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spadassin pour cela? Si mon honneur est posé sur ma joue, ce n'est pas moi qui l'ai mis là, c'est le monde.

- Mon Dieu! mon Dieu! s'écria Céleste effrayée, en voyant Robert devenir pourpre de colère, voilà donc l'ange que je croyais avoir choisi, mais c'est un ange exterminateur! De grâce, Robert, calme-toi! si tu es victime, j'en mourrai aussi, moi, et si tu es vainqueur, songe que celui dont tu seras le meurtrier est un ami d'enfance, un pauvre jeune homme qui m'a paru plein de bonté, de douceur.

-Eh non! morbleu! dit Robert le Diable en frappant du pied. C'est un infâme, un misérable! et je le briserai, ton Placide, aussi facilement que ce vase du Japon, orné de magots aussi disgracieux que lui.

Et il jeta par terre un magnifique vase de porcelaine du Japon, qui se brisa en morceaux.

Céleste fut épouvantée. Elle vit bien que toute prière serait inutile et se mit à pleurer amèrement. Il fallait pourtant empêcher ce duel, il le fallait à tout prix. Tout à coup elle se rappela le stratagème qui avait corrigé Robert de sa gourmandise; elle essuya ses larmes et le regarda résolûment.

- C'est bien, Robert, oh! c'est bien! lui dit-elle, en lui serrant la main d'une manière toute virile. J'avais voulu t'éprouver, mais si tu avais consenti, comme un homme vulgaire, à te conserver pour le bonheur de ta femme, je t'aurais méprisé, vois-tu! Le ciel, qui nous destinait l'un à l'autre, m'a faite à ton image: je suis la Bradamante de ce Roger, la Clorinde de ce Tancrède... Oh! que j'avais peine à me contenir quand tu me parlais de cette insulte! On a plaisanté sur la livrée de ton groom, vive Dieu!... Du sang, il faut du sang!

Robert la regardait avec stupéfaction.

- Pourquoi ne suis-je qu'une femme? Je te servirais de témoin. Si j'avais eu le bonheur d'être homme, vois-tu bien, je serais entré dans les cafés, en mettant le chapeau sur le coin de l'oreille; si l'on m'avait regardé de travers... du sang!... Si l'on m'avait poussé le coude... du sang!... J'aurais pourfendu les hommes de mon épée, comme des papillons avec une épingle. J'aurais été de l'espèce des braves.

- C'est-à-dire que tu leur aurais ressemblé comme Croquemitaine à Napoléon, dit Robert. Tu aurais été souverainement ridicule.

-Tu trouves? s'écria Céleste, à qui la joie fit oublier son rôle. Tu ne veux donc plus te battre?

- Qui a dit cela, madame? reprit Robert impétueusement. Je n'ai jamais reculé devant une affaire d'honneur. -Oh! c'est bien ce que tu dis là! répondit la pauvre Céleste, forcée de reprendre sa bravoure d'emprunt. Je suis digne de toi; car tu ne sais pas que j'étais une des gloires du tir à cent pas j'abats la poupée... je saurais faire sauter la cervelle d'un homme.

-Les femmes sont faites pour brûler le cœur et non pas la cervelle, pensa Robert.

Tout en parlant, Céleste jouait avec l'un des deux pistolets qu'elle avait pris, et ouvrait la fenêtre qui donnait sur un vaste jardin, car Robert avait eu la fantaisie de voir sous ses croisées du feuillage et des fleurs, afin d'avoir jusqu'au milieu de Paris des nouvelles du printemps. Il avait fait bâtir dans son jardin un charmant colombier, où vivaient en commun des pigeons blancs comme la neige ou panachés et variés comme des tulipes.

- Réponds, ô mon lion! dit Céleste, es-tu content de ta lionne?

- J'aurais préféré une brebis, pensa Robert, en dissimulant une affreuse grimace de désappointement. - Puis

que tu as ton brevet de lionne, reprit-il tout haut, tu ne t'opposeras plus au combat, et demain...

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Demain, s'écria Céleste, je voudrais être à ta place! j'ajusterais l'insolent, dit-elle en s'approchant de la fenêtre, et je le tuerais comme je vais tuer cet oiseau.

Et la pauvre Céleste, qu'une goutte de sang versé aurait fait évanouir, visa un beau pigeon qui s'envolait du colombier il fallait faire un sacrifice, une immolation, pour sauver son mari. Le coup partit: elle visait le pigeon, et cc fut une tourterelle qui tomba sur l'herbe tout ensanglantée.

