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nos gens ne les a vus; mais le cocher, le soir, alla interroger deux voisins païens amis de la maison, qui disent avoir vu les deux Pères dans cette position. Ils prétendaient que le Père Andlauer donnait encore quelque signe de vie, ce qui parait douteux, vu que les coups de lance ont dû être nombreux. Ce sont donc nos deux premiers martyrs.

Notre Résidence est dans un péril extrême. Nous venons à l'instant de recevoir notification officielle de ce que nous redoutions depuis longtemps : les soldats chinois qui étaient ici pour nous protéger, disaiton, nous ont quittés au moment où nous allons être attaqués. Nous n'avons d'espoir que dans le SacréCœur, qui nous enverra un secours imprévu, mais non, inespéré. Et si le bon Dieu, pour convertir enfin la Chine, demande à chacun de nous le sacrifice de sa vie, j'ai confiance qu'Il nous donnera à tous la grâce de le lui offrir généreusement. D'autres viendront nous remplacer, et récolteront la semence arrosée par notre sang.

Le R. P. Provincial d'Amiens, des Pères Jésuites qui nous transmet ces lettres les accompagne de ce télégramme daté de Changhai, 16 août :

Pères Hoffel, Bosch, Japiot, sauvés: résidence probablement sauvée.

III

CHAN-TONG ORIENTAL

Mission des Pères Franciscains.

LETTRES DE MONSEIGNEUR SCHANG, FRANCISCAIN,
VICAIRE APOSTOLIQUE DU CHAN-TONG ORIENTAL
Chefou, 9 juillet 190".

Je suis revenu à Che-fou le 23 juin. Tout le monde tremble. Beaucoup s'en vont au Japon, d'autres à Wei-hai- wei, sous la protection des canons anglais.

Ici, les Européens craignent les soldats chinois; ils redoutent aussi les deux forts placés l'un à l'est, l'autre à l'ouest de la ville. L'armée indigène pourrait tomber sur la concession européenne, bombarder, brûler tout, voire même massacrer les étrangers.

Dans le port, il n'y a qu'un seul bâtiment de guerre. C'est un navire américain qui serait bien vite mis hors de combat sous le feu convergent des deux forts. En vain, on supplie les amiraux de nous envoyer un ou deux de leurs vaisseaux en plus. Ce renfort en imposerait aux Chinois. Les navires. viennent bien pendant le jour pour prendre des provisions, mais la nuit tout disparait et nous. sommes à la merci de l'ennemi. Jusqu'ici le daotai a rassuré tout le monde, aflirmant que les Chinois n'ouvriront pas le feu et que, si les Européens ne prennent pas l'initiative de tirer, les indigènes. resteront, de leur côté, l'arme au bras.

Cela est possible. mais ce qui est certain, c'est que de l'intérieur nous parviennent des bruits sinistres. Un général chinois, nommé Tong-fau-sim, s'est emparé du gouvernement et l'on craint qu'il ne donne l'ordre général de massacrer les Européens.

Les Chinois aisés émigrent, eux aussi, sous l'appréhension d'un bombardement.

Mgr de Marchi est en route pour se réfugier ici; mais il ne pourra arriver que le 8 ou le 9 juillet, J'ai aussi averti nos missionnaires de ne pas s'exposer et de venir chez nous, si le danger devient pressant. Nous trouverons toujours de la place pour loger tout ce monde; quant aux ressources pour faire face à tant de dépenses, nous comptons sur la Providence. A cause des troupes qui sont à Tien-Tsin et qui viennent s'approvisionner ici, tout a doublé de prix.

A Tien-Tsin, il n'y a qu'un seul Français parmi les morts; le malheureux a été emporté par un boulet de canon. La mission n'a pas souffert, non plus que l'hôpital. Les troupes arrivent, mais pas en nombre suffisant pour pouvoir délivrer Pékin. Il faudra encore attendre un grand mois avant de pouvoir combattre avec avantage les troupes chinoises. Et pendant ce temps que vont devenir nos ministres? Que va devenir Mgr Favier?

