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JOURNAL

DES

DEMOISELLES

QUARANTE-SEPTIÈME ANNÉE

PARIS

AU BUREAU DU JOURNAL, RUE DROUOT. 2

1879

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TABLE

DU QUARANTE-SEPTIÈME

VOLUME

INSTRUCTION.

HISTOIRE ET ROMANS.

Marguerite de Valois, par
Mlle A. Urbain, p. 1, 29 et 57. Agrippa d'Aubi-
gné, p. 169, 197 et 225. Eudocie et Eudoxie, par
Mme Bourdon, p. 85.-Jean Sobieski, par Mme Bour-
don, p. 113. Labruyère, par Mme Bourdon, p. 141.
Les deux Chénier, par Mme Bourdon, p. 253.
Le Connétable de Bourbon, par Mme Bourdon, p. 291.
-La mère, la femme et la sœur de Richard Coeur de
Lion p. 309.

BIBLIOGRAPHIE.

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Légende, par F. Coppée, p. 23. - La ferme, par M. Charot, p. 51.-Les fleurs, par H. Audeval, p. 108. La Vallée, par A. Millien, p. 136. Pour les pauvres, s'il vous plaît, par Mme M. Bourotte, p. La palme de Satan, par Alphonse_Baudouin, p. 190.- La mignonne du tonnelier, par E. D., p. 218. Mon pays, par Mile Z. Stievenerd, p. 247. L'ami, par Mlle A. Coupey, p. 275. A des enfants, par L. de Vauzelles, p. 332.

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Fables, par M. le marquis de Ségur, p. 6. - L'art de la lecture, par E. Legouvé, p. 7. La mare aux chasseurs, par Mme de Stolz, p. 8. ·Histoire abrégée des Beaux-Arts, par Félix Clément, p. 33. Le lis de Bruges, par Mile Marthe Lachèze, p. 34.-Sous les lilas, par Mme Bourdon, p. 34. -Le livre de famille, par Ch. de Ribbe, p 62.-Les femmes dans la société chrétienne, par A. Dantier, p. 63. L'étoile filante, par Michel Aubray, p. 64. opéras-comiques. Ouvrages d'Henri Gréville, p. 88.-Le directeur des catéchismes, par M. l'abbé Turcan, p. 89. — Marguerite de Noves, par Mlle de La Ponneraye, p. 89. Réminiscences, par Mme Craven, p. 117. Les pervenches, poésies par G. Gourdon, p. 119.-Le secret de Laurent, par Mme de Stolz, L'art de parler, par Antonin Rondelet, p. 119.-L'art Chrétien, par M. Rio, p. 144.— Jour nal de Mlle d'Arvers, par loru-Dutt, p. 145. -Deux mois loin de Paris, par Mme D. de Boden, p. 146.

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Etudes et notices historiques, par Mme Bourdon, p.
146. Impressions de voyage et d'art, poésies par
Mme Alphonse Daudet, p. 175.- La fille au vautour,
par Mme de Hellerin, p. 176. —La légende des ames,
par E. Alcan, p. 177.- La mosaique des Ecoles, par
Louis Collas, p. 177.-Suzanne Fleming, par M. Bell,
P. 202. La petite promise, par Isabelle Franc, p.
203. Cours vaillants, par Mme Raoul de Navery,
P. 203.
Kate, par Mme Maryan, p. 203.-De Mar-
seille à Sang-Hai et Yedo, par Mme D. F., p. 230. -
Histoire d'une famille noble, par Mile A. des Echerol-
les, p. 257. Rosette, par Mile Charlotte Marvhille,
P. 258.
Les femmes philosophes, pir M. de Lescure,
P. 284.
Histoire naturelle en action, par le marquis
de Cherville, p. 285.- La promesse de Marcelle, par
Michel Aubray, p. 285. La plante dans les apparte-
ments, par A. de la Blanchère, p. 311, La Sainte-
Vierge, par M. Rohault de Fleury, p. 312.

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CONSEILS par Mme Bourdon: A une jeune fille pauvre, p. 8. Le faste chez les enfants, p. 64. vertu de l'ancien régime, p. 120. Situations difficiles, p. 177. Les plaisirs, p. 232. La Correspondance, p. 285. Un reve accompli, par Mme Bourdon, p. 10, 37, 69, 92, 125, 154, 178 et 204. reine Mab, par Mine T. B, p. 114. VOYAGES A VERS LES MOTS par Ch. Rozan: Les instruments de musique, p. 35, 66 et go. Hermine, par Mme Ma. ryan, p. 41, 74 et 97. -La pièce d'or, tiré de l'anglais par T. B., p. 103 et 121.- La Nièce de l'oncle Abel, par Mme Bourotte, p. 130, 159, 183, 207, 233, et 266. Un épilogue à la guerre des Deux Roses, par Mlle Emilie Carpentier, p. 147. Le siège de vérité,

