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tumer peu à peu à des rapports bienveillans, et les fondre insensiblement, par la force des mœurs et non par la force des lois. L'Orient est tellement préparé, par ses habitudes municipales, et par l'immense diversité de ses races, à un semblable état de choses, que la nation protectrice n'éprouvera aucune difficulté, excepté dans une ou deux grandes capitales, comme Damas, Bagdad, le Caire et Constantinople. Ces difficultés ne devront point être résolues par la force, mais par la seule excommunication temporaire d'avec le reste des territoires protégés. La cessation du commerce est pour l'Orient la cessation de la vie. Le repentir amènera bien vite la réconciliation.

La possibilité, je dirai même la facilité extrême d'une semblable organisation, est démontrée pour quiconque a parcouru ces contrées. L'excès de la servitude, de la ruine, de la dépopulation, l'absence du droit de propriété et de transmission légale, l'arbitraire d'un pacha, qui pèse sans cesse sur la fortune et sur la vie, ont tellement dénationalisé ces beaux pays, que tout drapeau qui y sera planté à ces conditions, réunira bientôt la majorité des populations sous son ombre. La plupart de ces populations est mûre pour ce grand changement toutes celles de la Turquie d'Europe, et toutes les populations grecques, arméniennes, maronites et juives, sont laborieuses, cultivatrices, commerçantes, et ne demandent que propriété, sécurité et liberté, pour se multiplier, et couvrir les îles et les deux continens. En vingt années, la mesure que je propose aura créé des nations prospères, et des millions d'hommes, marchant sous l'égide de l'Europe à une civilisation nouvelle.

Mais, me dira-t-on, que ferez-vous des Turcs? Je demanderai où seront les Turcs? Une fois l'empire écroulé, divisé et démembré, les Turcs, refoulés de toutes les populations insurgées, ou se confondront avec elles, ou fuiront à Constantinople et dans quelques parties de l'Asie mineure où ils seront en majorité. Ils seront trop peu nombreux, trop pressés d'ennemis implacables, trop frappés du coup de la fatalité, pour reconquérir leur immense domination perdue. Ils formeront eux-mêmes une de ces nations garanties et protégées par la puissance européenne qui acceptera la suzeraineté du Bosphore, de Constantinople ou de l'Asie mineure, et seront trop heureux que cette égide les couvre contre la vengeance et les agressions des peuples qui leur furent soumis. Ils garderont leurs lois, leurs mœurs, leurs cultes, jusqu'à ce que le contact d'une civilisation plus avancée les amène insensiblement à la propriété, au travail, au commerce et à tous les bienfaits sociaux qui en découlent. Leur territoire, leur indépendance relative, et leur na- | tionalité, resteront sous la tutelle de l'Europe, jusqu'à leur complète fusion dans les autres nations libres de l'Asie. Si le plan que je conçois et que je propose devait entrainer la violence, l'expatriation, l'expropriation forcée de ce débris d'une grande et généreuse nation, je regarderais ce plan comme un crime. Les Turcs, par le vice irréformable de leur administration, de leurs mœurs,

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| sont incapables de gouverner l'Europe et l'Asie, ou l'une ou l'autre de ces contrées. Ils l'ont dépeuplée, et se sont suicidés eux-mêmes par le lent suicide de leur gouvernement. Mais comme race d'hommes, comme nation, ils sont encore, à mon avis, les premiers et les plus dignes parmi les peuplades de leur vaste empire; leur caractère est le plus noble et le plus grand, leur courage est intact, leurs vertus religieuses, civiles et domestiques, sont faites pour inspirer à tout esprit impartial l'estime et l'admiration. Leur noblesse est écrite sur leur front et dans leurs actions s'ils avaient de meilleures lois et un gouvernement plus éclairé, ils seraient un des premiers peuples du monde. Tous leurs instincts sont généreux. C'est un peuple de patriarches, de contemplateurs. d'adorateurs, de philosophes ; et quand Dieu a parlé pour eux, c'est un peuple de héros et de martyrs. A Dieu ne plaise que je provoque l'extermination d'une pareille race d'hommes, qui, selon moi, fait honneur à l'humanité. Mais ils ne sont plus, ou ne seront bientôt plus comme peuple. Il faut les sauver comme race d'hommes et comme nation, en sauvant aussi celles qu'ils oppriment et empèchent de naître, en prenant, au moment décisif, la tutelle de leur destinée et de celle de l'Asie. De quel droit? dira-t-on; du droit d'humanité et de civilisation. Ce n'est pas le droit de la force que je sollicite; la force ne confère pas de droit, mais la force confère une faculté. L'Europe, réunie dans un but conservateur et civilisateur de l'espèce humaine, a incontestablement la faculté de régler le sort de l'Asie. C'est à elle à s'interroger et à se demander si cette faculté ne lui donne pas aussi un droit, et si même elle ne lui impose pas un devoir ? Quant à moi, je suis pour l'affirmative! Il n'y a pas un coup de canon à tirer, pas une violence, pas une expropriation, pas un déplacement de population, pas une violation de religion ou de mœurs à autoriser. Il n'y a qu'une résolution à prendre, une protection à promulguer, un drapeau à envoyer; et si vous ne le faites pas, il y a pour l'Europe vingt années de guerres inutiles, et pour l'Asie, anarchie, ruine, stagnation et dépopulation sans terme. Dieu a-t-il offert à l'homme ce magnifique domaine de la plus belle partie du monde, pour le laisser stérile, inculte, ou ravagé par une éternelle barbarie?