-Oh! c'est infâme! s'écria Robert, en se retournant vers sa femme avec indignation. Une tourterelle! un symbole de fidélité. Eh que vous avait-il donc fait, ce pauvre oiseau? Voyez comme il souffre, comme il se débat contre

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la mort... C'est peu de chose que l'agonie d'un oiseau; mais c'est vous qui l'avez causée. On l'attendait peut-être au colombier, comme dans la fable des Deux Pigeons; il avait sa petite maison où il était aimé, son grand ciel où il était libre. Et votre balle vient de déchirer ses ailes!... Regardez-le par un suprême effort il les ouvre encore, il cherche à s'envoler, comme pour aller conter au ciel qu'on verse le sang sur la terre. Mais il retombe, il tournoie sur lui-même... Il est sans mouvement, il est mort. Pourquoi? Parce qu'une femme l'a choisi pour prouver son adresse, je me trompe, ce n'est pas une femme, c'est une lionne : la pauvre petite tourterelle avait évité la serre du vautour, mais elle n'échappe pas à la griffe de la lionne. Ah! vous me reprochez d'avoir tiré sur un oiseau! dit Céleste, toute pâle et tout émue, vous avez une larme

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dans les yeux en regardant sa blessure, et vous allez verser le sang d'un ami d'enfance! Vous me demandez ce que m'avait fait ce pauvre petit être, et je vous demanderai, moi, ce que vous a fait votre ami? A-t-il insulté votre femme, votre mère? Non, il a donné un petit coup d'épingle à votre vanité, et cette vanité féroce y répond par un coup d'épée. Il le faut, dites-vous, pour mériter le titre d'homme de cœur; et moi je vous dis qu'un homme de cœur, c'est celui qui se dévoue à ses amis, et non pas celui qui les tue: car, enfin, si vous n'êtes pas victime, vous serez bourreau. Ce pauvre petit cadavre d'un oiseau sera sans doute pour moi un amer souvenir; le cadavre d'un homme se dressera dans vos nuits... Renoncez à ce duel, il le faut pour votre repos, pour votre joie, votre conscience et votre sommeil. Vous y renoncez, n'est-ce pas, vous me le promettez?

- Eh bien oui, dit Robert, dont la colère avait fait place à l'attendrissement; mais je te le promets si je puis le faire sans être accusé de lâcheté. Tu as raison, nos duels sont barbares. Merci, mon bon ange, de la leçon que tu m'as donnée.

A ce moment, un domestique annonça :
-M. Placide de Mozerand.

-Déjà ! s'écria Céleste, mais ce n'est que pour demain. Tu le vois, dit Robert, je ne puis reculer; cela ne dépend plus de moi.

- Monsieur, dit Placide en entrant, j'ai devancé l'heure du combat. Vous m'avez insulté, monsieur, et mon devoir...

Est de vous battre avec moi, n'est-ce pas ? dit Robert. -Oh! monsieur de Mozerand, je vous en supplie, s'écria Céleste, ayez pitié de moi!... Ne le tuez pas, monsieur, ne le tuez pas!

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- J'en suis incapable, madame, dit Placide en mettant la main sur son cœur et en prenant une pose mélodramatique. J'ai compris que j'avais un grand devoir à remplir. - Lequel? dit Robert.

- Un devoir d'humanité. Ce matin, j'ai rencontré votre femme; sa douleur m'a profondément touché. Je ne puis mettre le deuil dans une famille, voir une veuve en pleurs, un orphelin, car vous laisseriez peut-être des orphelins? Pas le moindre orphelin, dit Robert,

C'est égal, il y aurait toujours une vouve. J'ai donc soufflé sur ma colère, je l'ai éteinte comme un flambeau, et je me suis dit: Voici le moment de donner une preuve de courage; il faut renoncer à ce combat, par sensibilité, par raison.

Par raison de santé, murmura tout bas Robert.

- Tais-toi! lui dit Céleste à l'oreille.

Mon caractère bouillant l'avait d'abord emporté, continua Placide. Après votre insulte, je m'étais demandé, comme dans Corneille :

Rodrigue, as-tu du cœur?

Et tu t'es répondu, toujours comme dans Corneille, reprit Robert en lui tendant la main :

Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie.

C'est ce que j'allais te dire, reprit Placide en respirant plus légèrement. C'est là ce que m'a dicté mon cœur. Son cœur et son médecin, pensa Robert. Les deux adversaires se mirent à causer affectueusement. Une heure se passa; Placide ne pouvait se décider à s'en aller: il tournait son chapeau entre ses mains, d'un air embarrassé; il avait évidemment quelque confidence,

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Je ne connais rien d'intéressant comme un bras en écharpe; cela a toujours réussi aux jeunes-premiers du Gymnase. Si je pouvais me présenter ainsi à ma charmante Césarine, elle me dirait, j'en suis certain : voici ma main pour votre bras.

Robert et Céleste partirent d'un éclat de rire. Celle-ci disparut un instant, puis revint avec une longue cravate de soie noire qui pouvait servir d'écharpe.

