Page images
PDF
EPUB

Quod crebrò videt non miratur, etiamsi cur fiat 269 nescit. Quod antè non viderit id si evenerit ostentum esse censet. Cic. 583.

- Næ iste magno conatu magnas nugas dixerit. Terent.

- Quasi quicquam infælicius sit homine cui sua figmenta dominantur. Plin.

CC. homo existens.

Scriptum est Dii estis et non...

CC. hæc infirmitas non est ad vitam et est ad

mortem.

Lazarus dormit, et deinde dixit: Lazarus mor

tuus est.

Unusquisque sibi Deum fingit.
Le dégoût...

[ocr errors]

Gen. 17. Statuam pactum meum inter me et te... fœdere sempiterno, ut sim Deus tuus.

Et tu ergo custodies pactum meum.

Quid fiet hominibus qui minima conservant, majora non credunt?

Humilibus dat gratiam, an ideò non dedit humilita– 206

tem?

Sui eum non receperunt, quotquot autem non receperunt, cum non erant sui?

[ocr errors]

Rarum est enim ut satis se quisque vereatur.

Tot circa unum caput tumultuantes deos.

Nihil turpius quam cognitionis assertionem pœcurrere. Cic.

[ocr errors][merged small]

Nec me pudet ut istos fateri, nec scire quid nes

- Melius non incipiet.

Prodita lege.

Impleta cerne.

Implenda collige.

Ne si terrerentur et non docerentur improba quasi Aug... 48 et 49. 4 Tom. Contra mendacium. Ad Consentium.

.....

[blocks in formation]

LETTRE ET PENSÉES

DE

DOMAT,

AVOCAT DU ROI AU SIÉGE PRÉSIDIAL DE CLERMONT.

Jean Domat, l'auteur des Lois civiles, qui fut si intimement lié avec Pascal et Messieurs de Port-Royal, avait été élevé au collége des jésuites à Paris par les soins de son grand-oncle, le P. Sirmond, jésuite, confesseur de Louis XIII. Il avait aussi un frère jésuite.

Celui-ci, auquel cette lettre est adressée, faisait partie de la maison que les jésuites avaient à Monferrand. En 1662, ces pères usèrent du crédit que le P. Annat avait à la cour, pour s'emparer de l'éduçation de la jeunesse à Clermont. Domat, avocat du roi au présidial, fut un de ceux qui s'opposèrent le plus vivement à leur entreprise.

« Il faisait partie de la députation envoyée en cour par la ville de << Clermont pour manifester cette répugnance à l'admission des jésui« tes. Quand il se présenta à la reine, elle lui dit avec vivacité : Il «< faut que vous soyez bien jansénitse, puisque vous vous opposez si << fort à recevoir les jésuites dans votre ville, vous qui avez un frère « de cette société.

<< Le plus ardent de tous leurs partisans était M. Domat le père, qui « eut souvent du bruit avec son fils, avocat du roi, au sujet de ces « pères. › ( Audigier, Ilistoire inédite d'Auvergne.)

P. F.

LETTRE DE DOMAT.

AVOCAT DU ROI AU SIÉGE PRÉSIDIAL DE CLERMONT,

AU PÈRE DOMAT, JÉSUITE, SOn frère.

Mon très-cher frère,

Ceux qui vous ont dit que je n'avais pas pour vous. la même affection que j'ai toujours eue, ont mal jugé de mes sentiments. Car encore qu'il soit vrai que j'aie très-fort condamné tout ce que vous avez fait avec vos Pères pour vous établir dans Clermont, et que j'aie dit et écrit sur ce sujet beaucoup de choses, selon que l'occasion s'est présentée où j'ai dû dire la vérité; tant s'en faut que ça ait été par aucun manque d'affection, que ç'a été au contraire l'affection extrême que j'ai pour vous qui m'a fait parler de votre conduite avec les ressentiments de douleur que doit avoir un bon frère, voyant ce que j'ai vu de vous en cette rencontre. Et je m'étonne que vous cherchiez le témoignage des étrangers pour preuve de mes sentiments; car outre qu'ils sont et doivent être publics sur une affaire toute publique où j'ai eu quelque part, je m'assure que mon père, à qui je les ai toujours écrits, n'aura pas manqué de vous faire voir tout ce que je lui ai mandé sur ce sujet, et de vous en particulier,

« PreviousContinue »