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Quant à l'Europe elle-même, son état convulsif, révolutionnaire, exubérant de population, d'industrie et de forces intellectuelles sans emploi, doit lui faire bénir la Providence, qui lui ouvre à propos une si immense carrière de pensée, d'activité, de noble ambition, de prosélytismes civilisateurs, de travail industriel et agricole, d'emplois et de rétributions de tous genres; des flottes et des armées à conduire, des ports et des villes à créer, des colonies intérieures à fonder, des déserts fertiles à exploiter, des industries nouvelles à organiser, des bras novices à employer, des routes à percer, des alliances à tenter, des populations saines et jeunes à guider, des législations à étudier et à éprouver, des religions à approfondir et à rationaliser, des fusions de

reux pour le réaliser; elle n'a qu'un mot à dire, et elle se sauve elle-même, en préparant un large avenir à l'humanité.

mœurs et de peuples à consommer, l'Afrique, l'Asie et l'Europe à rapprocher et à unir par des communications nouvelles qui mettent les Indes à un mois de Marseille, et le Caire en rapport avec Calcutta. Les plus beaux cli- Je n'entrerai pas ici dans la discussion des limites des mats de l'univers, les fleuves, les plaines de la Mésopo- protectorats d'Europe et d'Asie, et des compensations tamie, offrant leurs ondes ou leurs routes à l'activité que ces limitations pourraient amener dans l'Europe multipliée du commerce universel; les montagnes de même; c'est l'œuvre d'un congrès secret entre les agens Syrie fournissant un intarissable dépôt de houilles, au des principales puissances seulement. Les nationalités bord de la mer, à d'innombrables vaisseaux à vapeur; la établies sont en quelque sorte l'individualité des peuples. Méditerranée, devenue le lac de l'Europe méridionale, Il y faut toucher le moins possible dans les négociations; comme le Pont-Euxin devient le lac russe, comme la mer la guerre seule y touche, et c'est assez. Ces compensaRouge et le golfe Persique deviennent des lacs anglais; tions seraient donc peu de chose à accorder; elles ne des nations sans territoire, sans patrie, sans droits, devraient pas entraîner ces interminables discussions. sans lois, sans sécurité, se partageant, à l'abri des lé- et les querelles multipliées qu'on objecte. Je le disais gislations européennes, les lieux où elles campent main- tout à l'heure, dans certains cas, les facultés sont un tenant, et couvrant l'Asie mineure, l'Afrique, l'Égypte, droit. Les petites puissances de l'Europe ne doivent point l'Arabie, la Turquie d'Europe et les îles, de peuples la- embarrasser les grandes, qui ont de fait la voix préponborieux et affamés des lumières et des produits de l'Eu- dérante et sans appel dans le grand conseil européen. rope. Quel tableau, quel avenir pour les trois continens! Quand la Russie, l'Autriche, l'Angleterre et la France se Quelle sphère sans bornes d'activité nouvelle pour les seront entendues, et auront promulgué une décision facultés et les besoins qui nous rongent! Quel élément ferme et unanime, qui est-ce qui les empêchera d'exéde pacification, d'ordre intérieur et de progrès réguliers cuter ce que leur dignité, leurs intérêts et le salut du pour notre orageuse époque! Eh bien ! ce tableau n'est monde leur auront inspiré? Personne. Les petites diploque la vérité, la vérité infaillible, facile, positive. Il ne maties murmureront, intrigueront, écriront, mais l'œufaut à l'Europe qu'une idée juste et un sentiment géné-vre sera accomplie et la force de l'Europe renouvelée.

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APPENDICE.

LETTRE

DE M. LE VICOMTE DE MARCELLUS

A M. De Lamartine.