Nos séminaristes dispersés sont retournés chez leurs parents; les orphelines sont confiées à des familles chrétiennes. La grande résidence de TsingTcheou-fou est vide. Les Pères sont encore dans leurs districts; les chrétiens ne veulent pas les laisser partir.

Qui sait combien de temps durera la guerre? Tant que les troupes alliées n'auront pas vaincu en bataille rangée l'armée chinoise très nombreuse, il n'y a pas à espérer pouvoir reprendre les travaux de la mission, rappeler les élèves et réunir les enfants confiés aux chrétiens. Il faudra aider ces néophytes; mais la plus grande dépense sera ici à Chefou pour entretenir ce grand nombre de Pères.

Les Russes, les Allemands jet les Japonais feront payer cher à la Chine les massacres de leurs nationaux survenus ces jours derniers. Il y aura revanche contre les mandarins et les Boxeurs. La Chine sera renouvelée dans le sang, comme l'Europe au ¡v et au v siècles de l'ère chrétienne, lors de l'invasion des Goths, des Huns et autres Barbares, qui massacrèrent les païens, adorateurs des idoles, et en renversèrent les temples; le démon sera pris dans ses pièges.

Les Boxeurs sont une secte diabolique. Les jeunes gens qui en font partie sont sujets à des convulsions et à des contorsions étranges. Ils se croient vraiment invulnérables et avancent toujours, malgré

le grand nombre de ceux qui tombent sous les balles des Européens; ces victimes de la guerre se relèveront.

LETTRE DU R. P. PICCOLI, PROCUREUR DES FRANCISCAINS A HAN-KEOU

Han-Keou, 13 juillet.

Ce matin, je vous ai envoyé un télégramme ainsi conçu :

Mission du Hounan détruite, Pères Cesidius et Etienne tués, les autres dispersés et en grand danger.

403

La nuit dernière m'arrivaient ici le P. Laurent Uen, vénérable vieillard chinois, et le P. François Kus, jeune prêtre. Tous deux me racontèrent qu'à l'issue de leur dîner, le 6 courant, la résidence de Henchowfou fut soudainement assaillie par les rebelles et incendiée. Le P. Cesidius arrivé de la veille, se leva aussitôt; mais parvenu sur le seuil de la porte il fut criblé de coups de pierres et renversé. Les bandits se jetèrent sur lui, le badigeonnèrent de pétrole, l'enveloppèrent d'une cotonnade et y mirent le feu. Le pauvre Père fut ainsi brûlé vif. Pendant qu'il se débattait dans les convulsions de

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l'agonie, le P. Laurent lui donna une dernière absolution.

Le P. Quirin Henfling, qui, lui aussi, se trouvait dans cette résidence, fut assez heureux pour s'enfuir et gagner une église distante de quinze kilomètres. En route, il rencontra les Pères François Kuo et Basile Badovic. D'après le Père Kuo, cette seconde résidence fut brûlée à son tour; mais nous ignorons quel fut le sort de nos deux confrères.

Le P. Kuo revint à Henchowfou, puis, le lendemain, il se mit en route avec le P. Laurent pour Han-Keou dans le but de nous informer de la lugubre nouvelle. En route, ils apprirent le massacre du P. Etienne, de son domestique et d'un séminariste, . nommé Ly, des environs de Mancheou.

Là ne se bornèrent pas les douloureux messages. Le même jour, on apprit la mort violente de deux missionnaires, sans doute Mgr Fantosati et le R. P. Joseph Cambaso. Tous deux se trouvaient à Leiyang; mais, à la première annonce du désastre, ils s'étaient mis en route pour porter secours à leurs confrères.

Le P. Jérémie, qui habitait Péchan, est allé dans la direction de Canton. Espérons qu'il ne lui sera pas arrivé malheur en route.

