ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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... désert ; plus souvent le soir , sous notre tente battue du vent ou de la pluie , à la lueur d'une torche de résine ; un jour dans la cel- lule d'un couvent maronite du Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont ...
... désert ; plus souvent le soir , sous notre tente battue du vent ou de la pluie , à la lueur d'une torche de résine ; un jour dans la cel- lule d'un couvent maronite du Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont ...
Page 10
... désert ; Je n'ai pas étanché ma soif intarissable , Le soir , au puits d'Hébron de trois palmiers couvert ; Je n'ai pas étendu mon manteau sous les tentes , Dormi dans la poussière où Dieu retournait Job , Ni la nuit , au doux bruit des ...
... désert ; Je n'ai pas étanché ma soif intarissable , Le soir , au puits d'Hébron de trois palmiers couvert ; Je n'ai pas étendu mon manteau sous les tentes , Dormi dans la poussière où Dieu retournait Job , Ni la nuit , au doux bruit des ...
Page 24
... désert . - Sur la terrasse , c'est une autre scène ; les Anglais et les Maltais se la partagent . — D'un côté , vous voyez quelques jeunes filles de l'île te- nant la guitare sous le bras et jetant quelques notes d'un vieil air national ...
... désert . - Sur la terrasse , c'est une autre scène ; les Anglais et les Maltais se la partagent . — D'un côté , vous voyez quelques jeunes filles de l'île te- nant la guitare sous le bras et jetant quelques notes d'un vieil air national ...
Page 29
... désert muet du limpide Orient Mon visage vers vous se tourne en souriant ; Si , pensant aux amis qui verront cette aurore , Mon âme avec la leur veut se confondre encore ; C'est par une autre voix que mon cœur attendri Leur jette et ...
... désert muet du limpide Orient Mon visage vers vous se tourne en souriant ; Si , pensant aux amis qui verront cette aurore , Mon âme avec la leur veut se confondre encore ; C'est par une autre voix que mon cœur attendri Leur jette et ...
Page 44
... désert dont nous sommes encore à cent cinquante lieues . Les jour- | nées se passent ainsi . On n'a pas la force de parler , pas même la force de lire . J'entr'ouvre quelquefois la Bible | pour y chercher ce qui concerne le Liban ...
... désert dont nous sommes encore à cent cinquante lieues . Les jour- | nées se passent ainsi . On n'a pas la force de parler , pas même la force de lire . J'entr'ouvre quelquefois la Bible | pour y chercher ce qui concerne le Liban ...
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Common terms and phrases
Alep âme Antar Arabes arbres Bagdad Balbek Bayruth beau Bédouins belle Beschir blanches bords Bosphore brise bruit camp caravane cavaliers chameaux chants chevaux Chypre ciel cieux cimes cœur collines Constantinople côté couleur couvert Damas désert Dieu divin doux Drayhy drogman Druzes Égypte enfans femmes flancs fleurs fleuve flots flotte forêts gloire golfe Grecs heures hommes immense j'ai Jaffa janissaires jardins Jérusalem jette jeune jour Kaled l'âme l'aurore l'émir l'homme l'horizon l'œil l'ombre laisse large Liban loin main maison marbre Maronites Méhanna mer de Marmara mille monde montagnes monte mort mosquée murmure murs nuage nuit ombre pacha palais Palmyre passé pensée peuple piastres pieds pierre plaine pleurs poésie porte poussière qu'un rayons regard reste rien rivage rocher rochers roule ruines sable Saint-Jean-d'Acre Scheik Ibrahim seul soir soleil sommet sort souffle Syrie temple tente terre tête tombe tombeau torrent tribu Turcs turque vagues vallée vaste vent village voile voix Wahabi yeux
Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...