Je n'ai encore lu de votre Voyage en Orient, mon de mes aventures en Orient; ainsi le récit de mes procher Lamartine, que les extraits insérés dans divers menades à l'école d'Homère avec les jeunes filles de journaux, et déjà je ne puis résister au désir de vous | Scio, aux derniers jours de leur vie et de leur liberté ; dire tout ce que je vous dois de jouissances renouvelées. ainsi les détails de la découverte, de l'acquisition et de Vous avez ranimé mes vieilles impressions ; j'ai retrouvé | en vous, s'il n'y a trop d'orgueil à le dire, ces émotions grandes et fortes qui m'agitèrent, douze ans plus tôt, à l'aspect des mêmes lieux. Je me livrais alors tout entier à la contemplation de ces majestueuses beautés; le désert, le Liban, m'apparurent sous ces couleurs sublimes que votre pinceau fait revivre ; j'ai vu les mêmes ruines, j'ai gravi les mêmes montagnes, la même poussière s'est attachée à mes sandales de pélerin; et je ne m'abuse pas en croyant que cette fraternité de voyages et de pensées ajoute un lien de plus à notre amitié.

Vous avez nommé Lady Esther Stanhope, et dès lors, je n'ai pas cessé de lire et relire votre attachant épisode: je l'ai médité comme une page de mes souvenirs écrite en traits de feu ; vous m'avez transporté de nouveau aux pieds de cette femme dont je n'osai tracer le portrait, et que vous ne jugez pas vous-même. Mes impressions alors, je l'avoue, lui furent presque toutes favorables, soit qu'il y eût dans ma jeunesse quelque sympathie plus réelle avec cette vie toute en dehors des autres vies; soit que je n'aie voulu voir rien que de grand et de neuf dans le désert. Moi aussi je consignai ces impressions dans un récit fidèle; mais ce récit simple et décoloré sécha comme une feuille jetée aux vents, et mourut dans le gouffre des archives où tant de ces esquisses politiques que nous avons essayées, vous et moi, sont allées finir. Cependant, ma visite à lady Esther fut racontée à Louis XVIII; il voulut en savoir les détails, et désira s'en entretenir avec moi. Je dus à lady Stanhope cette bienveillance qui accueillit et fit connaître quelques-unes

l'enlèvement de la Vénus de Milo, ce chef-d'œuvre de la sculpture antique, que mon pays, je le dis avec quelque vanité, doit à mes soins; ainsi d'autres épisodes de mes voyages obtinrent alors quelque faveur, à l'abri du nom de mon hôtesse du Liban; et si je ne tentai pas de faire partager au public mon admiration pour elle, c'est que mon voyage se rattachait à une mission politique. Vous m'approuverez si, fidèle aux devoirs de notre commune carrière, je pensai qu'elle m'imposait un rigoureux silence. Arraché depuis à cette carrière, l'étude de ma vie, par des tempêtes où tant d'intérêts bien autrement précieux ont péri, j'ai cru devoir lui obéir encore, quand je n'hésitais pas à l'abandonner, et mon silence a survécu à mes fonctions.

Aujourd'hui, en disant mieux que moi ce que j'aurais pu raconter d'étranger à la politique, vous avez évoqué mes souvenirs; vous seul jugerez si quelques traits que j'avais conservés méritent d'être ajoutés à vos brillans tableaux.

Lady Esther Stanhope, plus rapprochée de l'Europe et de sa vie politique, n'avait pas encore, quand j'eus l'honneur de la voir, oublié le monde; mais elle continuait à le mépriser. Elle n'avait pas appris en Syrie, de quelques hommes contemplatifs, l'art d'attacher les destinées de notre hémisphère à l'influence des astres et du firmament; elle savait encore en suspendre plus haut la chaîne; dégoûtée des cultes de l'Europe, qu'elle avait imparfaitement connus, réprouvant les nombreuses sectes du désert, dont elle avait sondé les mystères, elle s'était créé un déisme à son usage, et ne conservait de

la religion chrétienne que la pratique de la bienfaisance, et le dogme de la charité.

La nièce de Pitt s'était mêlée dès sa jeunesse aux agitations du parlement britannique; plus tard, dans ses voyages, elle avait étudié et approfondi les vues des cabinets européens; de là, dans notre entretien, ses jugements si sévères sur les hommes qui ont dirigé le monde depuis trente ans; de ces hommes, plusieurs sont tombés du pouvoir, quelques-uns dominent encore, le plus grand nombre a cédé au temps. Lady Stanhope les frappait d'un mot, les stygmatisait d'une épithète; et presque tous ont justifié ses effrayantes prophéties. Les couleurs de ses portraits, ses révélations, ses haines qu'elle disait avoir héritées de son oncle, je n'ai pas dû les faire connaître; mais ses répugnances pour l'Europe, je puis les redire.