A Henchowfou, s'élevait la maison de la SainteEnfance, dirigée par les Tertiaires franciscaines chinoises. La fureur des bandits s'abattit sur cet asile de la vertu et de la faiblesse. Ils enlevèrent les jeunes filles et se les partagèrent. Quant à celles à qui

leur bas âge ne permettait pas de marcher, ils les jetèrent au milieu des flammes.

Je viens de dépêcher des courriers pour obtenir une relation exacte des faits. Dès qu'ils seront parvenus à ma connaissance, je vous en ferai part.

Au Hounan méridional, Mgr Volonteri, ses missionnaires et six Sœurs Canossiennes se trouvent dans le plus grand danger. Ils vivent entourés de rebelles sans pouvoir fuir ni communiquer avec nous. Le bon P. Modeste vient de me télégraphier de Laohokou, distant de deux jours de Nanyang, résidence de Mgr Volonteri :

Mission Nanyang attaquée; chapelles détruites ; chrétiens blessés; péril extrême; fuite impossible. Si j'apprends quelque nouveau malheur, je vous télégraphierai de suite.

NOUVELLES DE LA PROPAGANDE

Sur la proposition de la Propagande, le Saint-Père a nommé archevêque d'Athènes et délégué apostolique de la Grèce, Mgr Antoine Delenda, tranféré du siège métropolitain de Corfou; - archevêque de Dubuque (Etats-Unis), Mgr Jean-Joseph Keane, archevêque titulaire de Damas; évêque titulaire de Tabe et coadjuteur de l'évêque de Quilon, le R. P. Louis-Marie Benziger, Carme Déchaussé; évêque titulaire de Lobedo et auxiliaire de Peoria (EtatsUnis), M. Pierre-Joseph O'Reilly, prêtre de ce diocèse.

Le Saint-Père a nommé assistant au trône pontifical Mgr Jacques Healy, évêque de Portland (Etats-Unis), et autorisé l'évêque de Grafton (Australie) à prendre le titre d'évêque de Lismore, et à transférer son siège épiscopal dans cette ville plus importante que la première.

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Lyon. A l'occasion des fêtes du Congrès et du Couronnement de Notre-Dame de Fourvière qui auront lieu les 5, 6, 7 et 8 septembre, nous croyons devoir rappeler aux nombreux fidèles qui viendront à Lyon pour ces solennités que le Musée de la Propagation de la Foi leur sera ouvert gracieusement de 9 heures du matin à 4 heures du soir. Ce Musée, dont nous n'avons pas besoin de décrire la richesse et la parfaite organisation, se trouve aux bureaux d'administration de l'Euvre, 12, rue Sala.

L'entrée en est absolument gratuite et les seules offrandes qui sont acceptées sont entièrement au profit des Missions.

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on pénètre par une ou deux portes cochères, s'étend entre les différents bâtiments. Les murs de la maison dyola sont en terre; le toit l'est également et préserve ainsi l'intérieur d'un incendie possible. Il est recouvert lui-même d'une toiture en chaume.

Une seule porte donne accès dans une première pièce qui sert généralement de cuisine. Un couloir, protégé à l'entrée et à la sortie par un petit talus, conduit à une vaste salle éclairée par une ou plusieurs fenêtres pratiquées dans le mur. C'est la salle principale; elle sert de lieu de réunion. Pendant la nuit, les domestiques et les hôtes ordinaires y prennent leur repos. Une peau de bœuf desséchée recouvre un lit de bambous; c'est le siège où s'assoieront les visiteurs de marque qui feront au maître de céans l'honneur de visiter sa case.

Dissimulées dans les angles des murs se trouvent les chambres à coucher, protégées, elles aussi, par un petit talus et plus loin par une nouvelle porte. Il y en a une pour le maître et la maîtresse de la maison. Une autre chambre est réservée aux hôtes importants. A l'intérieur de ces chambres l'on trouve une petite porte qui, involontairement, fait penser aux oubliettes des vieux manoirs. C'est la (1) Voir les Missions Catholiques des 10 et 17 août.

porte du grenier. Les Dyolas, sans avoir de la fourmi l'égoïsme et la parcimonie, en ont toutes les qualités dans les années d'abondance, ils font provision de riz pour les années de disette; on cite des familles qui ont du riz pour six ou sept ans.

