Littérature française: première anné: moyen-âge, renaissance, dix-septiène siècle

Front Cover
H. Holt, 1885 - French literature - 238 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 39 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait, et qu'il serait requis pour les mieux résoudre Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu
Page 118 - Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait. On le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. . (Livre
Page 112 - nous ont laissé nos parents; n trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage Vous le fera trouver; vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu'on aura fait Toût* Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le
Page 110 - CHAMP. Ne t'attends qu'à toi seul ; c'est un commun proverbe. Voici comme Esope le mit En crédit : Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde, Une pourtant de ces dernières Avait laissé passer la moitié d'un
Page 73 - Pourquoi me tuez-vouz ? Eh quoi, ne demeurezvous pas de l'autre côté de l'eau ? Mon ami, si vous demeuriez de ce côté, je serais un assassin, cela serait injuste de vous tuer de la sorte ; mais, puisque vous demeurez de l'autre côté, je suis un brave, et cela est juste. IV.
Page 106 - des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici, Contre leurs coups épouvantables, Résisté sans courber le dos
Page 125 - Amour, amour ! quand tu nous tiens On peut bien dire: Adieu prudence ! Un sou quand il est assuré (Le Lion Amoureux.) Vaut mieux que cinq en espérance. (Le Berger et la Mer.) Hélas ! que sert la bonne chère Quand on n'a pas la liberté. (Le Cheval
Page 123 - Bui de nous des clartés de la voûte azurée oit jouir le dernier ? Est-il aucun moment Qui vous puisse assurer d'un second seulement? Mes arrière-neveux me devront cet ombrage; Eh bien, défendez vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d'autrui ? Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui;
Page 32 - se perdent ces noms de maîtres de la terre, D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre. Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs, Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune
Page 38 - le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet, touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet, et qui ne lui sont d'autre conséquence sinon que peut-être il en tirera d'autant plus de vanité qu'elles seront plus eloignées du sens commun,

Bibliographic information