ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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Page 10
... vallée , Des arbres chargés d'ombre , un champ , une maison De tièdes souvenirs encor toute peuplée , Que maint regard ami salue à l'horizon . J'ai sous l'abri des bois de paisibles asiles , Où ne retentit pas le bruit des factions , Où ...
... vallée , Des arbres chargés d'ombre , un champ , une maison De tièdes souvenirs encor toute peuplée , Que maint regard ami salue à l'horizon . J'ai sous l'abri des bois de paisibles asiles , Où ne retentit pas le bruit des factions , Où ...
Page 12
... vallée natale . Mon corps , comme mon âme , est fils du soleil ; il lui faut la lumière ; il lui faut ce rayon de vie que cet astre darde , non pas du sein déchiré de nos nuages d'Occident , mais du fond de ce ciel de pour- pre , qui ...
... vallée natale . Mon corps , comme mon âme , est fils du soleil ; il lui faut la lumière ; il lui faut ce rayon de vie que cet astre darde , non pas du sein déchiré de nos nuages d'Occident , mais du fond de ce ciel de pour- pre , qui ...
Page 16
... vallée étroite et fermée où coule une belle fontaine et rien n'annonce son retour . La surface du golfe n'a pas un pli ; la mer est si plane qu'on y distingue çà et là l'im- | à l'ombre de quelques arbres ; derrière , c'est une colline ...
... vallée étroite et fermée où coule une belle fontaine et rien n'annonce son retour . La surface du golfe n'a pas un pli ; la mer est si plane qu'on y distingue çà et là l'im- | à l'ombre de quelques arbres ; derrière , c'est une colline ...
Page 17
... vallée que la mer remplit tout entière de ses flots limpides et aplanis comme le firmament dans une belle nuit . C'est une ca- langue connue des pêcheurs , où , pendant que la vague mugit et écume au dehors , en ébranlant de son choc ...
... vallée que la mer remplit tout entière de ses flots limpides et aplanis comme le firmament dans une belle nuit . C'est une ca- langue connue des pêcheurs , où , pendant que la vague mugit et écume au dehors , en ébranlant de son choc ...
Page 18
... vallée profonde de l'Océan ; car la mer semble monter et descendre sans cesse quand on est à l'extrémité d'un vaisseau qui , par sa masse et sa longueur , multiplie l'effet de ces vagues ondulées . Nous , séparés par le grand mât de ...
... vallée profonde de l'Océan ; car la mer semble monter et descendre sans cesse quand on est à l'extrémité d'un vaisseau qui , par sa masse et sa longueur , multiplie l'effet de ces vagues ondulées . Nous , séparés par le grand mât de ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...