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Monsieur de Mozerand, dit-elle, il appartient aux femmes de soigner les blessés. Ployez votre bras, fier Sicambre... C'est bien... Il faut nouer solidement, je serre le nœud de l'hymen... Songez-y, j'ai votre secret : c'est moi qui ai lié votre écharpe, si je déliais ma langue, si Césarine savait...

Grand Dieu! s'écria Placide en pâlissant.

- Est-ce que vous souffrez de votre blessure? demanda Céleste. Soyez tranquille, je serai discrète. Mais si jamais j'ai besoin de vous, vous êtes mon esclave.

- Je le jure, madame, dit Placide.

L'occasion de faire acte d'obéissance et de servitude ne tarda pas à se présenter. Placide avait montré son bras et son écharpe à la colonelle de son cœur; celle-ci s'était écriée: «Honneur au courage malheureux!» Elle avait fixé le jour de son mariage avec Placide. Et voilà comment deux âmes furent enchaînées par une écharpe de soie noire.

Un soir, Placide entra triomphalement chez son ami Robert. Césarine s'appuyait sur son bras droit, son bras gauche reposait mollement sur son écharpe, dont il ne pouvait plus se séparer. Il salua les jeunes époux, et leur dit solennellement :

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donné rendez-vous à notre cercle à neuf heures précises; il en est dix, et je me permets de venir le chercher.

Vous en avez le droit, monsieur, dit Césarine. Il faut être exact; je ne connais que l'heure militaire.

- Mais mon Dieu! messieurs, reprit Céleste, si vous tenez absolument à vous réunir à un cercle, pourquoi ne pas choisir celui-ci? Ce n'est pas poli vos réunions d'hommes, vos cercles d'habits noirs.

- C'est une nuit sans étoiles, dit Placide en jetant un coup d'œil à Césarine. Quoi! pas une place pour la plus belle moitié du genre humain?

Si fait, reprit M. de Mornange; nous y admettons toujours la dame de cœur, la dame de carreau, la duchesse de trèfle et la marquise de pique.

leste.

Ainsi, vous passez vos soirées à jouer? reprit Cé

- Comme vous dites, madame, répondit M. de Mornange, sans remarquer que, depuis le commencement, Robert lui faisait des signes de télégraphe non électrique. Et jouez-vous gros jeu? dit Céleste.

Oh! des misères! quelques milliers de francs. Robert a perdu, je crois, trente mille francs cette année. Est-il possible! s'écria Céleste.

Eh bien! oui, dit Robert, en prenant son parti. Je ne sais pas pourquoi je ferais plus longtemps un mystère d'un goût très-naturel. Je suis riche, après tout.

Il en était des défauts de Robert comme de ces paniers américains qui s'emboîtent les uns dans les autres. On croit toujours en trouver la fin, mais il faut en ouvrir une douzaine avant d'arriver au dernier,

- Partons, Mornange, dit-il en se levant; allons faire une partie d'écarté. Vivent les agitations et les fièvres du jeu !

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— Oui ; car moi j'ai aussi la passion du jeu. Oui, j'aime ces tapis verts, étoilés de pièces jaunes, comme le gazon de boutons d'or. J'aime à passer la nuit l'œil fixé sur une table, la respiration haletante,., Décidément, mon ami, le ciel nous a créés l'un pour l'autre.

Ainsi, j'ai épousé une gourmande et une joueuse, se dit Robert. Fiez-vous done aux filles à marier, aux blondes surtout avec leur chevelure de chérubin on les prend pour des anges, ce ne sont que des hypocrites,

Tout en faisant ces réflexions, il donnait les cartes.

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Est-il possible? dit Césarine, dont les yeux lançaient des éclairs; vous êtes joueur, vous!...

Robert perdit plusieurs parties. Mornange lui gaguait trois mille francs. Placide, toujours forcé de parier contre Céleste, semblait aussi amasser des trésors; mais son gain était illusoire, et il aurait pu s'écrier comme dans l'opéra de Scribe: « L'or est une chimère. >>

Je perds trois mille francs, dit Robert, qui devenait de plus en plus sombre; je veux les rattraper en une partie, je les joue.

Frappons les grands coups, pensa Céleste. Monsieur. de Mozerand, dit-elle à son adversaire vainqueur et désolé, je vous propose un jeu excentrique : je parie toujours pour mon mari, et je joue mon coupé contre votre tilbury. Vous devez en avoir un. Qui n'a pas un tilbury?

Mais c'est plus qu'une passion, c'est une rage! s'écria Robert. On vous a donc élevée, madame, dans un pensionnat de Bade?

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Que dites-vous? s'écria l'infortuné. Vous m'excuserez, madame, dit-il à Céleste, je ne puis vous opposer aucun enjeu, je n'ai à ma disposition qu'un fiacre, ou tout au plus un cabriolet de régie; et, comme ils ne m'appartiennent pas, vous concevez...

