Revue des Sciences Psychologiques, Volume 1

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Marcel Rivière, 1913 - Psychology
 

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Popular passages

Page 286 - ... poumon, la rate, l'estomac, le cœur, etc., tour à tour affectés, forment tour à tour ce foyer épigastrique si célèbre dans nos ouvrages modernes; que si nous rapportons, en général, dans cette région l'impression sensible de toutes nos affections, c'est que tous les viscères importants de la vie organique s'y trouvent concentrés; que si la nature eût séparé ces viscères par deux grands intervalles, en plaçant, par exemple, le foie dans le bassin, l'estomac au cou , le cœur et...
Page 401 - ... ce que cette émotion ait cessé, elles demeurent présentes à notre pensée en même façon que les objets sensibles y sont présents pendant qu'ils agissent contre les organes de nos sens. Et...
Page 443 - Ne pourrait-on pas appeler de même champ de la conscience ou étendue maximum de la conscience, le nombre le plus grand de phénomènes simples ou relativement simples qui peuvent se présenter à la fois dans une même conscience, en réservant, comme le propose Wundt...
Page 401 - ... d'ouïr le tonnerre ou de sentir le feu qui brûle la main, ainsi elle peut aisément surmonter les moindres passions, mais non pas les plus violentes et les plus fortes, sinon après que l'émotion du sang et des esprits est apaisée. Le plus que la volonté puisse faire pendant que cette émotion est en sa vigueur, c'est de ne pas consentir à ses effets, et deretenir plusieurs des mouvements auxquels elle dispose le corps.
Page 289 - L'hypothèse que nous allons défendre ici est que cet ordre de succession est inexact; qu'un état mental n'est pas immédiatement amené par l'autre, que les manifestations corporelles doivent d'abord s'interposer entre eux et que la formule la plus rationnelle consiste à dire : nous sommes affligés parce que nous pleurons, irrités parce que nous frappons, effrayés parce que nous tremblons, et non pas nous pleurons, frappons ou tremblons parce que nous sommes affligés, irrités ou effrayés...
Page 12 - De suppositions fausses en suppositions fausses, nous nous sommes égarés parmi une multitude d'erreurs et ces erreurs étant devenues des préjugés, nous les avons prises par cette raison pour des principes : nous nous sommes donc égarés de plus en plus.
Page 431 - Léonie dans l'attitude de la prière et la figure prend une expression extatique. Je la laisse dans cet état, car j'avais l'intention d'attendre combien de temps l'expression se conserverait. Je la vois qui se lève du siège où elle est assise et qui très lentement fait deux pas en avant. A ce moment, elle plie les genoux, mais toujours avec une lenteur singulière ; elle s'agenouille, se penche en avant, la tête inclinée et les yeux levés au ciel dans une merveilleuse posture extatique....
Page 284 - ... plus altérée, laquelle partie est sans contredit le cœur; c'est pourquoi je dirais : le principal siège des passions, en tant qu'elles regardent le corps, est dans le cœur, parce que c'est...
Page 16 - ... sent le besoin de se mouvoir, il s'agite avec promptitude et vivacité,- il gesticule avec force; les enfants sautent, dansent, frappent des mains; les muscles du visage se contractent par suite d'une augmentation de leur innervation latente; le visage devient rond; c'est l'opposé du visage mou, des traits pendants des mélancoliques ; le sourire et le rire proviennent d'un excès d'impulsion nerveuse dans les muscles du visage et de la respiration; de même, si la voix s'élève, si des chants...
Page 12 - L'art d'abuser des mots sans les bien entendre a été « poumons l'aride raisonner... Quand les choses sont parvenues à « ce point, quand les erreurs se sont ainsi accumulées, il n'ya « qu'un moyen de remettre l'ordre dans la faculté de penser : c'est « d'oublier tout ce que nous avons appris ; de reprendre nos idées « à leur origine ; d'en suivre la génération, etde refaire, comme dit

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