ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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... murs , rayonnant d'espérance , S'ouvre comme un nid d'aigle aux ailes des vaisseaux , Où ma main presse encor plus d'une main chérie , Où mon pied suspendu s'attache avec amour , Reçois mes derniers vœux en quittant la patrie , Mon ...
... murs , rayonnant d'espérance , S'ouvre comme un nid d'aigle aux ailes des vaisseaux , Où ma main presse encor plus d'une main chérie , Où mon pied suspendu s'attache avec amour , Reçois mes derniers vœux en quittant la patrie , Mon ...
Page 14
... murs ne laissent apercevoir que les sommités des arbustes ou les arceaux verts des treilles ; à environ un mille plus loin dans les terres , sur un mamelon isolé et dépouillé , s'élèvent le fort et la chapelle de Notre- Dame - de - la ...
... murs ne laissent apercevoir que les sommités des arbustes ou les arceaux verts des treilles ; à environ un mille plus loin dans les terres , sur un mamelon isolé et dépouillé , s'élèvent le fort et la chapelle de Notre- Dame - de - la ...
Page 17
... murs étaient tapissés des portraits des vaisseaux que le capitaine avait commandés . Non loin de là , il nous mena voir dans la campagne une maison où il se préparait , quoique jeune , un asile pour se retirer du vent et du flot . Je ...
... murs étaient tapissés des portraits des vaisseaux que le capitaine avait commandés . Non loin de là , il nous mena voir dans la campagne une maison où il se préparait , quoique jeune , un asile pour se retirer du vent et du flot . Je ...
Page 33
... murs ruinés , au milieu des rues et des places de la ville ; leurs costumes sont riches et pittoresques ; leurs traits portent l'empreinte de la misère , du désespoir , et de toutes les passions féroces que la guerre civile allume et ...
... murs ruinés , au milieu des rues et des places de la ville ; leurs costumes sont riches et pittoresques ; leurs traits portent l'empreinte de la misère , du désespoir , et de toutes les passions féroces que la guerre civile allume et ...
Page 36
... murs qui les soutiennent , sont couronnées d'une tour carrée bysantine et de créneaux vénitiens . Elles entourent un large ma- melon qui renfermait presque tous les monumens sacrés - Vous et vous de la ville de Thésée . A l'extrémité de ...
... murs qui les soutiennent , sont couronnées d'une tour carrée bysantine et de créneaux vénitiens . Elles entourent un large ma- melon qui renfermait presque tous les monumens sacrés - Vous et vous de la ville de Thésée . A l'extrémité de ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...