Quelques maisons possèdent une porte qui, de l'intérieur du bâtiment, donne accès sur un jardin planté de bananiers, de cocotiers, de mangotiers, de papayers, de patatiers, etc.

Un fait curieux à noter, c'est que les Dyolas, lors de la construction de leurs cases, placent d'abord toutes les portes qui entrent dans le plan; ensuite seulement, ils construisent les murs et la toiture. La maison dyola n'a qu'un rezde-chaussée. Cependant, en ces derniers temps, le chef d'un important village distant d'une journée de pirogue de Cara bane a construit pour lui-même une case avec un étage. Cet étage se compose d'une grande salle et de deux petites chambrettes; on y arrive par un escalier construit en quarts de roniers scellés dans le mur; c'est plutôt une échelle fortement inclinée.

Mais ce que le voyageur admire surtout en visitant ce peuple intéressant, c'est l'art architectural qu'il met dans la construction de sa demeure. En Cazamance, nous sommes loin des affreux taudis où grouillent les musulmans de Guet'ndar, la banlieue de Saint-Louis, et des villages environnant Dakar et Rufisque. Français de nom et électeurs par-dessus le marché, ils n'ont pas pu, en soixante ans de contact avec nous, attraper une bribe de ce commencement d'aisance qui dénote l'homme intelligent et marque le premier pas dans la voie de la civilisation. Au contraire, ils semblent s'enfoncer dans leur misère et leur malpropreté, et tandis que l'on entend partout, dans nos villages de Dyolas, un « bonjour », peut-être le seul mot français qu'ils sachent encore; là-bas, ce ne sont, avec des regards hébétés, que quelques cris gutturaux en arabe; le Coran apprend aux indigènes à mépriser tout ce qui n'est pas musulman et à prier le Ciel d'avancer le jour où ils pourront se débarrasser par le glaive des « fils de chiens » qui mettent leur confiance en eux.

La construction dyola est décorée en général d'un portique. Evidemment il y a là de tous les styles, mais il n'en est pas moins vrai qu'il y a une idée. Le portique est soutenu par des colonnes toujours en terre. Leur base est parfois ronde, parfois carrée, ailleurs à angles rentrés. Le tout est orné de dessins au couteau, à la craie rouge, représentant des bateaux, des maisons, des oiseaux, des animaux de toute sorte.

Il y a vraiment dans la construction de ces cases indigènes un véritable travail d'intelligence et d'imagination, e il est difficile de croire que les Dyolas aient trouvé cela tout seuls. Qui donc a pu leur apprendre à bâtir ainsi, à ciseler les bracelets dont ils aiment à se parer, à forger le fer pour en tirer des ciseaux, des armes et des instruments de labour? Les uns disent que les Phéniciens, dont personne n'ignore les voyages à la côte occidentale d'Afrique,

auront apporté là ces premiers éléments de civilisation. D'autres, surtout les savants portugais qui ont exploré le pays, pensent que leurs concitoyens qui possédaient jusqu'à ces derniers temps de nombreux comptoirs en Cazamance, et cela depuis des siècles, ont fait pénétrer dans cette tribu des idées nouvelles dans l'art de la construction. Cette dernière hypothèse n'a rien d'improbable, car, bien que les Dyolas de l'intérieur évitent avec soin le contact trop frẻquent de l'Européen dont ils craignent la force et les vexa, tions, ils ont pu cependant, dans leurs voyages à la côtes'instruire et rapporter chez eux les premiers principes de l'architecture.