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REVUE MUSICALE. Par Mlle Marie Lassaveur. Les amants de Vérone, p. 24. Dernier souvenir du Théâtre Italien.- Noces de Fernande, Suzanne, La reine Berthe, grand opéra. Festival de l'Hippodrome. Le Paradis perdu, le Tasse, Judith. Mélodies nouvelles, p. 52. Le Premier Mars Compositions modernes, p. 80. Etienne Marcel, grand opéra. La Zingaretta. Le carnaval. Les fêtes religieupain bis p. 108. ses, leur influence sur l'âme. Musique profane: La courte échelle. Séance annuelle dirigée par M. Guillot de Saint-Bris, p. 137. Festival de Berlioz à 'Hippodrome, p. 163. -Festival de Gounod au TroTo représentation de la Sonnambula à l'hôtel de Lusignan. Concerts de Mme LafaixGontié, p. 191. Les concerts de la nature. Concerts populaires d'orgue. 2 me représentation de la Sonnambula. Soirées. Une page de Mendelssohn, p. 219. Un piano fantastique. Les concerts d'orgue au Trocadéro, p. 247. De la lecture musicale. -Causerie sur la nécessité du solfège dans l'éducation musicale, p. 276. Mort de Mme F. Mouvielle, celèbre professeur de chant à Lyon, p. 304. Théâtres, concerts au Trocadéro. Un quadrille de chasse,

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REBUS

Dessinés par G. Levert et gravés par Mile Gilbert. L'espérance est la fortune du malheureux, p. 28. Il faut prendre le temps comme il vient, p. 56. Mieux vaut soigner sa santé que sa maladie, p. 84. Qui sème l'injustice récoltera l'aversion, p. 112. L'orage déracine le chêne et pas le roseau, p. 140. La conscience est un tribunal sans appel, p. 168. La résolution double la force, p. 196. La brebis ne s'engraisse pas à la vue du loup, p. 224. - Il est plus facile de changer que de trouver mieux, p. 252 -Que votre cœur ne se laisse pas aller à l'abattement, p. 280. Quand on quitte un maréchal, il faut payer les vieux fers, p. 308. Les riches font leur paradis en ce monde.

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MUSIQUE.

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Pavane, par Mlle H. Wild.

Histoire d'une fleur, poésie de Lamar

tine, musique de Luigi Bordèse. OCTOBRE. La vallée de Chevreuse, suite de valses, par Mile H. Wild.

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CaBonnet de jour. Bonnet du matin. Bonnet de nuit. Bavoir rond. Bavoir carré.

Fichu à revers.

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Béguin. Sangle anglaise.

Pardessus à manches. Chemise.-Chemise anglaise. Brassière montante. Brassière décolletée.-Botte. Chausson. Soulier à barrettes. Fichu croisé. Couche anglaise. Culotte boutonnée (page 7, même cahier). PLANCHE VIII. - Petite planche recto et Corsage, toilette en faille noire, page 2 (cahier d'août). Polonaise pour petite fille (gravure no 4218). Corsage en grenadine et pékin, page 3. Tablier-blouse pour enfant, page 6 (cahier d'août). SEPTEMBRE. PATRON COUPÉ. Costume pour

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JANVIER. — Une gravure de modes. Une gravire de travestissements UNE PETITE PLANCHE REPOUSSÉE, COLORIER: Dessous de lampe ou de flacon.-CARTONNAGE: Cache-pot. IMITATION D'AQUARELLE: Bouquet de lilas. PREMIER CAHIER: Toilettes, toilette de mariée, costumes d'enfants, lingerie, objets de layette, broderies et travaux divers. FÉVRIER. Deux gravures de modes. GRANDE PLANCHE COLORIÉE REPOUSSÉE : -Dessus de piano ou lambrequin, broderie plate sur drap. IMITATION D'AQUARELLE : Bouquet de fleurs des champs. GRANDE PLANCHE DE BRODERIE: Alphabets. DEUXIÈME CAHIER: Toilettes, confection, lingerie de deuil, chapeau, broderies et travaux divers. · PETITE PLANCHE

