ŒuvresJ.P. Meline, 1836 - 761 pages |
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... Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont d'un brick , au milieu des cris des matelots , des hennissemens des chevaux , des interruptions , des distractions de tout genre d'un voyage sur terre ou sur mer ...
... Liban ; un autre jour au roulis d'une barque arabe , ou sur le pont d'un brick , au milieu des cris des matelots , des hennissemens des chevaux , des interruptions , des distractions de tout genre d'un voyage sur terre ou sur mer ...
Page 11
... Liban les aigles prophétiques S'abattre au doigt de Dieu sur les palais de Tyr ; Je n'ai pas reposé ma tête sur la terre Où Palmyre n'a plus que l'écho de son nom , Ni fait sonner au loin , sous mon pied solitaire , L'empire vide de ...
... Liban les aigles prophétiques S'abattre au doigt de Dieu sur les palais de Tyr ; Je n'ai pas reposé ma tête sur la terre Où Palmyre n'a plus que l'écho de son nom , Ni fait sonner au loin , sous mon pied solitaire , L'empire vide de ...
Page 28
... Liban sur la mer , Ou comme des grands chocs , quand sur un cap qui fume Elle monte en colline et retombe en écume ; Voilà les seules voix , voilà les seuls accens Qui peuvent aujourd'hui chanter ce que je sens ! N'attends donc plus de ...
... Liban sur la mer , Ou comme des grands chocs , quand sur un cap qui fume Elle monte en colline et retombe en écume ; Voilà les seules voix , voilà les seuls accens Qui peuvent aujourd'hui chanter ce que je sens ! N'attends donc plus de ...
Page 44
... Liban . Il m'appelle pour me les montrer ; je les cherche en vain dans la brume enflammée où son doigt me les indique . Je ne vois rien que le brouillard transparent que la chaleur élève , et au- 3 septembre 1832. Nous nous réveillons ...
... Liban . Il m'appelle pour me les montrer ; je les cherche en vain dans la brume enflammée où son doigt me les indique . Je ne vois rien que le brouillard transparent que la chaleur élève , et au- 3 septembre 1832. Nous nous réveillons ...
Page 45
... Liban comme une tache noire sur les flancs d'une mon- tagne , l'autre comme un donjon au sommet des monts de Tripoli ; quelques - uns croient distinguer l'écume des cascades sur les déclivités des précipices . - On voudrait pouvoir ...
... Liban comme une tache noire sur les flancs d'une mon- tagne , l'autre comme un donjon au sommet des monts de Tripoli ; quelques - uns croient distinguer l'écume des cascades sur les déclivités des précipices . - On voudrait pouvoir ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 22 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 75 - J'aimais à me suspendre aux lianes légères, A gravir dans les airs de rameaux en rameaux, Pour ravir, le premier, sous l'aile de leurs mères Les tendres œufs des tourtereaux ; J'aimais les voix du soir dans les airs répandues, Le bruit lointain des chars gémissant sous leur poids, Et le sourd tintement des cloches suspendues Au cou des chevreaux dans les bois. Et depuis, exilé de ces douces retraites, Comme un vase imprégné d'une première odeur, Toujours, loin des cités, des voluptés...
Page 39 - Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La voix de l'univers, c'est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant; Et, donnant un langage à toute créature, Prête pour l'adorer mon âme à la nature. Seul, invoquant ici son regard paternel, Je remplis le désert du nom de l'Éternel; Et celui qui, du sein...
Page 23 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie Comme j'aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l'orage à la voix des torrents...
Page 114 - Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que ton cœur aime?
Page 28 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 35 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 26 - Peut-être ces mânes heureux Glissent ainsi sur le bocage. Enveloppé de leur image , Je crois me sentir plus près d'eux ! Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi chaque nuit Vous mêler à mes rêveries.
Page 63 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 82 - Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah ! berce, berce, berce encore...