'y a nullement pensé.

Dans le Journal asiatique, Janvier 1848, p. 36, M. Natalis Rondot parle des toiles d'été hia-pou, mais ne cite

TOME XV.

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pour les fabriquer, que trois plantes vues par lui en Chine (Urtica nivea, Corchorus et Sida ou Triumfetta ).

Or, aucune de ces plantes ne se rapporte à la description que donnent les dictionnaires chinois, de la plante ko (voyez, pour les noms écrits en chinois, la planche cijointe, compartiment inférieur, fig. n.o 1), ou plutôt nommée ko-louy. Louy s'écrit ainsi (fig. 2) et aussi (fig. 3) où entre le caractère sse (fig. 4) qui est la clef des fils.

Voici cette description, dans le dictionnaire chinois de De Guigues, p. 632, n.° 9060, sous la clef plantes (fig. 5) et encore au n.o 9346 pour le mot Louy:

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Quædam herba quæ late diffunditur, è cujus cortice fieri possunt telæ quarum æstivo tempore valdè aptus est » usus; ejus flores apti sunt ad ebrios expergefaciendos, et » radix est esculenta ».

Ko (Fig. 4) étant aussi un nom de Royaume ancien; et la plante sauvage ko. dite alors ye-ko, étant une plante vénéneuse.

Et à l'article Louy (fig. 2), on trouve la même définition pour cette plante ko-louy ( voyez ci-après ).

Or, Louy écrit ainsi (fig. 6), avec le même son, et avec le même augment louy (fig. 8), est, sous la clef de la pluie (fig. 7), le nom du tonnerre.

Et si on cherche, p. 647, n° 9279, la plante louy (fig. 2), ou ko-louy, on y trouve encore ces mots :

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Quædam herba sese latè diffundens et serpens, cujus » folia vitis foliis sunt similia, sed minora; cum hâc herbà » possunt fieri telæ ».

Ainsi, elle aurait les feuilles et les tiges rampantes, comme le lierre et la vigne; et en effet, on coupe ces tiges en fragments longs d'un mètre, pour les rouir et les séparer.

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