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Reverrez-vous l'Angleterre? lui demandai-je. — « Non, jamais, répliqua-t-elle avec feu; votre Europe! elle » est si fade! Laissez-moi mon désert; qu'irais-je faire » en Europe? Voir des nations dignes de leurs chaînes, » et des rois indignes de régner! — Avant peu, votre >> vieux continent sera ébranlé jusqu'en sa base. Vous » avez vu Athènes; vous allez voir Tyr. Voilà ce qui >> reste de ces nobles républiques protectrices des arts, » de ces monarchies reines de l'industrie et des mers! » Ainsi sera l'Europe. Tout y est usé. Les rois n'ont plus » de race; ils tombent emportés par la mort ou par » leurs fautes, et se succèdent en dégénérant. L'aristocratie, bientôt effacée du monde, y donne sa place à » une bourgeoisie mesquine et éphémère, sans germe ni vigueur. Le peuple seul, mais ce peuple qui laboure, » garde encore un caractère et quelques vertus. Trem»blez s'il connaît jamais sa force. Non, votre Europe » me fatigue! je détourne l'oreille aux derniers bruits » qui m'en viennent et qui expirent bien affaiblis sur | » cette plage isolée; ne parlons plus de l'Europe : j'ai » fini avec elle ! 5

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Et alors, dans de longs récits, Lady Stanhope déroulait les merveilles du désert. Elle me racontait son existence nomade et dominatrice; ses secours et sa protection voués à tous les voyageurs, et surtout aux Français, en mémoire de Napoléon; la mort du colonel Boutin, égorgé par les Ansariès, dans la dernière chaîne du Liban; la vengeance éclatante qu'elle exigea de cette mort; le poison versé sous une tente, dans la plaine de Messirib, à un autre voyageur plus célèbre, qui se cachait en Orient sous le nom musulman d'Ali-Bey, et en Europe sous le nom espagnol de Bahdia. Elle me disait ses visites aux santons de la montagne, ses courses à Palmyre...

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» vane; il dit un mot au scheik Nasel, qui se trouble et change de visage. — Qu'avez-vous ? lui dis-je. -- Rien, répondit-il; et nous continuons. Bientôt un second dro» madaire nous aborde, et la tristesse de Nasel redou» ble. J'insiste pour en connaître la cause. Eh bien, » cid milady, puisqu'il faut vous le dire, mon père, à qui j'ai enlevé une de ses femmes, me poursuit avec » une troupe trois fois supérieure à la mienne, et va » nous atteindre. Il cherche ma mort, je le sais ; de tel» les offenses veulent du sang; mais vous m'avez été › confiée, je périrai plutôt que de vous abandonner. — » Partez, fuyez! m'écriai-je ; j'aime mieux rester seule » dans le désert que de vous voir égorger par votre

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› père; je l'attendrai, et je veux tenter votre réconciliation; en tout cas, Balbeck ne peut être loin, et le » soleil sera mon guide. Je le quitte à ces mots. Il » s'élance et disparaît avec ses cinquante Arabes. — Je » n'étais pas seule depuis une heure, sans autre société » que ma jument, sans autre garde que mon poignard, quand un nuage de poussière s'élève à l'horizon; des » cavaliers accourent à toute bride; en quelques minu»tes, Nasel est auprès de moi. — Honneur au cid milady! s'écrie-t-il, il porte un cœur de guerrier; tout ce » que je vous ai dit n'était que pour éprouver votre » courage; venez, mon père vous attend. - Je le suivis. >> Je fus accueillie sous ses tentes avec toutes les pompes du désert; des gazelles et de jeunes chameaux four»> nirent à nos repas; des poètes célébrèrent les exploits » des temps passés. J'ai fait alliance avec cette tribu, qui depuis ce temps m'aime et me respecte. »

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Grâce, mon cher Lamartine, grâce pour ces souvenirs de mes vieux voyages; je me laisse aller au charme qu'ils ont pour moi, et je ne sais pas plus finir que les conteurs arabes de khans de Ptolémaïde, qui répètent les hauts faits d'Antar.

Je pense, en vous écrivant, à ce soleil qui disparaissait derrière les montagnes de Chypre, et jetait ses dernières teintes sur les pics de l'Anti-Liban ; je pense à cette mer si bleue, dont les vagues, mourant sans écume, frappaient à peine les rivages de Sidon. Mieux que personne vous comprendrez combien l'imagination et la mémoire sont fortement saisies et comme le cœur bat vite, lorsque, au sein d'un tel amphithéâtre, une Anglaise, que les Arabes, oubliant son sexe, ont nommée Seigneur, voilée sous le costume d'un Bédouin, laisse tomber de telles paroles dans le silence du désert.

Adieu, je vous quitte pour vous relire, et pour me ressouvenir encore; si jamais vous envoyez votre ouvrage à lady Stanhope, prononcez-lui encore le nom d'un homme plein de sa mémoire, et fier d'être à la fois un de ces rares voyageurs qui l'ont cherchée sur ses montagnes adoptives, et l'un des nombreux amis qui vous ont admiré dans votre vallée natale, si voisine de ma retraite.

12 avril 1835.

LE VICOMTE DE MARCELLUS.

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