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Une grande gravure de confections. Une gravure d'enfants. - PLANCHE COLORIÉE : Bande pour ameublement.- QUATRIÈME CAHIER: Coiffure, broderies et travaux divers. MAI. Une grande gravure de modes. Une gravure de chapeaux. PETITE PLANCHE COLORIÉE REPOUSPetite bande, broderie plate sur étoffe. CINQUIÈME CAHIER: Toilettes de premières communiantes, costumes, costume de petit garçon, broderies et travaux divers. JUIN. Une gravure de modes. LORIÉE REPOUSSÉE : Petite bande. . Frivolité REPOUSSÉE. TRAVAUX BLANCS SUR TRANSPARENT: et dentelle Renaissance. PLANCHE DE BRODERIE : Guirlande pour rideau. SIXIÈME CAHIER: Toilettes et toilette d'enfant, costumes de bain, lingeries, broderies et travaux divers. JUILLET. - Une gravure de modes. COLORIÉE: Pantoufle. PAYSAGE D'HIVER, procédé pantotypique. SEPTIEME CAHIER: Costumes, costumes d'enfants, objets de layettes, broderies et travaux divers. AOUT. Une gravure de modes. TAPISSERIE COLORIER, bande pour ameublement; ensemble des nuances pour l'ornement d'église, et complément du dessin de la chasuble. GRANDE PLANCHE DE TRAVAUX : Ornement d'église, (tapisserie par signes). - Tapis de table (broderie plate). PAYSAGE D'ÉTÉ: Procédé pantotypique.-HUITIEME CAHIER: Costume, vêtements pour baby, broderies et travaux divers.

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DES

DEMOISELLES

HISTOIRE ET ROMANS

MARGUERITE DE VALOIS

Les Mémoires qui ont jusqu'à ce jour arrêté notre attention appartiennent à une période de temps où ce genre d'écrits, d'abord très-rares, commençait seulement vers la fin à prendre une certaine extension. Au quinzième siècle, le nombre en augmente sensiblement; au seizième, dans le mouvement de plus en plus actif des esprits et des choses, ils abondent.

Parmi tant d'écrivains soigneux de nous apprendre ce qu'ils ont été ou ce qu'ils ont vu, nous en distinguons trois, qui, à divers titres, méritent une mention spéciale. Groupés autour de la populaire figure de Henri IV, Marguerite de Valois, sa femme; Agrippa d'Aubigné, son écuyer; Sully, son ministre et son ami, se présentent à nous rapprochés par les circonstances, profondément séparés par le caractère. Entre les deux premiers surtout, le contraste est grand; aussi ne s'aimaient-ils guère. Marguerite, dans ses Mémoires, ne nomme pas une seule fois Aubigné; plus d'une fois, au contraire, Aubigné nomme Marguerite dans les siens, et ce n'en est pas mieux pour elle. Mais à cause précisément de ce contraste, il peut paraître intéressant de remettre en présence l'un de l'autre, pour les écouter tour à tour, cette dernière survivante d'une race royale, dont elle out les qualités brillantes aussi bien que les vices, et l'intransigeant huguenot, serviteur non moins rude que dévoué du Béarnais.

Donnons d'abord la parole à la reine de Na

varre.

n'avons plus devant nous une individualité naïve comme celle de nos anciens narrateurs, ni le pédantisme enfantin d'une Christine de Pisan. Marguerite de Valois se préoccupe à la fois de ce qu'elle dit, et de la manière dont elle le dit; mais le soin qu'elle y apporte est discret. Des juges bienveillants ont vanté comme un modèle d'élégance son style, que d'autres, plus sévères, accusent de mollesse. Ceux-ci reprochent en outre à l'ensemble de l'œuvre les vues courtes de la femme, qui rapporte tout à elle-même, et ne saisit dans les plus grands faits que ce qui la touche personnellement. La sphère où se meut Marguerite, en effet, n'est pas large; c'est la Cour. Mais les passions et les intrigues qui s'y agitent dans un cercle rétréci forment un détail nécessaire au tableau complet du temps où elle a vécu. Ses Mémoires, adressés à un auteur de ses amis, resté pour nous dans le crépuscule des conjectures, sont écrits, dit-elle, pour éclairer d'un jour plus vrai certains faits mal représentés par lui, ainsi que sa propre personne, dont cette plume indulgente avait tracé quelque part un portrait trop flatteur. Observons toutefois qu'elle ne travaille nullement à s'enlaidir, et se traite avec des ménagements que les historiens en général sont loin de lui accorder. Peu importe; c'est à elle seule aujourd'hui que nous avons affaire, et nous la prendrons simplement telle qu'elle a voulu se montrer à la postérité.

Des dix enfants que Catherine de Médicis avait mis au monde, Marguerite était le huitième, et ne comptait encore que sept ans, ou même cinq, JANVIER 1879.

Nous sommes à la fin du seizième siècle; nous
No I.
QUARANTE-SEPTIÈME ANNÉE.

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