On trouve dans un gros village de l'intérieur une ancre de dimensions colossales. Profondément enfoncée dans le sol, au milieu de la place publique, elle sert d'enclume aux forgerons de l'endroit et de perchoir aux oiseaux d'alentour. Un jeune homme, que j'interrogeais sur la provenance en ce lieu d'un objet de pareil poids, me répondit :

«- Les anciens de la tribu racontent qu'il y a bien longtemps, alors qu'ils n'étaient point nés et que les bateaux qui crachent le feu n'avaient point encore paru en nos contrées, la mer venait jusqu'à l'emplacement de notre village et le recouvrait. Un grand bateau, plus grand que ceux que l'on voit aujourd'hui, se perdit là et son ancre demeura en terre. >>

Il ne serait pas impossible, en effet, que le fleuve dont ils ne sont éloignés que de quelques kilomètres allât jadis jusqu'en cet endroit. Un navire portugais aurait échoué là et ce serait le dernier vestige de ce naufrage que l'on voit encore aujourd'hui.

Quelques Dyolas se livrent à la pêche ; d'autres sont forgerons. Depuis quelques années, un certain nombre vont, pendant la belle saison, recueillir à la forêt du caoutchouc qu'ils vendent aux traitants de la rivière; mais, aux premières pluies, tous regagnent le chemin de leurs champs qu'ils ne quitteront plus avant la fin de la récolte.

Tous les Dyolas cultivent la terre et élèvent des troupeaux. La considération et l'autorité se règlent d'ordinaire par l'importance des propriétés et le nombre de têtes de bétail. La culture courante est celle du riz et les indigènes mettent à cette occupation tous leurs soins et toute leur activité. Vers la fin de la bonne saison, ils préparent le terrain; au commencement des pluies ils sèment et transplantent; en novembre et décembre se fait la récolte. Les champs sont divisés en un certain nombre de petits carrés renfermant des sillons d'un alignement irréprochable. Ces carrés sont fermés par de forts talus qui permettent de conserver la quantité d'eau nécessaire au développement du riz. Si, par suite des grandes pluies, cette quantité d'eau est devenue trop abondante et risque de nuire à la récolte, un tronc de palmier percé de part en part ménage un écoulement partiel. La récolte terminée, le riz est placé sur des étagères de différente hauteur pour y être conservé. D'au

tres l'empilent dans d'immenses paniers pouvant contenir une vingtaine de boisseaux. Un certain nombre de ces paniers représente la valeur d'échange d'un boeuf, c'est-àpire un prix courant de 150 à 180 francs.

Tout Dyola est cultivateur, qu'il soit chef ou sujet, homme ou femme, grand ou petit. On voit partir tous les matins les gens du village, la bêche sur l'épaule, à côté du fusil ou de la lance, car laboureurs, ils sont aussi guerriers; les femmes portent des paniers, les enfants prennent leurs ébats, courent dans les hautes herbes, poursuivant les singes qui gambadent en grimaçant ou les antilopes égarées. Ils vont ainsi le plus souvent à une demi-heure du village, parfois à plusieurs heures. La journée se passe là. L'homme travaille la terre; c'est l'ouvrage le plus pénible. Sa femme repiquera plus tard l'épi naissant, et, quand le moment. sera venu de faire la moisson, tous, armés de petits couteaux, couperont tige par tige l'épi mur qui doit servir à la subsistance de l'année entière. Cette juste répartition des travaux agricoles est un des côtés par où cette tribu se rapproche vraiment des peuples civilisés. La femme n'est point une esclave, seule chargée des plus grosses besognes, peinant à la chaleur du jour, tandis que son mari se repose. Non, c'est une compagne,sinon dans le sens chrétien du mot, du moins dans son sens naturel. Sans doute il arrive que, ennuyés de vivre l'un avec l'autre, des époux se séparent parfois d'un commun accord; mais il n'est pas rare de rencontrer des femmes n'ayant jamais abandonné leur premier mari. Disons encore à la louange des Dyolas que la polygamie n'existe pas dans leur tribu.

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DONS

(A suivre.)

Pour les Arméniens du diocèse de Van. Vicomtesse de C., diocèse de St-Brieuc...

E. A., de Lyon.....

Pour l'Euvre de la Propagation de la Foi

Pour les lépreux (R. P. Berzym, Madagascar central). M. G. H., diocese de St-Dié.............

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