ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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Page 8
... jette quel- ques coups de crayon sans couleur sur les pages de son journal . Quelquefois le voyageur , oubliant la scène qui l'environne , se replie sur lui - même , se parle à lui - même , s'écoute lui - même penser , jouir ou souffrir ...
... jette quel- ques coups de crayon sans couleur sur les pages de son journal . Quelquefois le voyageur , oubliant la scène qui l'environne , se replie sur lui - même , se parle à lui - même , s'écoute lui - même penser , jouir ou souffrir ...
Page 10
... jette à la mer , aux sables , aux nuages , Tant de doux avenirs , tant de cœurs palpitans , D'un retour incertain sans avoir d'autres gages Qu'un mât plié par les autans ; Ce n'est pas que de l'or l'ardente soif s'allume Dans un cœur ...
... jette à la mer , aux sables , aux nuages , Tant de doux avenirs , tant de cœurs palpitans , D'un retour incertain sans avoir d'autres gages Qu'un mât plié par les autans ; Ce n'est pas que de l'or l'ardente soif s'allume Dans un cœur ...
Page 12
... jette à l'homme ; j'avais soif d'en entendre d'autres sur des rivages plus sonores et plus éclatans . Mon imagination était amoureuse de la mer , des déserts , des montagnes , des mœurs , et des traces de Dieu dans l'Orient . Toute ma ...
... jette à l'homme ; j'avais soif d'en entendre d'autres sur des rivages plus sonores et plus éclatans . Mon imagination était amoureuse de la mer , des déserts , des montagnes , des mœurs , et des traces de Dieu dans l'Orient . Toute ma ...
Page 16
... jette sa lumière et son éclat sur la terre ! Les hautes montagnes exceptées , qui empruntent la clarté de leurs cimes et de leurs horizons aux neiges qui les couvrent , au ciel dans lequel elles plongent , aucun site de l'intérieur des ...
... jette sa lumière et son éclat sur la terre ! Les hautes montagnes exceptées , qui empruntent la clarté de leurs cimes et de leurs horizons aux neiges qui les couvrent , au ciel dans lequel elles plongent , aucun site de l'intérieur des ...
Page 20
... jette le brick sur le flanc ; on a le temps à peine de serrer les voiles ; nous ne gardons que les voiles basses où nous serrons le vent ; le capitaine court lui - même à la barre du gouvernail ; le navire alors , comme un cheval ...
... jette le brick sur le flanc ; on a le temps à peine de serrer les voiles ; nous ne gardons que les voiles basses où nous serrons le vent ; le capitaine court lui - même à la barre du gouvernail ; le navire alors , comme un cheval ...
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Common terms and phrases
Alep âme Antar Arabes arbres Bagdad Balbek Bayruth beau Bédouins belle Beschir blanches bords Bosphore brise bruit camp caravane cavaliers chameaux chants chevaux Chypre ciel cieux cimes cœur collines Constantinople côté couleur couvert Damas désert Dieu divin doux Drayhy drogman Druzes Égypte enfans femmes flancs fleurs fleuve flots flotte forêts gloire golfe Grecs heures hommes immense j'ai Jaffa janissaires jardins Jérusalem jette jeune jour Kaled l'âme l'aurore l'émir l'homme l'horizon l'œil l'ombre laisse large Liban loin main maison marbre Maronites Méhanna mer de Marmara mille monde montagnes monte mort mosquée murmure murs nuage nuit ombre pacha palais Palmyre passé pensée peuple piastres pieds pierre plaine pleurs poésie porte poussière qu'un rayons regard reste rien rivage rocher rochers roule ruines sable Saint-Jean-d'Acre Scheik Ibrahim seul soir soleil sommet sort souffle Syrie temple tente terre tête tombe tombeau torrent tribu Turcs turque vagues vallée vaste vent village voile voix Wahabi yeux
Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...