ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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... vent ou de la pluie , à la lueur d'une torche de résine ; un jour dans la cel- lule d'un couvent maronite du Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont d'un brick , au milieu des cris des matelots , des ...
... vent ou de la pluie , à la lueur d'une torche de résine ; un jour dans la cel- lule d'un couvent maronite du Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont d'un brick , au milieu des cris des matelots , des ...
Page 10
... vent dans les créneaux , Et prie , en se levant , le maître des orages De mesurer la brise à l'aile des vaisseaux ; De pieux laboureurs , des serviteurs sans maître , Cherchent du pied nos pas absents sur le gazon , Et mes chiens , au ...
... vent dans les créneaux , Et prie , en se levant , le maître des orages De mesurer la brise à l'aile des vaisseaux ; De pieux laboureurs , des serviteurs sans maître , Cherchent du pied nos pas absents sur le gazon , Et mes chiens , au ...
Page 14
... vent d'est , qui nous dispute le chemin , a soufflé avec plus de force ; la mer a monté et blanchi ; le capitaine déclare qu'il faut regagner la côte et mouiller dans une baie à deux heures de Marseille . Nous y sommes ; la vague nous ...
... vent d'est , qui nous dispute le chemin , a soufflé avec plus de force ; la mer a monté et blanchi ; le capitaine déclare qu'il faut regagner la côte et mouiller dans une baie à deux heures de Marseille . Nous y sommes ; la vague nous ...
Page 15
... vent emportera dans quelques jours la stérile poussière , dont ces vagues éter- nelles jetteront les os blanchis sur quelque écueil , crai- | gnent de confesser , par un geste , l'Être infini que les cieux et les mers confessent ; ils ...
... vent emportera dans quelques jours la stérile poussière , dont ces vagues éter- nelles jetteront les os blanchis sur quelque écueil , crai- | gnent de confesser , par un geste , l'Être infini que les cieux et les mers confessent ; ils ...
Page 17
... vent et du flot . Je fus bien aise d'avoir vu l'établisse- ment champêtre où cet homme méditait d'avance son repos et son bonheur pour sa vieillesse . J'ai toujours aimé à connaître le foyer , les circonstances domestiques de ceux avec ...
... vent et du flot . Je fus bien aise d'avoir vu l'établisse- ment champêtre où cet homme méditait d'avance son repos et son bonheur pour sa vieillesse . J'ai toujours aimé à connaître le foyer , les circonstances domestiques de ceux avec ...
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Common terms and phrases
Alep âme Antar Arabes arbres Bagdad Balbek Bayruth beau Bédouins belle Beschir blanches bords Bosphore brise bruit camp caravane cavaliers chameaux chants chevaux Chypre ciel cieux cimes cœur collines Constantinople côté couleur couvert Damas désert Dieu divin doux Drayhy drogman Druzes Égypte enfans femmes flancs fleurs fleuve flots flotte forêts gloire golfe Grecs heures hommes immense j'ai Jaffa janissaires jardins Jérusalem jette jeune jour Kaled l'âme l'aurore l'émir l'homme l'horizon l'œil l'ombre laisse large Liban loin main maison marbre Maronites Méhanna mer de Marmara mille monde montagnes monte mort mosquée murmure murs nuage nuit ombre pacha palais Palmyre passé pensée peuple piastres pieds pierre plaine pleurs poésie porte poussière qu'un rayons regard reste rien rivage rocher rochers roule ruines sable Saint-Jean-d'Acre Scheik Ibrahim seul soir soleil sommet sort souffle Syrie temple tente terre tête tombe tombeau torrent tribu Turcs turque vagues vallée vaste vent village voile voix Wahabi yeux
Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...