Soit, dit Céleste. Comment va votre blessure, monsieur Placide?

Je tiens le pari! s'écria Placide, Je me souviens que je puis mettre pour enjeu mon beau cheval de selle. J'avais complétement oublié ce cheval gris pommelé... je veux dire alezan brûlé, ou plutôt bai brun,

Robert perdit encore ses trois mille francs.

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Et moi, dit Céleste à Placide, je joue ma maison de campagne.

Mais c'est de la folie! s'écria Robert. C'est une calamité, une ruine, qu'une pareille femme!

Madame, dit Placide, je n'ai rien à parier contre vous. Je n'ai qu'une chambre de plaisance chez Leduc, à Montmorency.

Monsieur de Mozerand, demanda Céleste, qui vous fournit vos écharpes de soie noire?

Ah! je me souviens, reprit vivement Placide, que j'ai une petite maisonnette à Pontoise.

Robert perdit encore, et l'heureux Mornange, en le quittant, emporta douze mille francs dans sa poche.

Robert avait la fièvre, ses yeux étincelaient; il était irrité comme un joueur malheureux.

- Vous êtes une folle, dit-il à sa femme. Notre coupé, notre maison de campagne, voilà tout perdu!... Avec vous, notre fortune s'en ira en quelques jours. Je ne connais rien de plus odieux qu'une joueuse... Si vous saviez

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Rien ne me fera changer de résolution.

Alors il n'y a plus à hésiter, il faut que je prenne un grand parti...

- Grand Dieu! s'écria Robert, elle va se jeter par la fenêtre !

Mais, au lieu de se jeter par la fenêtre, Céleste marcha tranquillement vers le guéridon, y prit un livre et l'ouvrit. -Eh quoi! dit Robert, quand je vous quitte pour ne plus vous revoir, quand vos affreux défauts ont détruit tout notre bonheur, vous vous mettez à lire tranquillement?...

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Mais, pour toute réponse, Céleste lut à haute voix ce passage de la légende:

« Belzébuth, qui ne s'était jamais vu, se regarda un jour dans un miroir de Venise, et jeta un cri d'épouvante. Le miroir reproduisait exactement toutes ses imperfections ses regards flamboyants diaboliques, et son affreuse barbe, toute roussie au feu de l'enfer.

<< Belzebuth adoucit ses prunelles, fit couper sa barbe et devint charmant, élégant, fashionable, car il venait de faire disparaître les défauts que lui avait montrés son fidèle ami, le Miroir du Diable. »>

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Que signifie? dit Robert en se rapprochant d'elle.

Cela signifie, mon ami, que j'ai été le miroir du diable. Je ne suis ni gourmande ni joueuse; notre jeu n'était qu'une fiction. Tu peux épouser M. de Mozerand, Césarine, ce n'est pas un joueur, et c'est un brave, ajoutat-elle avec un petit sourire moqueur. Quant à toi, mon ami, dit-elle à Robert qui la serrait dans ses bras, je t'ai corrigé de tes défauts, n'est il pas vrai? car le diable ne s'est pas trouvé beau en se regardant au miroir.

ANAIS SEGALAS.

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Napoléon Ier au milieu d'un groupe d'élèves de Saint-Denis. Dessins de Pauquet.
AVIS DE LA RÉDACTION.

Ces mémoires sont dignes du vif intérêt qu'excitera leur titre chez nos lecteurs et surtout chez nos lectrices. Les plus jeunes y trouveront le tableau naïf et vrai de leur propre existence; les plus âgés y reconnaîtront les souvenirs tristes ou gais de leur enfance au collége, au couvent ou au pensionnat; tous y sentiront l'esprit et le cœur, l'expérience et la sagesse d'une femme distinguée, dont le nom était déjà le synonyme de talent, et que cette étude morale doit placer au premier rang parmi les écrivains de la jeunesse.

I. Ma naissance. Ma grand' mère. Un œuf à la coque. La première araignée. Une grappe de raisin.

Quoique l'année 1806 ait vu naître la confédération du Rhin et mourir l'empire germanique; quoiqu'elle comple OCTOBRE 1855.

en un seul jour deux importantes victoires (1); quoique enfin elle ait vu éclore le système continental et signer le décret de blocus contre les Iles-Britanniques, ce n'est point sur ces faits remarquables que je veux fixer votre

attention.

Le canon d'Iéna résonnait encore aux oreilles de l'Europe étonnée, lorsque...

Décidément, la trompette de Clio est trop fatigante pour moi! Prêtez-moi un tout autre instrument, s'il vous plaît, fût-ce un mirliton, peu importe, afin que j'achève, tant bien que mal, l'air nouveau que j'ai composé à votre intention... Merci. Où en étais-je ?... Al bon ! m'y voici.

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